
« A bonne école »
de Jean-Paul Brighelli
Jean-Claude Gawsewitch
éditeur :
324 pages
avril 2006
Mettre fin à la fabrique du crétin !
L’auteur de la « fabrique du crétin » récidive, il persiste et signe !
Dès les premières lignes, le lecteur se trouve au cœur de la problématique défendue par Jean-Paul Brighelli...Il s’agit de dénoncer la casse de l’école, perpétuée par les « pédagogistes » ! Encore eux !. Au début j’ai eu l’impression de relire une « resucée » de l’œuvre précédente mais très vite j’ai compris que si l’orientation était la même, il s’agissait pour l’écrivain de formuler- ici- des propositions pour changer la donne et « contrecarrer la dégénérescence de notre système éducatif ».
Philippe Mérieu qui, hasard du calendrier sort un livre de propositions est tancé et dénoncé comme « le principal artisan du désastre »..
.Est-ce là une obsession ou l’analyse lucide d’une réalité ?
Ne faudrait-il pas distinguer le Philippe Mérieu qui a collaboré avec Claude Allègre sur une orientation condamnée à juste titre par beaucoup de syndicalistes et le Philippe Mérieu développant une critique de l’école ?
Mais revenons au livre de Jean-Paul Brighelli et aux différents axes de transformation développés.
Effectivement la formation des enseignants de tous les niveaux est insignifiante.
Qui aujourd’hui serait prêt avec un minimum d’arguments à défendre les IUFM ? :
-Des mouvements pédagogiques estiment que les futurs enseignants n’ont droit qu’à une bouillie avec ces Institut Universitaire ;
-quant à Jean- Paul Brighelli, il pointe avec beaucoup de pertinence la non maîtrise des contenus à enseigner par les futurs professeurs des écoles.
Idée « séduisante » que celle qui consiste à promouvoir la création de Classes Préparatoires à l’Enseignement Primaire. L’auteur veut pour cela supprimer les IUFM et intégrer ces CPEP dans les lycées.
Attention au terrain glissant pourraient lui rétorquer à juste titre certains de ses collègues :
Les syndicats ont troqué à tort les Ecoles Normales d’Instituteurs contre des IUFM si décriés aujourd’hui, ne risque t-on pas demain de voir disparaître avec les IUFM toute formation initiale et continue, les instits perdant là tout cadre structurant !?
Ce livre est intéressant, passionnant même car il nous offre des pistes de changement.
On peut d’ailleurs penser que la pédagogie moderne reste un outil indispensable pour la transformation de l’école et considérer comme l’auteur de ce livre que beaucoup de « fausses réformes » ont eu comme effet d’accentuer l’inégalité des chances
.
Il n’est pas réactionnaire de critiquer vertement la diminution drastique et irresponsable du nombre d’heures de français ;
Il n’est pas réactionnaire de se déclarer partisan du retour à un travail sur la mémorisation ;
Il n’est pas non plus rétrograde de demander que l’histoire chronologique reprenne toute sa place dans l’enseignement !
Faut-il en revenir aux fondamentaux ? Oui mais à tous les fondamentaux et pas seulement à un minima appauvrissant !
« Si l’école ne comble pas les insuffisances dues aux différences de fortunes, elle ne sert à rien, sinon à conforter les plus riches dans leur supériorité de classe. Seuls 8% des enfants de milieux défavorisés contre plus de 20% pour les classes « dominantes »
Place à la culture accessible à tous ! Place à un réel enseignement artistique de qualité !
Cette contribution au débat en cours est à lire, à méditer, même si nous avons quelques désaccords avec l’auteur de ce livre ou avec les quelques suggestions de lecteurs de la « fabrique du crétin » présentées en annexes
Valière
de Jean-Paul Brighelli
Jean-Claude Gawsewitch
éditeur :
324 pages
avril 2006
Mettre fin à la fabrique du crétin !
L’auteur de la « fabrique du crétin » récidive, il persiste et signe !
Dès les premières lignes, le lecteur se trouve au cœur de la problématique défendue par Jean-Paul Brighelli...Il s’agit de dénoncer la casse de l’école, perpétuée par les « pédagogistes » ! Encore eux !. Au début j’ai eu l’impression de relire une « resucée » de l’œuvre précédente mais très vite j’ai compris que si l’orientation était la même, il s’agissait pour l’écrivain de formuler- ici- des propositions pour changer la donne et « contrecarrer la dégénérescence de notre système éducatif ».
Philippe Mérieu qui, hasard du calendrier sort un livre de propositions est tancé et dénoncé comme « le principal artisan du désastre »..
.Est-ce là une obsession ou l’analyse lucide d’une réalité ?
Ne faudrait-il pas distinguer le Philippe Mérieu qui a collaboré avec Claude Allègre sur une orientation condamnée à juste titre par beaucoup de syndicalistes et le Philippe Mérieu développant une critique de l’école ?
Mais revenons au livre de Jean-Paul Brighelli et aux différents axes de transformation développés.
Effectivement la formation des enseignants de tous les niveaux est insignifiante.
Qui aujourd’hui serait prêt avec un minimum d’arguments à défendre les IUFM ? :
-Des mouvements pédagogiques estiment que les futurs enseignants n’ont droit qu’à une bouillie avec ces Institut Universitaire ;
-quant à Jean- Paul Brighelli, il pointe avec beaucoup de pertinence la non maîtrise des contenus à enseigner par les futurs professeurs des écoles.
Idée « séduisante » que celle qui consiste à promouvoir la création de Classes Préparatoires à l’Enseignement Primaire. L’auteur veut pour cela supprimer les IUFM et intégrer ces CPEP dans les lycées.
Attention au terrain glissant pourraient lui rétorquer à juste titre certains de ses collègues :
Les syndicats ont troqué à tort les Ecoles Normales d’Instituteurs contre des IUFM si décriés aujourd’hui, ne risque t-on pas demain de voir disparaître avec les IUFM toute formation initiale et continue, les instits perdant là tout cadre structurant !?
Ce livre est intéressant, passionnant même car il nous offre des pistes de changement.
On peut d’ailleurs penser que la pédagogie moderne reste un outil indispensable pour la transformation de l’école et considérer comme l’auteur de ce livre que beaucoup de « fausses réformes » ont eu comme effet d’accentuer l’inégalité des chances
.
Il n’est pas réactionnaire de critiquer vertement la diminution drastique et irresponsable du nombre d’heures de français ;
Il n’est pas réactionnaire de se déclarer partisan du retour à un travail sur la mémorisation ;
Il n’est pas non plus rétrograde de demander que l’histoire chronologique reprenne toute sa place dans l’enseignement !
Faut-il en revenir aux fondamentaux ? Oui mais à tous les fondamentaux et pas seulement à un minima appauvrissant !
« Si l’école ne comble pas les insuffisances dues aux différences de fortunes, elle ne sert à rien, sinon à conforter les plus riches dans leur supériorité de classe. Seuls 8% des enfants de milieux défavorisés contre plus de 20% pour les classes « dominantes »
Place à la culture accessible à tous ! Place à un réel enseignement artistique de qualité !
Cette contribution au débat en cours est à lire, à méditer, même si nous avons quelques désaccords avec l’auteur de ce livre ou avec les quelques suggestions de lecteurs de la « fabrique du crétin » présentées en annexes
Valière