
J'ai vu ce film il y a plusieurs années et je l'ai beaucoup aimé. Il faudrait que je le revoie , mais je trouve que tu exagères en faisant de Woody Allen un représentant de la vision du monde de Bush...
Forum des amis de Lutte Ouvrière
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a écrit :Les types le plus "entiers" de ses films sont des tuers ou des personnages liés à la mafia
a écrit :Une fois épuisé cette veine, que est ce que lui reste; l'existencialisme kirkegarien, Bergman son idole et fidèle representant de certte tendance réligieuse, et finalement, par une extension de son éducation infantile et une surdose de mauvaise pshycanalyse; la réligion de ses parents tout court.
a écrit :Le bonheur? La vie de famille. Le salut? Etre bon. La menace? Nos désirs, et les autres femmes; ou les autres hommes, c'est selon. La lutte de classes? C'est quoi ça? Comment on ressout les problèmes de nos "pechés"? Par le crime.
a écrit :Bah, t'as qu'à revoir le film.
a écrit :Derrière tout le tremblement que tu notes, on degage parfaitement la thèse, et elle est aussi pourrie que celle de Bush. Les "bons" et les "méchants".
a écrit :Hanna et ses soeurs, encore un hymne à la famille, le problème y est encore, au point qu'il le pose ouvertement. Alice et on voit la mère Therese (cette réactionnaire profonde) comme image du dévouement et modèle à suivre par l'héroine et je ne continue pas parce aque je n'ai pas vu beaucoup.
a écrit :Me parle pas des noms des personnages, je ne les connais pas.
a écrit :Et c'est normal que Allen ramene ces problèmes, toujours les memes, pour un public qui a les memes.
a écrit :Ce n'est pas un accident, c'est une tendance de classe. Et le reflet de l'impossibilité pour un artiste de talent de faire un sujet en dehors de la lutte de classes aigue de la société capitaliste pourrissante apparait avec éclat dans sa production longue mais toujours la meme et qui meme repete ses sketchs.
a écrit :Lui, il veut en sortir de cette lutte de classes, par la porte existentialiste. Il n'y a pas d'issue, c'est aussi simple que cela.
a écrit :Je ne dis pas son humour "psychanalytique" (on se méfie pas assez des "psychanalystes" USA; encore un "mal analysé") qui n'est la que pour faire rire (voila bien un style qui prete aussi le flanc, mais passons).
a écrit :Mais de toute sa conception qu'il développe de long en large, quand ce n'est pas de ses embrouilles (pas toujours très claires) de sa vie personnelle.
a écrit :(on ne peut pas être un athée conséquent aujourd'hui sans être matérialiste dialectique)
a écrit :Son penchant marqué pour tout ce qui est délictuel apparait partout, gangsters et prostituées se disputent le palmares; cela doit être son coté "de gauche"...
a écrit :et reflete non seulement la tendance connue de la bourgeoise de preferer les bandits aux travailleurs
a écrit :Il n'y a qu'à voir son apologie à la famille , mal caché derrière une exposition toujours linéaire des conflits surtout familiales d'ailleurs. Dans ces scènes, ou il n'y a jamais que des personnages très conséquents (avec leur mode de vie bourgeois) tous très honnetes, très comme il faut, même quand ils ne le sont pas; tout cela sent le faux, le manque des vraies mediations de la vie. Le seul personnage plus au moins humain qui apparait c'est lui même avec ces hésitations (non pas ces conflits, mais ses hésitations) le seul qui ne connait pas la vie par coeur et qui peut changer à un moment ou à un autre d'attitude. C'est le seul qu'on retient d'ailleurs, à part les beaux portraits de femme qu'il a fait. Les autres ce sont des personnages integres et qui, peut être leurrés un moment, retournent toujours vers la sage sapience bourgeoise, religion comprise.
a écrit :Il n'y pas un seul personnage degueulasse parmi ses "personnages", il n'y a que des être humains....(encore un devoyement de la psychanalyse).
a écrit :Même le gangster dans le film Crimes et Delits est quelqu'un de "droit" avec "sa morale", et qui ne s'écarte pas de l'amour filial pour son frère...C'est un peu gros non?
a écrit :Peut-être son art est justement de faire gober de ces enormes roues de charrette à une jeuneusse etudiante qui se voit d'une manière ou d'une autre refletée ou qui désire faire partie de ce monde ou rassembler à un de ses personnages.
a écrit :Je ne prends pas du Prozac.
(Kane @ jeudi 12 mai 2005 à 14:25 a écrit :
Dans cette optique je me dis que "La Party" est un film ouvertement anti-indien. :rofl:
(Kane @ jeudi 12 mai 2005 à 16:48 a écrit : C'était bien évidemment une boutade.
Ce film est grandiose.
"Birdy num num" :rofl:
C'est pas "Birdy miam miam" ?