par clavez » 12 Mai 2005, 20:12
Un livre qui parle de lutte, de classe ouvrière qui se bat contre le patronat c'est bien.
Ca change.
un livre qui commence par les travailleurs d'une boite qui se mobilisent pour la sauver des suites d'une innondation déjà me pause des questions.
Qu'est-ce qui me donne des droits? Le fait d'avoir travailler au point de permettre à certain de s'achetter un palais vénitien trop petit pout y ranger sa collection d'art moderne? Ou d'en avoir rajouté et d'avoir fait des choses que le patron ne se sentait même pas en droit de me demander, d'avoir sauver son entreprise comme on est sensé sauver son pays?
Ceci dit, c'est la vie d'aujourd'hui.
Pour la partie lutte de classe, Mordillat a largement utilisé la grève d'une usine textile à la frontière belge, Cellatex. L e livre du responsable fédéral CGT qui a négocié la fin du conflit, publié chez syllepse, est bien plus intéressant sur les rapports entre carnet d'adresse, collusion avec l'appareil d'Etat, et éléments incontrolés.
En litterature, les sources sont souvent mieux que le produit.
et cette baise, toute cette baise bourgeoise ou l'on apprend finallement, mais le vieu Balzac le savait déjà, que la seule bonne baise libératrice a lieu avec sa maitresse et non avec la femme qui a porté vos enfants. J'ai été tres choqué par le fait que le heros sa femme se déssécher d'envie.....et qu'elle, épouse aimante, en vienne à se prostituer à un medecin avec l'autorisation de l'épouse de ce dernier.....
Ce bouquin n'est qu'un roman social de la fin du 19° siècle.
La seule remarque sur l'homosexualité est que Rudi ado a mordu, au sang, la verge d'une petite gouape qui le tourmentait.
Un e fois de plus on est au 19°. Classe populaires, classes baiseuses! et si bourgeoise.
Le livre n'et politiquement pas à mettre entre les mains de tout le monde.
La seule excuse que peut avoir mordillat, est que, ne pouvant, literairement, mettre en forme le désarroi provoqué par la grève perdue, il l'a indiquer par le biais du sexe et la débandade final:
Quand on pense que la libération et la réalisation sociale de Mme Rudi passe par sa prostitution beurk, mille fois beurk! On a le droit de contourner les problèmes de technique literaires, mais pas à ce prix là.