"la guerre de la fin du Monde" de Mario Vargas Llosa.
J'aime, malgré des longueurs.
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par quijote » 03 Jan 2011, 18:40
(bennie @ lundi 3 janvier 2011 à 14:59 a écrit : "la guerre de la fin du Monde" de Mario Vargas Llosa.
J'aime, malgré des longueurs.
d 'autres livres de lui : le "paradis sur l 'autre Rive "( biographie romancée de Flora tristan , "Mayta ", ( la vie d 'un trotskyste ( roman) , la "Maison verte" qui fait bien rentrer dans la réalité sociale en Amazonie . La " Ville et les chiens " violente satire des milieux de l 'armée ( inspirée par la propre enfance de l 'auteur) ." Pantaleon et les visiteuses ' ( satire de l 'armée , à l époque ou MVLL était de gauche et antimilitariste )
- quijote
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par yannalan » 26 Jan 2011, 10:56
(quijote @ lundi 3 janvier 2011 à 17:40 a écrit :(bennie @ lundi 3 janvier 2011 à 14:59 a écrit : "la guerre de la fin du Monde" de Mario Vargas Llosa.
J'aime, malgré des longueurs.
d 'autres livres de lui : le "paradis sur l 'autre Rive "( biographie romancée de Flora tristan , "Mayta ", ( la vie d 'un trotskyste ( roman) , la "Maison verte" qui fait bien rentrer dans la réalité sociale en Amazonie . La " Ville et les chiens " violente satire des milieux de l 'armée ( inspirée par la propre enfance de l 'auteur) ." Pantaleon et les visiteuses ' ( satire de l 'armée , à l époque ou MVLL était de gauche et antimilitariste )
Et"qui a tué Palomino Molero" ! La fête au bouc"
Politiquement, c'est vraiment pas notre cammp, mais c'est captivant quand même
- yannalan
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par logan » 26 Jan 2011, 23:25
Gunther Wallraff, "Parmi les perdants du meilleur des mondes"
A lire pour le panorama des laissés-pour-compte de la société allemande (et ils sont fichtrement nombreux). Wallraff se déguise en 8 personnages différents et vie la vie d'un noir, d'un SDf, d'un boulanger, d'un entrepreneur souhaitant se débarrasser de salariés gênants et de quelques autres personnages.
Le grand mérite du livre, c'est de montrer ceux dont on ne parle jamais. De démonter la réalité mais aussi la mécanique de l'exploitation et de l'oppression. Wallraff replace chaque expérience dans un cadre économique, politique plus large. Son travail est honnête et dépasse le simple témoignage.
Si je devais lui trouver un défaut, c'est que le livre n'incite pas à l'optimisme. Wallrraff ne croit manifestement plus que le monde peut s'améliorer. Et il est assez agaçant de le voir fournir sans cesse des arguments juridiques là où il faudrait simplement que les exploités sortent le bâton.
Les premières pages sont dispos ici
A lire pour le panorama des laissés-pour-compte de la société allemande (et ils sont fichtrement nombreux). Wallraff se déguise en 8 personnages différents et vie la vie d'un noir, d'un SDf, d'un boulanger, d'un entrepreneur souhaitant se débarrasser de salariés gênants et de quelques autres personnages.
Le grand mérite du livre, c'est de montrer ceux dont on ne parle jamais. De démonter la réalité mais aussi la mécanique de l'exploitation et de l'oppression. Wallraff replace chaque expérience dans un cadre économique, politique plus large. Son travail est honnête et dépasse le simple témoignage.
Si je devais lui trouver un défaut, c'est que le livre n'incite pas à l'optimisme. Wallrraff ne croit manifestement plus que le monde peut s'améliorer. Et il est assez agaçant de le voir fournir sans cesse des arguments juridiques là où il faudrait simplement que les exploités sortent le bâton.
Les premières pages sont dispos ici
a écrit :
Lorsque j'ai commencé mon travail, il y a quarante ans, je n'étais pas le seul - peut-être même une majorité parmi nous - à espérer un lent progrès vers plus d'humanité et plus de justice. Si je continue à me battre par mes reportages et mes livres, je suis de plus en plus saisi par le doute. Nous avons subi, ces derniers temps, trop de revers : l'injustice a progressé, les conditions de vie ne sont pas devenues plus humaines, bien au contraire.
- logan
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par bennie » 06 Fév 2011, 15:47
"Elle avait les yeux verts" d'Arnošt Lustig. Galaade éditions
Les cheveux rouges et les yeux verts, elle se trouve sur la rampe de tri à Auschwitz. Elle survit. Une fois, deux fois, juste parce qu’elle sait saisir l’occasion, juste parce qu’elle n’a pas le choix. Hanka se fait prostituée dans un bordel militaire.
D’une écriture limpide, sur le fil du rasoir, Arnošt Lustig imagine le destin peu ordinaire d’une jeune fille qui, face à l’inattendu, choisit coûte que coûte la vie et l’espoir.
Les cheveux rouges et les yeux verts, elle se trouve sur la rampe de tri à Auschwitz. Elle survit. Une fois, deux fois, juste parce qu’elle sait saisir l’occasion, juste parce qu’elle n’a pas le choix. Hanka se fait prostituée dans un bordel militaire.
D’une écriture limpide, sur le fil du rasoir, Arnošt Lustig imagine le destin peu ordinaire d’une jeune fille qui, face à l’inattendu, choisit coûte que coûte la vie et l’espoir.
- bennie
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par Valiere » 25 Fév 2011, 11:12
« Une vie à coucher dehors »
de Sylvain Tesson
chez Folio
novembre 2010
Si vous recherchez des nouvelles qui finissent bien, passez votre chemin et vite.
Si par contre vous souhaitez faire un voyage extraordinaire à la rencontre de destins souvent tragiques et jamais banals, cette œuvre vous « ravira »
Ces histoires parfois bien « noires » ne vous empêcheront pas de sourire, bien au contraire.
Après une nouvelle où la chute est pleine d'humour, l'auteur nous plonge sans transition dans le monde moderne, si inhumain....
Les interrogations sur l'avenir de l'humanité nous entraînent dans les élevages industriels de porcs
Ces pauvres bêtes ne voient le jour qu'au moment où les camions les emportent pour l'abattage final . L'éleveur, désespéré n'arrive même pas à croiser le regard des animaux... quand en plus son propre fils n'ose pas avouer être fils d'un« agriculteur » industriel, rien ne va plus pour lui comme pour nous...Vive le retour à la terre, à bas les antibiotiques et les stalles concentrationnaires …. !
Les femmes, martyrisées, considérées comme des objets de plaisirs et de reproduction n'acceptent pas leur condition...Elles se révolteront là bas dans le pays où règne l'obscurantisme religieux mais aussi ici dans l'occident où le machisme ambiant reste présent.
« les historiens ne purent jamais se mettre d'accord sur la cause de ces événements. Personne ne sait ce qui se passa. L'effondrement fut si soudain qu'il balaya toute explication. Les décombres ensevelirent les témoins. Des mauvais vents emportèrent les souvenirs. »
Cette série de nouvelles marque le lecteur et participe à notre réflexion commune : comment changer ce monde qui tourne si mal ?!
de Sylvain Tesson
chez Folio
novembre 2010
Si vous recherchez des nouvelles qui finissent bien, passez votre chemin et vite.
Si par contre vous souhaitez faire un voyage extraordinaire à la rencontre de destins souvent tragiques et jamais banals, cette œuvre vous « ravira »
Ces histoires parfois bien « noires » ne vous empêcheront pas de sourire, bien au contraire.
Après une nouvelle où la chute est pleine d'humour, l'auteur nous plonge sans transition dans le monde moderne, si inhumain....
Les interrogations sur l'avenir de l'humanité nous entraînent dans les élevages industriels de porcs
Ces pauvres bêtes ne voient le jour qu'au moment où les camions les emportent pour l'abattage final . L'éleveur, désespéré n'arrive même pas à croiser le regard des animaux... quand en plus son propre fils n'ose pas avouer être fils d'un« agriculteur » industriel, rien ne va plus pour lui comme pour nous...Vive le retour à la terre, à bas les antibiotiques et les stalles concentrationnaires …. !
Les femmes, martyrisées, considérées comme des objets de plaisirs et de reproduction n'acceptent pas leur condition...Elles se révolteront là bas dans le pays où règne l'obscurantisme religieux mais aussi ici dans l'occident où le machisme ambiant reste présent.
« les historiens ne purent jamais se mettre d'accord sur la cause de ces événements. Personne ne sait ce qui se passa. L'effondrement fut si soudain qu'il balaya toute explication. Les décombres ensevelirent les témoins. Des mauvais vents emportèrent les souvenirs. »
Cette série de nouvelles marque le lecteur et participe à notre réflexion commune : comment changer ce monde qui tourne si mal ?!
- Valiere
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- Inscription : 07 Mars 2004, 22:35
par satanas » 25 Fév 2011, 15:27
(Louise @ mardi 25 janvier 2011 à 20:13 a écrit : "la chute des géants" de Ken Follett.
J'aime, j'aime, j'aime...jusqu'à présent, il me reste encore trois cents pages.
Il me reste encore deux cents pages à lire....
La montée vers la première guerre mondiale, les combines diplomatiques et politiques des agents des impérialismes, la classe ouvrière et le féminisme en Grande Bretagne......et les révolutions de février et d'octobre dans la peau d'un jeune ouvrier russe qui devient bolchevique et joue un rôle de premier plan aux côté de Lenine et Trotsky.......et un tas d'autres choses....
- satanas
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