Wesh les amis !!!
Bien ou bien ? (El convidado de piedra @ mercredi 17 décembre 2008 à 06:03 a écrit :Je serais presque d'accord avec ce que tu écris..sans ta tendance marqué au relativisme.
En fait, je sais pas trop ce que tu entends par relativiste.
Si tu te mets à analyser la musique, tu trouveras surement des artistes qui font purement de la musique réactionnaires dans le fond et dans le forme. Comme tu trouveras des artistes totalement révolutionnaires.
Ça, à la limite, tu l'as dans une période révolutionnaire, tu verras des frontières entre les tendances musicales. Ou tu le verras dans des artistes qui gravitent autour des exploités, de révolutionnaires, ou qui sont carrément en leurs sein.
D'ailleurs à la commune de Paris, il y a eu des poètes, des intellectuels qui ont été élus représentants des prolétaires révolutionnaires ... alors, je connais pas leur niveau créatif ... j'ai juste souvenir que "L'INTERNATIONALE" par exemple a été écrite à cette période. De nombreuses oeuvres révolutionnaires, pas seulement musicale ont été faites dans les années 20, durant la période révolutionnaire en Europe et dans le monde. On pourrait trouver pareil, dans les années 50 - 60 - 70 durant la période de décolonisation, des artistes qui représentent par leurs musiques les espoirs des opprimés ... sachant les limites nationalistes, petite bourgeoise de cette époque.
En suite, on peut pas nier que certaines créations révolutionnaires destinées aux exploités ont été récupérées par les classes dominantes, par la bourgeoisie, et en URSS par la caste au pouvoir, stalinienne. Alors, il a subsistait une petite fraction d'artistes progressistes, révolutionnaires, comme il en existe encore aujourd'hui. Mais en période de recule, on peut pas tracer si facilement les frontières ... comme les exemples cités pas Jul.
D'ailleurs les frontières tracées entre la création musicale révolutionnaire, et réactionnaire ... ça n'empêche pas les prolétaires d'avoir justement une culture générale, d'écouter aussi ce qui est réactionnaires ... des chants de tribus, religieux, voir de la musique faite à l'époque fasciste, à l'époque de la guerre impérialiste ... même si on apprécie pas ... parce que pour critiquer, pour faire du nouveau, du révolutionnaire, faut connaitre ce qui a été fait avant, que ce soit réactionnaire ou révolutionnaire ... transformer le négatif en positif ... c'est ça que tu appelles relativiste ? D'ailleurs la bourgeoisie ne se prive pas de le faire dans l'autre sens, dans le sens diamétralement opposé.
C'est toujours des processus dialectique ... le passage de l'un à l'autre et inversement ... les contraires se touchent, c'est l'amalgame, les compromis, le consensus ... la négation de la négation, c'est passé à un stade supérieur réactionnaire, décadent, ou progressiste, révolutionnaire ... c'est pas du relativisme, c'est de la dialectique
(El convidado de piedra @ mercredi 17 décembre 2008 à 06:03 a écrit : a écrit :Alors oui, on manie l'art révolutionnaire et le compromis ... le repos, la distraction, la jouissance ... il y a de la musique pour se détendre, pour les vacances, les loisirs ... quoi que la musique révolutionnaire peut aussi faire plaisir, distraire.
Ce n'est pas parce qu'on est "obligé" (plutôt "nécessaire") de faire de compromis au travail; qu'on doit faire des compromis dans la lutte idéologique.
Bah, au boulot, la lutte idéologique sous la dictature de la bourgeoisie ... heu, je t'apprends rien ... on peut pas mener ce genre de débat ... on peut même pas présenter ces idées sous forme de musique ... en fin, peut être pas dans toutes les boîtes, ça dépend de la situation ... CDD, Intérim, stage, ou embauché ... c'est toute limite de la démocratie bourgeoise, des acquis sociaux des travailleurs ... d'ailleurs quand en plus t'as des syndicalistes qui veillent à ne pas être trop radical, trop pas à gauche ... et parfois même certains collègues eux même ne sont pas réceptifs, bah, t'es obligé de changer de méthode d'approche ... en fin les révolutionnaires, sont minoritaires, à contre courant(et ce courant peut être très violent par fois, les Trotskystes en savent quelques chose) jusqu'à la révolution ... et je parle dans ce bled ... ailleurs dans le monde avec les guerres civiles, les dictatures, le terrorisme, c'est encore plus dure.
A+