Extraits préférés d'un roman

par **Ottokar** » 25 Août 2005, 14:18

merci c'est trop c'est trop... j'en profite pour remercier toute l'équipe, les éclairagistes, les accessoiristes, les scénaristes, les plongistes et les pongistes, les social-tristes et les pas si tristes, les possibilistes et les psychalysss', et j'en oublie mais je suis si z'ému, vous me pardonnerez, ils se reconnaîtront (snif, snif !!).

par **Ottokar** » 25 Août 2005, 14:45

"La très-chère était nue et, connaissant mon coeur,
Elle n'avait gardé que ses bijoux sonores..."

(la suite si vous ne trouvez pas)

par **pelon** » 25 Août 2005, 14:47

La chair est triste et j'ai lu tous les livres

par **Jacquemart** » 25 Août 2005, 15:26

Hum...

"dont le riche attirail lui donnait l'air vainqueur
qu'ont dans leurs jours heureux les esclaves des Maures"

De tête. J'ai bon ?

par **Ottokar** » 25 Août 2005, 15:29

Allons ! Michel Blanc n'a qu'à bien se tenir. Il y a des ouvertures...

Beaudelaire, les bijoux dans les fleurs du mal (la partie condamnée).

par **Bertrand** » 25 Août 2005, 17:27

Zelda, je crois que Pelon faisait un trait d'esprit...

par **pelon** » 25 Août 2005, 17:33

(Zelda @ jeudi 25 août 2005 à 18:26 a écrit :
(pelon @ jeudi 25 août 2005 à 15:47 a écrit : La chair est triste et j'ai lu tous les livres

Heu ça c'est pas les fleurs du mal hein ?
Mmmmmmmm je confonds toujours (sans google en tout cas ! ). Mallarmé ? Mais tu peux donner la suite, j'avais un vague souvenir que c'était ironique cette histoire.

J'avais cité de mémoire. Le vrai vers (!), et cela a son importance est :

a écrit :La chair est triste, hélas! et j'ai lu tous les livres.

Quant à l'ironie, je te laisse juge. Mallarmé n'est, hélas, que rarement ironique. De plus, certains poèmes sont difficilement compréhensibles. Si j'ai le temps, je donnerai un exemple.

a écrit :
BRISE MARINE.

La chair est triste, hélas! et j'ai lu tous les livres.
Fuir! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres
D'être parmi l'écume inconnue et les cieux!
Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux
Ne retiendra ce coeur qui dans la mer se trempe
O nuits! ni la clarté déserte de ma lampe
Sur le vide papier que la blancheur défend
Et ni la jeune femme allaitant son enfant.
Je partirai! Steamer balançant ta mâture,
Lève l'ancre pour une exotique nature!
Un Ennui, désolé par les cruels espoirs,
Croit encore à l'adieu suprême des mouchoirs!
Et, peut-être, les mâts, invitant les orages
Sont-ils de ceux qu'un vent penche sur les naufrages
Perdus, sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots...
Mais, ô mon coeur, entends le chant des matelots!

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