(artza @ mercredi 14 novembre 2007 à 10:32 a écrit : (Vérié @ mercredi 14 novembre 2007 à 09:36 a écrit : Mais ce n'est pas parce que Staline était pire que Zinoviev était un homme de principes et de convictions comme tu as l'air de le dire ici.
Je ne sais pas ce que j'ai l'air de dire, mais ce que je dis.
Je ne tiens surtout pas à avoir l'air de dire que le parti bolchevik se composait de deux saints Lénine et Trotsky et d'un seul génie Lénine, Trotsky passant son temps à se gourer à propos de tous et de tout, ce que tu répètes en boucle.
Artza, franchement, tu noies le poisson et tu pars dans toutes les directions. Je te rappelle que l'origine de cette discussion, c'est la représentation de Zinoviev dans Reds - en 19 comme l'a précisé Ottokar, moi je ne me souvenais plus de la date.
Donc nous sommes partis sur une discussion sur la personnalité de Zinoviev. Ca semblé te choquer que je le présente comme un individu déplaisant (témoignage de Fortichiari) et un bureaucrate. En 25 bien sur. Quand il était militant révolutionnaire, évidemment, il n'agissait pas par carrièrisme... Je m'efforce de fournir des éléments pour montrer qui était Zinoviev et tu réponds... qu'il n'y avait pas que deux saints dans le parti ! Nous sommes bien d'accord, il y avait certainement des quantités de dirigeants et de militants honnêtes qui ne se sont pas tous transformés en bureaucrates. C'est pour cela que Staline les a éliminés, nous sommes d'accord aussi. Mais Zinoviev s'était bien, lui, transformé en bureaucrate, c'est un fait aussi. Alors pourquoi Staline l'a-t-il aussi éliminé ? Tout simplement parce que c'était un bureaucrate concurrent d'envergure. En dépit de toute sa bonne volonté, Staline estimait sans doute - à juste titre ou non - qu'il était difficile de compter sur sa servilité durable, en raison de sa personnalité, de son passé de vieux bolchevik (comme tu le soulignes) etc
Alors, certainement, tout n'est pas simple. Il n'y a pas les saints bolcheviques et les démons bureaucrates, surtout en 25. Les hommes sont complexes, subissent de spressions contradictoires, évoluent, changent de camp (nous le voyons tous les jours). Toute une partie de la vie de Zinoviev est certes digne d'estime, sans aucun doute, mais, en 25, il était devenu un bureaucrate. Et il n'était pas le seul.