par artza » 04 Mai 2008, 06:24
Crockette voilà ce qui s'appelle se mettre le doigt dans l'oeil.
Marchais n'était représentatif d'aucune des qualités traditionnelles prétées aux militants ouvriers et communistes dignes de ce nom.
Ouvrier, certes il l'était d'origine.
Pas plus, pas moins que Bérégovoy, Thibault ou Bernard Tapie!
Militant tardif, le PC fut pour lui un moyen d'échapper à la condition ouvrière, pas plus, pas moins. C'est un phénomène courrant et ancien.
Encore une fois, que ces prestations médiatiques aient plu à beaucoup de travailleurs qui se sentaient ainsi vengés ou qui rigolaient de voir des journalistes réputés se faire bousculés, c'est sur!
Ca n'en fait pas un révolutionnaire, ni même un honnête homme!
Les salons, je sais pas, mais les antichambres du pouvoir Marchais les a fréquenté autant que Thibault et M-G Buffet. C'est d'ailleurs leur boulot.
C'est Marchais qui a largement fait du PC ce qu'il est devenu, un vassal, plutôt un otage du PS.
Enfin pour Besancenot, qui n'a pour l'instant rien de communs avec les buros et les parlementeurs cités plus haut, ce n'est en rien un "militant de rue", d'ailleurs l'époque ne s'y prête pas.
Olivier est le porte-parole de son parti, mais il n'est que ça, c'est pas si mal.
Il n'a pas eu encore l'occasion de marquer un seul mouvement, une seule grève, là aussi c'est les circonstances.