par yannalan » 17 Oct 2006, 16:24
Je n'ai pas vu le film, il paraît qu'il est très bien.POur continuer dans le répertoire des "mundine", je vous met cette jolie chanson, trés gaie aussi :
Refrain :
Sciur padrun da li beli braghi bianchi
fora li palanchi, fora li palanchi,
sciur padrun da li beli braghi bianchi
fora li palanchi ch'anduma a cà!
A scusa sciur padrun, sa l'em fat tribuler
i eran li premi volti, i eran li premi volti.
Ascusa sciur padrun, sa l'em fat tribuler
i eran li premi volti , ca 'n saievum cuma fer.
Préma al rancaun, e po’ dopu a’l sciancaun
E ades calem tot via, e ades calem tot via,
Préma al rancaun, e po dopu a’l sciancaun
E ades calem tot via, al salutem e po andem via
Al nostar sciur padrun, l’é bon come’l bon pan
Da stèr insëma al’ersën, da stër insëma a l’ersën
Al nostar sciur padrun, l’é bon come’l bon pan
Da stèr insëma al’ersën, al dis « fé andèr cal man ! »
E non va più a mesi, e nemmeno a settimane
la va a pochi giorni, la va a pochi giorni.
E non va più a mesi, e nemmeno a settimane
la va a pochi giorni, e dopo anduma a cà.
E non va più a mesi, e nemmeno a settimane
la va a poche ore, la va a poche ore.
E non va più a mesi, e nemmeno a settimane
la va a poche ore, e dopo anduma a cà.
Incö l’é l’ultim giürën,e adman l’é la partenza,
Farem la riverenza, farem la riverenza
Incö l’é l’ultim giürën,e adman l’é la partenza,
Farem la riverenza, al noster sciur padrun
E quando il treno scëffla, i mundein a la stassion
con la casseta in spala, con la cassetta in spala.
E quando il treno al scëffla, i mundein a la stassion
con la cassetta in spala, su e giù per i vagun.
Quando saremo a casa, dai nostri fidanzati,
Ci daremo tanti baci, ci daremo tanti baci,
Quando saremo a casa, dai nostri fidanzati,
Ci daremo tanti baci, tanti baci in quantità
Tant quà faire, j'ai mis l'intégrale, mais sur les disques, y a pas forcément tous les couplets. POur ceux qui ont fait italien en classe, c'est le dialecte de la plaine du Po. Je mets une traduc vite faite dessous :
Monsieur le patron aux beaux pantalons blancs
Lâche le pognon, lâche-le pognon
Monsieur le patron aux beaux pantalons blancs
Lâche le pognon, qu’on rentre à la maison
Excuse monsieur le patron, si on t’a fait souffrir
C’était les premières fois, c’étaient les premières fois
Excuse monsieur le patron, si on t’a fait souffrir
C’était les premières fois, on ne savait pas comment faire
D’abord nous le déracinons, puis nous l’arrachons
Et dès que nous l’avons porté, dès que nous l’avons porté
D’abord nous le déracinons puis nous l’arrachons
Et dès que nous l’avons porté, nous te saluons et nous partons
Notre monsieur patron est bon comme le bon pain
Il est debout sur la digue, il est debout sur la digue
Notre monsieur patron est bon comme le bon pain
Il est debout sur la digue, et dit « faites-moi aller ces mains ! »
Et on ne compte plus en mois, encore moins en semaines
On est à peu de jours, on est à peu de jours
Et on ne compte plus en mois, encore moins en semaines
On est à peu de jours, et puis après on rentre à la maison
Et on ne compte plus en mois, encore moins en semaines
Plus que quelques heures, plus que quelques heures
Et on ne compte plus en mois, encore moins en semaines
Plus que quelques heures, puis après on rentre à la maison
Aujourd’hui, c’est le dernier jour, demain c’est le départ
Nous ferons la révérence, nous ferons la révérence ,
Aujourd’hui, c’est le dernier jour, demain c’est le départ
Nous ferons la révérence, à monsieur notre patron.
Et quand le train siffle, les mondine sont à la gare
La malle sur l’épaule, la malle sur l’épaule,
Et quand le train siffle, les mondine sont à la gare
La malle sur l’épaule, montent dans les wagons
Quand nous serons à la maison, près de nos fiancés,
Nous leur donnerons tant de baisers, nous leur donnerons tant de baisers
Quand nous serons à la maison, près de nos fiancés,
Nous leur donnerons tant de baisers, tant de baisers en quantité.