(bennie @ mardi 31 octobre 2006 à 21:09 a écrit : LAKATOS, Menyhért.
Couleur de fumée : une épopée tzigane. Arles : Actes Sud, 2000.
C'est très bien, j'aime beaucoup, même si ce n'est pas très drôle.
C'est un peu vieux, l'auteur raconte la vie d'un jeune homme (lui?) qui grandit dans une communauté tzigane en Hongrie.
Il raconte l'extrême pauvreté et le racisme qu'ils subissent; entre autres.
a écrit :
Un enfant grandit, écartelé, entre sa communauté tzigane de naissance et la société hongroise dans laquelle il est scolarisé. Au fil d'une histoire haletante et dramatique, il apprendra qu'on ne peut accepter sa propre identité dans toute sa complexité que par la confrontation, douloureuse, avec l'autre. Si Couleur de fumée a obtenu en quelques années une consécration internationale, c'est parce que Menyhért Lakatos a su tirer de son expérience personnelle une épopée vibrante qui met magnifiquement en scène les trois actes de la tragédie du peuple tzigane : la nostalgie de la liberté, la violence tribale et l'abomination du génocide.
(Présentation éditeur)
Ca se passe dans la Hongrie des années 30, dirigée par l'amiral Horthy et une classe de grandes familles terriennes qui avait un tel mépris pour les autres que même des gens de droite en arrivaient à souhaiter que les communistes arrivent ! C'est sur que pour les tziganes, c'était encore pire. De nos jours, socialement, il y a toujours une sépararion entre les deux mondes, on le sent bien dans les petites villes de l'Est où ils sont nombreux : tu vois deux mondes qui ne se voient pas entre eux. Quand tu prends le train, les tziganes vont dans les wagons fumeurs, les autres dans les "non-fumeurs", par exemple. Personne t'empêche de changer, bien sur, mais bon...
Par contre, par rapport à la Tchéquie, par exemple ou à la Roumanie, les violences contre eux sont moins nombreuses. Mais la pauvreté est énorme et le chomage aussi.