par Zelda » 01 Avr 2012, 08:54
Les meurtres et les viols et tout crime ayant entrainé une séquelle physique à vie (en dehors des viols) pour le plaignant, par exemple.
Si le coupable est mort, le coupable est mort... mais la famille de la victime (et la société, et la famille du coupable) sait au moins à quoi s'en tenir.
Sous le communisme, il faudra peut-être rebaptiser le département de la justice.
Vous savez, quand quelqu'un est mort, et que dans les manifs, on peut lire "justice pour Kamel" par exemple, ça ne veut rien dire pour moi. La justice n'a pas forcément, comme le dit Artza, cet effet libérateur sur les victimes ou leurs proches. Elle n'a pas vocation psychiatrique. Elle a vocation à faire "régner l'ordre" au sens réel de ne pas laisser s'installer la barbarie. Donc c'est plutôt le département de l'ordre public.
On a déjà discuté ici de "la séparation des pouvoirs" chère aux démocraties bourgeoises, il me semble. L'avis général était, si je me souviens bien, qu'elle était complètement inutile sous le communisme. Est-ce que je me trompe ? Ca ne me paraît plus si évident aujourd'hui, à bien y regarder. Quelqu'un peut me dire pourquoi ou retrouver des passages de nos théoriciens sur cela ?
Arggggghhh, on s'éloigne du fait divers de départ... Je séparerai le fil si ça continue.