Salman Rushdie n'est pas mort.
Le 28 février 1989, attentats contre des librairies à l’université de Californie à Berkeley qui proposait le roman et contre les bureaux de Riverdale Press, un hebdomadaire du Bronx, en réponse à un éditorial qui défendait le droit de lire le livre.
Le 11 juillet 1991, le traducteur japonais de Rushdie Hitoshi Igarashi est poignardé à mort à l'université de Tsukuba, province d'Ibaraki, où il enseignait ; son traducteur italien, Ettore Capriolo a été poignardé à Milan quelques jours plus tôt.
En 1993, à Oslo, l'éditeur norvégien de Rushdie, William Nygaard, survit de justesse à plusieurs coups de feu.
Le 2 juillet 1993, trente-sept personnes sont tuées lorsque leur hôtel à Sivas en Turquie est incendié par des manifestants contre Aziz Nesin, le traducteur turc de Rushdie.
Deux ecclésiastiques, saoudien et tunisien, qui avaient dénoncé la fatwa sont abattus à Bruxelles en 1989
En France, Salman Rushdie est notamment pris à partie par Jacques Chirac, à l'époque maire de Paris, qui déclare le concernant qu'il n'a « aucune estime pour lui ni pour les gens qui utilisent le blasphème pour se faire de l'argent, comme ce fumiste — je pèse mes mots — qui s'appelle Scorsese, l'auteur d'un navet, La Dernière Tentation du Christ. Quand on déchaîne l'irrationnel, il ne faut pas s'étonner de la suite des choses. Je ne réclame pas la censure, mais le viol des consciences est inadmissible. »
Retour vers Livres, films, musique, télévision, peinture, théâtre...
Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 15 invité(s)