Un film sur la solitude.
A chacun sa merde.
Bien sur on est pas dans l'égalité des chances, les plus instruits, les plus fricqués relativement, se débrouillent mieux.
Ils n'en sont pas plus sympa pour autant tout en étant tout aussi humain, parfois un peu plus car là aussi c'est affaire de connaissance et d'éducation.
Un vieux monsieur qui sombre dans la nuit, quel despote familial fut-il?
Son fils surtout soucieux d'être un bon fils dévoué jusqu'au bout au pater c'est sa mission son rôle et que les autres épouse et fille s'en débrouillent.
Sa femme qui en a ras-le-bol de lui, de l'Iran et de sa fille qui grandit. Elle veut partir à l'étranger, pour sa fille dit-elle, en fait pour elle-même.
Ca c'est la petite-bourgeoisie instruite, argentée qui s'arrange avec la religion et subit en grognant le joug des mollahs.
Et puis, il y a les petits, les humbles, la femme enceinte d'un cordonnier chômeur, mère d'une petite fille qui travaille en cachette de son mari.
Et ce dernier, exploité, humilié, qui ne ne trouve consolation que dans la religion, " ce coeur d'un monde sans coeur" et qui se venge sur sa femme et puis il y a leur petite fille qui voit tout du haut de ses trois pommes, avec la naïveté et la sévérité sans appel des enfants.
C'est l'Iran de demain qui aura bien des comptes à régler.