LA VIDA LOCA

[bennie]

J'ai apprécié ce film - documentaire. LA VODA LOCA, par Christian Poveda

Réalisé par Christian Poveda , qui a été assassiné au Salvador en septembre, on ne sait pas par qui.

Synopsis : On les appelle les Maras. (ici la maras 18) Construits sur le modèle des gangs de Los Angeles, ces groupes de jeunes sèment la terreur dans toute l'Amérique Centrale. Plongée dans les banlieues de San Salvador dans le quotidien des membres d'une armée invisible. Nouveau fléau mondial qui détruit par la violence aveugle les principes démocratiques et condamne à mort une jeunesse privée de tout espoir d'avenir.


Poveda filme ces jeunes avec beaucoup de tendresse, ce sont des mômes: mais il y a les morts, la vengeance... on s'attache à une jeune femme qui est en réinsertion, et la voila assassinée deux plans plus tard.

> Un journaliste du Monde diplomatique, qui travaille là bas et était un ami de Poveda a échangé avec le public, c'était très intéressant et mettait en relief le problème de ces bandes, nées à Los Angeles, le chômage, la drogue, l'après guerre, la politique anti immigration des USA, la politique repressive des gouvernements, le manque de perspectives, la religion dans tout cela...

Je termine en rappelant que ces gangs sont apparus à Los Angeles (maras 18, du nom de la 18è rue à LA) pendant la guerre au Salvador... puis, les USA ont expulsés de nombreuses personnes, membres de gangs ou pas, c'est à cette époque que les maras font leur apparition en Amerique Centrale.

[françois marcel]

j'ai vu un film "sin nombre" qui parle de ce sujet, en y mêlant la vie des émigrants vers les Etats-Unis, d'une violence parfois insoutenable, mais riche d'enseignement.
le lien sur un site spécialisé : [sin nombre
le synopsys :
Au Honduras, la jeune Sayra retrouve son père après une longue séparation. Elle va enfin réaliser son rêve, émigrer avec lui et son oncle aux Etats-Unis.Au Mexique, Casper est membre de la " Mara ", l'un des terribles gangs d'Amérique Centrale. Pour venger la mort de sa fiancée, il tue un chef de bande et prend la fuite. Sur le toit du train qui file vers le Nord, entourés de centaines de candidats à l'émigration, Sayra et Casper se rencontrent. Il fuit son passé criminel, elle espère un avenir meilleur: parviendront-ils à échapper ensemble à leur destin et à franchir la frontière ?

[bennie]

Oui, j'ai en vie de voir ce film SIN NOMBRE également.

En effet, la migration vers les USA est un phénomène important en Amérique Centrale, tout comme les USA( et la CIA) ont joué un triste rôle dans ces pays...

Une part importante de la population du Salvador... vit aux USA.
Pour revenir aux Maras, les membres, surtout les sous-fifres sont tatoués, avec parfois le nom du gang (MS 15,la 18) tatoué sur le visage!!

Si le membre d'un gang croise un ennemi, c'est la bagarre assurée, si un membre décide de quitter la vie de gang, il est pourchassé par ses anciens frères d'arme.
on imagine facilement que ces tatouages rendent encore plus difficile la réinsersion.

Emigrer est une des seules possibilités pour quitter cette vie pourrie.