"Ma femme de ta vie." de Carla Guelfenbein
C'est le titre qui m'a attiré, puis le quatrième de couverture.
Ils sont deux amis, jeunes, beaux, idéalistes et désespérés comme on peut l'être à vingt ans, que Londres réunit dans les années 1980. Au rythme des mélodies envoûtantes de Joan Baez ou Bob Marley, ils refont le monde dans les pubs de Soho, et une poignée de convictions semblent alors suffire à décider de leur vie. Entre Theo, étudiant anglais en sociologie, et Antonio, auréolé de sa gloire d'exilé chilien, l'attraction est immédiate. L'engagement politique de l'un dans les forces de résistance contre la dictature exacerbe la soif de liberté de l'autre - une liberté bridée par les austères années Thatcher. Ils sont frères d'armes, qui se sont jurés une loyauté à la vie et à la mort. L'irruption de la belle Clara aura raison de leur promesse. Pour gagner son amour ils se trahissent. S'ensuivent quinze ans de silence ; Theo court après ses chimères. Correspondant de guerre, il arpente camps de réfugiés et villes dévastées, quand, un jour, Antonio, devenu le mari de Clara, l'invite au Chili pour le mettre à nouveau face à face avec la femme de sa vie.
C'est bien écrit, ça sonne juste, et puis on a envie d'être leur pote.
Seulement,les retrouvailles ne sont pas simples...
a écrit :"La proximité d’une femme m’a toujours intimidé ; en particulier dans ces préliminaires, quand tout peut arriver, ou rien, quand je ne sais pas exactement ce qu’elle attend de moi, à quel instant précis je peux tenter un rapprochement, s’il est envisageable ou s’il n’est qu’une illusion provoquée par mon désir."
Chapitre : 7 - Page : 76 - 2007