C'est ce q'a appris à ses dépens le président Micron.
Tous les indicateurs étaient au beau fixe, la victoire des blacks-bleus. Les cheminots se détournaient des joies des promenades ensoleillées, reprenaint le train-train de la grisaille du chagrin quotidien.
Soucieux de sa protection contre les ardeurs des foules idolâtres, le président s'était assuré depuis sa campagne électorale triomphale ou il terrassa les extrémismes, les services d'un body guard (voir film éponyme avec l'excellent Kevin Costner) un peu comme Johnny Halliday!
Il aurait pu dégotter un gendarme, un simple flic voir un prof d'EPS de l'Educ. nat. spécialisé karaté. Un fonctionnaire quoi!
Pas question vivons avec not' temps. L'avenir, le dynamisme économique, la réalisation de l'individu c'est le privé.
Ainsi fut engagé un jeune entrepreneur sympa qui avait fait ses preuves chez Martine la lilloise.
Un super-actif qui en plus du boulot faisait des heures sup', suivait des formations ou allait en stage d'observation dans le public. Là c'est un peu flou.
Passant aux TP sur un jeune manifestant présumé,
videosé par surprise, l'affaire fut révélée dix semaines plus tard (les lenteurs de l'info qui comme la Poste ne suit plus)
par un quotidien du soir, chipant ce scoop à Edwy Moustache.
Qu'on comprenne bien qu'un policier, un gendarme, matraque au sol un manifestant voir bien pire, si si ça c'est vu, parait qu' il y en a qui ont perdu un oeil, une main, un pied ou la vie lors de ce genre d'exercice, c'est le service public de la république.
Bref parait qu'on est mal à l'Élysée.
Heureusement il y a les lenteurs de la justice qui elle est encore un service public.