Un article du journal La Marseillaise sur la Fête de Lutte Ouvrière à Gardanne pour Marseille et le Sud...
Lutte ouvrière toujours très remonté contre le capital
La fête de Lutte ouvrière s’est tenue au parc de Valabre à Gardanne.
Par Catherine Vingtrinier /Gardanne /
Lundi 19/05/2025
https://www.lamarseillaise.fr/social/lu ... EN18151511
On dit souvent que rien n’est immuable. On a tort. Les discours de Lutte ouvrière, union communiste trotskiste, prouvent le contraire d’année en année. Comme l’avait fait l’an dernier Nathalie Arthaud, qui était cette année occupée ailleurs, Jean-Pierre Mercier, également porte-parole, a rappelé, devant environ 200 auditeurs, ce en quoi croit LO. Un credo formulé ainsi sur le site du parti : « Être communiste aujourd’hui signifie défendre l’idée d’un renversement révolutionnaire de la société capitaliste par le prolétariat, pour bâtir un monde dirigé par la population elle-même. »
Interrogé après son discours sur les principales préoccupations de LO pour la France, Jean-Pierre Mercier a martelé : « Nous voulons dénoncer la guerre sociale que mènent le gouvernement et le grand patronat contre le monde du travail. » Il a par exemple cité « le plan de licenciements de 600 emplois à Arcelor Mittal. Le PCF, la CGT, FI, EELV veulent une nationalisation. Or, ce sont des leurres ».
Pour lui en effet, de la gauche à la droite, les partis politiques et les syndicats « sont comme des paquets de lessive. C’est la même chose à l’intérieur, mais l’étiquette est différente. Une fois arrivés au pouvoir, ils défendent les intérêts du Medef. À Lutte ouvrière, on est pour la réquisition pure et simple de l’usine Arcelor Mittal, sans indemnisation ni rachat ».
Il s’est aussi emporté contre « la politique du gouvernement Bayrou, qui fait les poches des travailleurs pour payer le surendettement. Les 40 milliards d’euros ne seront pas pris sur les 200 milliards annuels d’aides publiques destinées aux grandes entreprises, mais ponctionnés sur les budgets des services indispensables à la population, la santé, l’éducation... ».
«Ils nous feront mourir pour les industriels et les banquiers»
Sur « la remilitarisation » prônée par Emmanuel Macron et d’autres leaders européens, il a estimé que « c’est aujourd’hui la marche à la guerre de chaque État pour défendre les intérêts de ses propres capitalistes. Les politiciens vont nous faire croire qu’il faut mourir pour la patrie, mais ils nous feront mourir pour les industriels et les banquiers français. »
Fraternellement,
GdM