Confortés dans nos perspectives communistes
A l’inverse des politiciens de gauche, de droite et d’extrême droite qui rivalisent pour gouverner tout en respectant cette organisation sociale complètement folle, nous pensons que la seule issue est d’enlever le pouvoir des mains de la classe capitaliste, c’est-à-dire de l’exproprier.
La classe capitaliste a accaparé les immenses possibilités que l’humanité a développées. Elle concentre entre ses mains des connaissances, des moyens de communication et de production que l’humanité n’a jamais connus. Son unique but est d’accumuler toujours plus de profits, en produisant tout et n’importe quoi, et de plus en plus souvent sans rien produire, juste en spéculant. C’est un immense gâchis ! Les lois du marché, de la rentabilité et de la concurrence entraînent tantôt une sous-production et des pénuries, tantôt de la surproduction. C’est un fonctionnement aveugle et absurde d’un point de vue collectif, qui nous conduit fatalement aux crises et, comme on le voit aujourd’hui, aux guerres. C’est-à-dire à une destruction inouïe de richesses, de moyens de production, de compétences, d’expérience et d’intelligence collective.
À bas les guerres de l’impérialisme !
Depuis le début du conflit en Ukraine, l’évolution guerrière du monde s’est accélérée. Pour reprendre ce mot qu’on nous sert à toutes les sauces, le capitalisme fait sa transition… vers une économie de guerre.
L’essentiel des travaux pratiques se déroulent en Ukraine. Non seulement les pays impérialistes occidentaux n’aident pas les Ukrainiens en leur disant « Allez vous faire trouer la peau ! », mais c’est leur politique qui les a poussés vers l’enfer de cette guerre. Les pays occidentaux ont profité de l’effondrement de l’Union soviétique pour repartir à l’assaut de l’Europe de l’Est en général, et de l’Ukraine en particulier, afin d’y gagner des marchés, d’y exploiter la main-d’œuvre et les fameuses terres noires convoitées par tous les capitalistes et les financiers de l’agriculture ! Les puissances impérialistes ont accompagné cette percée d’une pression politique et militaire de plus en plus en forte, et c’est pour répondre à ces grandes manœuvres que Poutine a envahi l’Ukraine.
Des manœuvres semblables pour contrôler telle ou telle matière première, tel ou tel marché, se déroulent en permanence aux quatre coins du monde. Et toutes peuvent déboucher sur des déflagrations armées.
Pour justifier leurs guerres et nous enrôler derrière eux, les dirigeants des grandes puissances n’ont que le droit international à la bouche, la liberté, le droit des peuples… Quel cynisme ! Comme si ces valeurs avaient été un jour leur préoccupation.
Regardez comment ces grandes puissances agissent vis-à-vis des Palestiniens : cela fait 75 ans qu’elles ont décidé d’utiliser l’État israélien pour asseoir leur influence dans cette région du Moyen-Orient. 75 ans qu’elles entérinent sa politique de colonisation et d’apartheid. Ce qui a empêché depuis le début que les deux peuples, les Juifs et les Arabes de Palestine, vivent côte à côte, ce sont les manœuvres de nos dirigeants, c’est leur politique impérialiste qui n’a cessé de dresser les peuples les uns contre les autres !
Et ce sont ces dirigeants-là qui gouvernent le monde ! Ce sont eux qui prétendent nommer le bien et le mal, eux qui prétendent dire le droit international et désigner qui est terroriste et qui ne l’est pas.
Vive l’internationalisme !
L’idée de l’Europe unie et sans frontières, où l’on pourrait circuler librement de l’Atlantique à l’Oural, de la mer du Nord au Bosphore, et s’enrichir de la diversité des cultures, est une idée fantastique. Mais l’Union européenne n’a rien à voir avec cela. Elle pérennise les inégalités et les rapports de domination entre les pays riches d’Europe de l’ouest et ceux plus pauvres de l’Europe de l’Est et du Sud, comme la Grèce.
Loin de faire reculer les idées nationalistes, l’Union européenne les a partout renforcées. Elle n’a pas du tout fait disparaître les États nationaux. C’est une des nombreuses contradictions de la bourgeoisie : elle a besoin de l’Union européenne pour que ses trusts atteignent la puissance de frappe de ceux des États-Unis ou de la Chine, mais elle ne peut pas se passer d’un État national fort qui lui soit dévoué. La formation des États nationaux a permis le développement de la bourgeoisie et du capitalisme. Aujourd’hui, leur perpétuation contribue à son pourrissement.
Pour nous, communistes révolutionnaires, l’internationalisme est une nécessité objective, car il n’y a pas d’issue pour les opprimés et les exploités de cette planète en dehors d’une politique internationaliste.
Le système capitaliste et la grande bourgeoisie règnent à l’échelle du monde. C’est à cette échelle-là que les forces productives ont pu déployer toutes leurs possibilités. Dans le cadre du capitalisme, cela a été l’internationalisation de l’exploitation et des souffrances pour l’écrasante majorité des peuples, qui n’ont pas profité du progrès qu’ils faisaient naître. Mais si nous pouvons affirmer que la société est capable de nourrir, soigner, éduquer et assurer une vie digne aux huit milliards d’êtres humains qui peuplent cette planète, nous le devons à cette internationalisation.
C’est donc à cette échelle-là que les travailleurs ont à mener leur combat et c’est à l’échelle internationale qu’ils devront réorganiser toute l’économie, pour fonder une société supérieure au capitalisme.
Mobilisons-nous pour la campagne
Les élections ne sont qu’une péripétie. Mais, dans cette période où les démagogues ont micro ouvert et cherchent à diviser le monde du travail, elles nous offrent la possibilité de montrer qu’il y a des femmes et des hommes qui ne mangent pas de ce pain-là et qui restent fidèles à l’appel de Karl Marx et de la Première internationale : « travailleurs de tous les pays, unissons- nous ! ».
Alors, bien sûr, notre campagne ne sera pas relayée par les grands médias et dépendra intégralement de notre mobilisation militante. Eh bien allons-y ! Notre meilleur média, c’est notre force de conviction.
L’enjeu pour nous est d’entraîner ceux qui nous entourent à nous rejoindre dans le geste concret de voter pour nous. Leur vote sera un premier pas vers le parti que nous voulons construire et vers la reconnaissance du programme de la révolution prolétarienne. C’est un gage précieux pour l’avenir !