presse et Nathalie Arthaud

Réunions publiques, fêtes et autre...

Message par nnscrrtl » 08 Jan 2012, 14:22

Je parlais du "Krivine de 69" qui reviendrait aujourd'hui. Il nous laisserait dans le discours "loin loin à droite"...

Sur la campagne telle qu'il aurait fallu la mener ou non en 69, j'ai pas spécialement d'avis là-dessus, ne m'étant jamais posé la question...

Enfin peu importe.
nnscrrtl
 
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Message par Ottokar » 08 Jan 2012, 19:48

le Krivine de 69, il était nettement à l'ouest, et pas plus à gauche. S'il suffit de parler de la IVème internationale et de l'armement du prolétariat pour être plus à gauche,j'ai entendu le PC le faire. Je l'ai entendu parler d'armement dans ces même années où les anciens FTP avaient la cinquantaine...
Ottokar
 
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Message par NazimH » 09 Jan 2012, 21:55


Dans le Journal de Saint-Denis : jsd


a écrit :Nathalie Arthaud : « je vais populariser un programme de luttes »

Elle va porter les idées de Lutte ouvrière pour la présidentielle du 22 avril. Elle est en meeting le 13 janvier à Saint-Denis. Rencontre avec celle qui sera la seule candidate à se revendiquer du communisme.

Le JSD :Vous êtes professeur au lycée Le Corbusier d’Aubervilliers, on se rencontre dans votre local à Pantin et vous êtes conseillère municipale à Vaulx-en-Velin… Quel regard portez-vous sur la banlieue ?


Nathalie Arthaud :J’ai toujours habité dans les quartiers populaires, sauf petite car je viens de la Drôme rurale. Ces quartiers, près de Paris ou de Lyon, j’y suis parmi les miens. Beaucoup de femmes et d’hommes se sentent écartés dans ces banlieues. Certains ne se sentent pas autorisés à être acteurs de la société tellement ils sont rejetés de tous les côtés, notamment du monde du travail. Le chômage, c’est ce qui marginalise et isole vraiment. S’il y a un fléau à combattre, c’est vraiment celui là !


Le JSD :Dans ces quartiers, il y a de nombreux jeunes et je n’ai pas le sentiment que beaucoup adhérent aux idées radicales que vous et d’autres défendent…


Nathalie Arthaud :En même temps, on les voit aussi en première ligne lors des grèves. C’est le cas à PSA Aulnay où ils sont déterminés à se battre jusqu’au bout. Je suis aussi allée à l’aéroport de Roissy soutenir la grève des agents de sécurité : ces salariés combattifs auraient pu être certains de mes anciens élèves. Les mêmes qui se sentent loin de la politique ont une capacité de réaction quand ils sont bafoués. La dépolitisation remonte à loin, à une certaine démoralisation, à un sentiment de trahison laissé par la gauche au gouvernement.


Le JSD :Vous évoquiez à l’instant PSA. Pensez-vous toujours que la direction du groupe veut, à terme, fermer le site d’Aulnay ?


Nathalie Arthaud :Oui. Tout montre que la direction a décidé d’en finir avec cette usine qu’elle vide petit à petit. Cette situation ne se justifie absolument pas : le groupe a réalisé plus d’un milliard de bénéfices l’année dernière et la direction se vante d’avoir onze milliards de cash ! Il y aurait de quoi, dans ce cas précis, imposer l’interdiction de licenciements, obliger à répartir le travail entre les différents sites. D’autant qu’ici, en Seine-Saint-Denis, PSA constitue la dernière usine de cette taille. Rien n’oblige à licencier, sauf la volonté d’assurer à la famille Peugeot toujours plus de dividendes.


Le JSD :Lutte ouvrière explique qu’il ne faut pas attendre grand-chose des élections, que les travailleurs doivent compter sur les luttes. Pourtant, une fois encore, vous êtes à la présidentielle. Ce n’est pas contradictoire ?


Nathalie Arthaud :Je ne dis pas que les élections ne servent à rien, sinon je ne me présenterais pas. J’affirme par contre que les travailleurs ne peuvent pas changer leur sort à travers les élections. Aucun d’entre eux ne pense d’ailleurs qu’en votant bien en mai 2012, il n’y aura plus de bas salaire, ils ne seront plus sur un siège éjectable. Pour conquérir de nouveaux droits, pour changer notre sort, on ne peut pas compter sur les élections. Elles permettent juste de dire, par exemple, que le vrai pouvoir est exercé par les marchés financiers, les possédants, les capitalistes et non par les hommes politiques de droite ou de gauche qui s’accommodent d’une société dirigée par ces puissances là. Je suis candidate pour populariser un programme de luttes auprès de millions de travailleurs. C’est utile de faire entendre une voix communiste – je serai la seule dans ce cas – et important au regard de la faillite de l’économie capitaliste. Je vais lever ce drapeau dans cette élection.


Recueillis par Dominique Sanchez


Meeting vendredi 13 janvier à la bourse du travail (rues Génin et Bobby-Sands) à 20h, avec également la participation de Jean-Pierre Mercier.
NazimH
 
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Message par com_71 » 12 Jan 2012, 12:11

(afp 11 janvier a écrit :Petroplus: Nathalie Arthaud, candidate de LO, encourage les salariés "à se battre"


    * La candidate de Lutte Ouvrière à l'élection présidentielle, Nathalie Arthaud, a encouragé mercredi les salariés de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, près de Rouen, à "se battre" pour défendre leur site menacé de fermeture.

La candidate de Lutte Ouvrière à l'élection présidentielle, Nathalie Arthaud, a encouragé mercredi les salariés de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, près de Rouen, à "se battre" pour défendre leur site menacé de fermeture.

"Je ne suis pas venue avec une solution toute faite: la solution, c'est de se battre et cela ne date pas d'aujourd'hui, c'est toute l'histoire du mouvement ouvrier", a-t-elle déclaré au cours d'une conférence de presse aux côtés des militants de l'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC.

La candidate a mis en cause le groupe anglo-néerlandais Shell qui a vendu cette raffinerie à Petroplus en 2008. "Shell s'est séparé de cette raffinerie parce qu'elle faisait un peu moins de profit en sachant qu'il programmait ainsi sa fermeture", a-t-elle affirmé.

L'intersyndicale a invité tous les candidats à l'élection présidentielle, à l'exception de Marine Le Pen (FN), à venir s'exprimer sur le site. Philippe Poutou (NPA), Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République), François Hollande (PS), Hervé Morin (NC), Jean-Luc Mélenchon (FG) et Eva Joly (EELV) avaient déjà fait le déplacement.

Petroplus a décidé l'arrêt "temporaire" de ses sites de Petit-Couronne, d'Anvers (Belgique) et de Cressier (Suisse), faute de pouvoir les alimenter en brut, à la suite du blocage de ses lignes de crédit par les banques. Le groupe suisse a dans le même temps réduit le débit de ses deux autres raffineries, situées à Coryton (Grande-Bretagne) et Ingolstadt (Allemagne).
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par satanas » 30 Jan 2012, 22:01

a écrit :Lutte ouvrière affiche son programme
Le parti de Nathalie Artaud est venu, samedi, à la rencontre des « travailleurs » marmandais.

Guillaume Perchet, porte-parole de Lutte ouvrière, était présent samedi à Marmande avec une délégation de militants aquitains.

En cette période pré-électorale et à moins de cent jours avant la présidentielle, une quinzaine de militants du parti Lutte ouvrière (LO) étaient présents dans le centre-ville de Marmande, samedi.

« Nous sommes venus défendre, Nathalie Arthaud, notre candidate pour 2012 », précise Guillaume Perchet, porte-parole en Aquitaine

L'occasion de discuter avec les « travailleurs », de la situation sociale et politique de la France.

Au cœur des discussions, la crise économique bien sûr mais aussi le problème du pouvoir d'achat. À ces sujets, LO a sa solution : « Nous voulons indexer une échelle mobile des salaires, automatiquement indexée sur les prix », explique Guillaume Perchet qui tient à signaler qu'il ne s'agit pas d'un programme électoral mais « de propositions pour mener une lutte sociale contre le capitalisme et le monde de la finance ».

Des revendications locales

Le parti révolutionnaire plaide en premier lieu pour le partage du travail et l'interdiction des licenciements. « En Gironde, BNP Paribas, à qui appartient Cofinoga, programme près de 400 licenciements alors qu'ils ont fait près de 7, 8 milliards de bénéfices en 2010 », souligne le responsable.

Concernant la situation régionale, la section locale de LO affirme notamment sa mobilisation auprès des salariés du sous-traitant aéronautique Creuzet. « Le rachat de l'entreprise s'est fait sur le dos des salariés. Ce que nous demandons c'est une levée des secrets industriels pour accéder aux vraies comptabilités des entreprises bloquées depuis des années », annonce Guillaume Perchet.

Seul candidat communiste ?

Crédité d'à peine 1 % des voix dans les sondages, Lutte ouvrière mène campagne mais avoue que l'enjeu ne se situe pas sur le résultat : « On veut profiter de l'élection pour populariser nos idées. Nous avons des choses spécifiques à dire que l'on ne retrouve pas dans le discours des autres candidats », note Guillaume Perchet.

Dans le tract distribué sur le marché et les rues avoisinantes, les Marmandais pouvaient y lire justement une attaque directement adressé au programme de François Hollande : « Ces mesures ressemblent à celles de l'actuel président, et elles ont déjà fait la preuve de leur inefficacité. »

Par la même occasion, comme un pied de nez au candidat Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon (ex-socialiste), Nathalie Arthaud se revendique comme étant le « seul candidat communiste de l'élection ». Un discours ouvertement affiché et qui n'est pas sans déplaire aux militants du Front de gauche également présents samedi sur le marché pour distribuer leurs tracts..



 


SUD OUEST 30 JANVIER

http://www.sudouest.fr/2012/01/30/lutte-ou...619071-3755.php
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Message par Sinoue » 30 Jan 2012, 22:45

Le passage de Nathalie sur France Ô est particulièrement intéressant, il faut le recommander, par exemple aux amis qu'on a qui sont antillais. Les questions du journaliste lui permet d'aborder un tas de questions fondamentales.

Du vécu, du savoir, de l'avenir.
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Message par Kéox » 30 Jan 2012, 23:31

L'interwiever était Daniel Picouly journaliste, écrivain qui anime notamment l'émission Café Picouly sur France 5, j'ai trouvé aussi qu'il avait une certaine empathie et qu'il laissait à Nathalie le temps pour développer.

Interwiev très sympa.
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Message par com_71 » 04 Fév 2012, 01:36

L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par satanas » 05 Fév 2012, 19:05

a écrit :La leçon de fiscalité d'Arthaud à Hollande

" Hollande veut créer une nouvelle tranche d'impôt sur le revenu de 45% pour les salaires supérieurs. Mais cette tranche était de 48% sous Raffarin, de 60% sous Giscard "

Lors de son premier grand meeting de campagne, vendredi soir à Montreuil (Seine-Saint-Denis), Nathalie Arthaud s'est permis de recadrer François Hollande quant à sa proposition de relever à 45% le taux d'imposition sur le revenu concernant les salaires les plus élevés. La candidate de Lute ouvrière pointe, à raison, le fait que les prédécesseurs de François Fillon avaient fixé ce taux au-dessus des 48%.

Vendredi soir, Nathalie Arthaud passait son premier grand test de campagne. A Montreuil (Seine-Saint-Denis), devant 1.800 personnes acquises à sa cause, elle a fourbi ses armes et ouvert les hostilités envers ses adversaires. Outre Nicolas Sarkozy, François Hollande a été la principale cible de la candidate de Lutte ouvrière. Enseignante de métier, elle a notamment donné un cours d'histoire à l'adresse du socialiste en matière de fiscalité. Rappelant la proposition du PS de créer une nouvelle tranche d'impôt sur le revenu à 45% pour les salaires les plus élevés, elle a lancé : " Mais cette tranche était de 48% sous Raffarin, de 60% sous Giscard. " Avant d'ironiser : " Giscard plus à gauche que Hollande? "

Nathalie Arthaud avait bien préparé ses notes. Ce que François Hollande annonce comme une mesure de justice fiscale ressemble davantage à un retour vers le passé. Pour mieux le comprendre, il faut se replonger dans les projets de loi de finances de… la IIIe République. En 1915, pour soutenir l'effort de guerre, une tranche supérieure de l'impôt sur le revenu est créée. Les citoyens concernés ne sont pas beaucoup mis à contribution, étant taxés à hauteur de 2% de leurs salaires. Cela ne durera pas : en 1924, pour financer la douloureuse reconstruction, le taux de cette tranche supérieure est porté à 90%.

Un taux diminué par la crise

Pendant l'entre deux-guerres, le taux joue du yo-yo : rabaissé à 50% puis 40% au début des années 30, il est relevé de nouveau à 90% en 1939 par Edouard Daladier, pressé par le besoin de refinancer l'armée française alors que l'Allemagne nazie met ses menaces à exécution. La République de Vichy le fixe finalement au-dessus de 60%, décidant que ce taux puisse varier en fonction de l'inflation.

Dès lors, ce sont les rebondissements de la vie économique qui dictent l'abaissement progressif du taux d'imposition des plus riches. Autour de 60% pendant les trente glorieuses (1945-1975), Valéry Giscard d'Estaing y touche pour la première fois en 1978 pour donner un peu d'air aux investisseurs mis en difficulté par les chocs pétroliers successifs. Si François Mitterrand créé l'Impôt de solidarité sur la fortune (ISF), il laisse Jacques Chirac puis Edouard Balladur, ses deux Premier ministres de cohabitation, diminuer sensiblement ce taux d'imposition.

Le "cadeau" de Nicolas Sarkozy

A environ 54% jusqu'en 2000, c'est le gouvernement de Lionel Jospin qui y touche, le faisant passer, en 2002, à 52,75%. Jean-Pierre Raffarin, un an après son arrivée au pouvoir, l'abaisse sous la barre des 50% pour finalement le fixer à 48,09% à partir de 2004. Trois ans plus tard, Nicolas Sarkozy décide de simplifier l'impôt sur le revenu, fixant les taux de chaque tranche à 0%, 5,5%, 14%, 30% et, pour les plus riches, 40%. A partir de cette date toutefois, les abattements dont pouvaient bénéficier certains contribuables – sur leurs revenus fonciers ou les bénéfices de leur exploitation agricole par exemple – sont toutefois intégrés au barème des impôts.

En proposant une nouvelle tranche d'impôt à 45%, François Hollande limite donc les conséquences des mesures fiscales de Nicolas Sarkozy sans pour autant revenir à la situation initiale. Dans son esprit, le socialiste ne veut pas, à l'heure de la crise, faire trop payer les citoyens les plus aisés afin d'éviter une fuite des capitaux à l'étranger. Un argument qui ne convainc pas Nathalie Arthaud, digne héritière d'Arlette Laguiller..


JDD 4 FEVRIER
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Message par artza » 06 Fév 2012, 08:28

(Ottokar @ dimanche 8 janvier 2012 à 19:48 a écrit : S'il suffit de parler de la IVème internationale et de l'armement du prolétariat pour être plus à gauche,j'ai entendu le PC le faire. Je l'ai entendu parler d'armement dans ces même années où les anciens FTP avaient la cinquantaine...

La polémique peut être passionnée mais doit raison garder :roll:
je n'ai jamais entendu le PC glorifier la IVème internationale.
Quand aux FTP ils ont pour beaucoup atteint la cinquantaine vers :33: 1969?, année érotique chantée par Gainsbourg mais ce n'était pas suffisant pour que Jacques Duclos nous parle d'armement du prolétariat au cours de sa campagne présidentielle la même année.
Par contre de l'armement de la bourgeoisie, certainement.
D'abord pour vanter l'industrie française de l'armement et son grand patron Marcel Dassault, gaulliste, converti catholique (les pires), producteur de film moralisateur et compagnon de route du PC... à qui il devait la vie.

NB. C'est en 1974 je crois que le PC se rallia au nucléaire militaire français, la bombe etc... pour "une défense nationale populaire, démocratique, de paix et de liberté".

Melenchon n'a rien inventé, il ressert à son public la chanson qu'il est habitué à entendre. La bourgeoisie peut dormir en paix ses aspirants serviteurs sont légions et quand en plus ils ramassent les suffrages populaires!

(malheur à la foule inconsciente qui se laisse berner par des phrases sonores -de mémore-).
artza
 
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