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Message Publié : 05 Mars 2011, 13:20
par Sterd
Le prolétariat international, la seule classe capable de mettre fin au capitalisme et à l’exploitation !


Le texte, ainsi que l'audio et la vidéo sont en ligne

http://www.lutte-ouvriere.org/documents/ar...tional-la-14434


Message Publié : 05 Mars 2011, 20:10
par artza
(Sterd @ samedi 5 mars 2011 à 13:20 a écrit :Le prolétariat international, la seule classe capable de mettre fin au capitalisme et à l’exploitation !


Le texte, ainsi que l'audio et la vidéo sont en ligne

http://www.lutte-ouvriere.org/documents/ar...tional-la-14434

Parfaitement d'actualité, entre les révoltes dans le monde arabe...et les sondages d'ici.

Message Publié : 06 Mars 2011, 18:54
par Puig Antich
a écrit :Mais il y aussi une chose qui crève les yeux dans ces événements, et qui, elle, est beaucoup moins réjouissante : c’est l’absence du prolétariat dans ces révoltes. Non pas son absence physique : il y avait certainement des ouvriers place Tahir au Caire, parmi les manifestants de Tunisie, dans les combats de rue en Lybie. Et même dans le petit royaume de Bahreïn, les travailleurs immigrés philippins ou pakistanais surexploités par les riches familles de magnats du pétrole n’ont peut-être pas été les derniers à descendre dans les rues. Non, ce n’est pas physiquement, mais politiquement que le prolétariat a été absent de ces événements : aucun parti, aucune organisation, n’a fait entendre sa voix, aucun parti, aucune organisation, n’a cherché à définir ou exprimer une politique indépendante pour la classe ouvrière.



Ou pas.

Message Publié : 06 Mars 2011, 21:31
par Jacquemart
:33:

Message Publié : 06 Mars 2011, 21:39
par jedi69
Wesh les amis ?

Bien ou bien ?


@ puig ? De la provoc' ? :halalala:

En tout cas, c'est pas les révoltés qui manquent ce moment ... et l'actualité, c'est sûr nous donnent des arguments à foison ... à nous de faire le lien avec les traditions de luttes des exploités ... oui, de mettre en avant cette impérieuse nécessite, l'indépendance du prolétariat, sa politique diamétralement opposée à la bourgeoisie, au capitalisme.

A propos de ça, il y en a pourquoi ça parle la décolonisation, la trahison des exploités par la bourgeoisie locale ... oui, ça parle le besoin d'unité entre exploité, surtout quand au boulot on se retrouve des prolétaires d'Asie, de Polynésie, d'Afrique, d'Amérique et d'Europe ... ça passe comme une lettre à la poste ... le difficile c'est d'approfondir sur le long terme, en faire des militants, des bolcheviks, des bonnes femmes, des bonshommes cultivés, passionnés des traditions, des livres, films progressiste, et surtout révolutionnaire ... orienté vers le socialisme, le communisme !

A+

Message Publié : 06 Mars 2011, 22:41
par Puig Antich
C'est pas de la provocation. Simplement je ne suis pas d'accord avec cette façon de poser la situation. Il y avait le CCI-T qui voit la révolution prolétarienne partout, puis maintenant LO ne voit le prolétariat nul part. C'est à peine si on reconnaît la présence physique du prolétariat dans un mouvement qui a largement une physionomie prolétarienne (avec le mot " certainement ").

Quand on voit que dans la ville industrielle de Sfax des centaines d'ouvriers et d'étudiants ont empéché le parti Ettadjid (ex-parti communiste, collabo) de tenir meeting, encadrés par des organisations qui se réclament du communisme, on est quand même en droit d'attendre un peu plus d'enthousiasme. De même quand on voit les grèves ouvrières en Egypte, la rapidité hallucinante avec laquelle les syndicats indépendants ont fusionné dans une seule confédération, etc...

Alors oui il n'y a pas le parti communiste révolutionnaire dont nous aurions besoin, ni en Tunisie, ni en Egypte, ni en France. Mais il y a dans ces trois pays et à peu prêt partout autour du monde bien des militants et bien des organisations qui, oui, se posent la question de défendre les intérêts spécifiques de la classe ouvrière et même le programme communiste - avec tout l'écart qu'il y a entre se poser une question et la résoudre. D'autre part, si on considère le mouvement pour la défense des retraites en France - encadré par la gauche bourgeoise et inoffensif - comme un mouvement prolétarien ..... alors comment ne pas considérer comme prolétarien l'explosion des masses prolétarisées au Maghreb ? :blink:

Je me pose sérieusement la question...

Message Publié : 06 Mars 2011, 22:44
par Puig Antich
Enfin bref, j'ai bien aimé la façon dont LO a traité la situation dans la presse et dans ses allocutions diverses pourtant ! Mais ce paragraphe me semble si négatif sur la situation....

Message Publié : 07 Mars 2011, 03:40
par com_71
La création de SOLIDARNOSC en Pologne, c'était la présence politique de la classe ouvrière ?

3 articles sur le monde arabe dans la dernière Lutte de Classe :
http://www.union-communiste.org/?FR-archp-x-x-1-x-x-x.html

Message Publié : 07 Mars 2011, 10:46
par Puig Antich
Non, mais le prolétariat était présent en Pologne, par des luttes répétées, et bien souvent pré-insurrectionnelles, bien avant l'explosion de 1980 - luttes qui avaient un contenu économique mais aussi politique. Solidarnosc c'est autre chose, et si bien des gens ont cru qu'il s'agissait d'une alternative ouvrière, cela prouve seulement qu'ils s'aveuglaient par tout-ce-qui-bougisme. Il n'empêche que ça ne permet pas de conclure à l'inverse à l'absence total du prolétariat, d'une fraction socialiste dans la classe ouvrière, aussi mince soit-elle - et c'est valable pour la Pologne d'il y a tentre ans comme pour le monde arabe d'aujourd'hui.

Message Publié : 07 Mars 2011, 11:06
par artza
(Puig Antich @ lundi 7 mars 2011 à 10:46 a écrit :d'une fraction socialiste dans la classe ouvrière, aussi mince soit-elle

Je ne crois pas que ce soit ça que LO nie.

Ceci dit même ça, ça n'existe pas partout et pas souvent.

La classe ouvrière, en fait une corporation ou les salariés d'une entreprise, peut mener des luttes importantes, très dures, remporter même des succès temporaires sur le terrain revendicatif (salaires...) et ne pas exister politiquement, c'est même depuis des décennies la situation que nous subissons.
Même chose pour les luttes défensives que nous avons connu ces derniers temps, subir les licenciements en grattant un peu plus de fraîche que prévu.

Il peut même arriver que des révolutionnaires jouent exceptionnellement un rôle déterminant dans une lutte sans qu'au final celà change grand chose, c'est à dire sans que l'organisation politique indépendante de la classe ouvrière avance beaucoup.

Ce qui fut le cas partout jusqu'à présent.