Wesh les amis !!!
Bien ou bien ? (samade @ mardi 16 février 2010 à 14:58 a écrit :j ai du mal à comprendre comment plus tard la mobilisation des salariés sera plus importante avec tous les paramètres que le système fabrique pour diviser les salariés :luxemburg:
Quels paramètres ?
Sinon, c'est une vaste question.
Souvent ce sont les mêmes paramètres qui unissent les travailleuses, travailleurs ... les pires : une guerre ... ou les "meilleurs" : élever quelques peu le niveau de vie au travers des salaires ou autre chose, reprise des embauches par exemple ... "la carotte ou le bâton", la corruption ou la répression ... ou des combinaisons, des nuances de tout ça.
Mais l'essentiel c'est pas tellement ça. Il y a eu, il y en a, et il y en aura des mobilisations de salariés, ce qu'il faut c'est un programme politique communiste(ce qu'assène très bien les copains en passant dans les médias et même sur internet :dry: ) et beaucoup plus de militants, de dirigeants, de "bolchéviks" qu'à l'heure actuelle dans ce bled, et surtout à travers le monde pour défendre complètement ce programme. Il y a que comme ça que les mobilisations deviendront des révolutions prolétariennes ... sinon, ça sera encore des émeutes de la faim, des Mai 68 aux 4 coins du monde(ce qui est mieux que rien par ailleurs, vu comment les émeutes se sont propagées, alors si c'était des Mai 68 ? :boxing: ) sans remettre en cause fondamentalement le système, sans renverser la bourgeoisie, sans détruire le capitalisme.
On peut faire une compilation de toutes les mobilisations et les révolutions ouvrières depuis la révolution industrielle, de toutes nos traditions ... les paramètres qui divisent la classe ouvrière à travers la planète sont beaucoup plus élevés aujourd'hui, mais les mêmes paramètres matériels pour les unir et changer la face du monde : industrie, agriculture, urbanisme, transports, communications, éducations, vacances, loisirs des masses laborieuses ... sont beaucoup plus élevés, beaucoup plus conséquent, ils ont fait une classe ouvrière au potentiel, aux capacités beaucoup plus fortes, beaucoup plus puissantes.
Le capitalisme tient sur pas grand chose au final, au manque de quelques militants, dirigeants prolétariens communistes, déterminés, érudits, polyglottes(avec l'immigration mondiale, le potentiel ne manque pas !) de la classe ouvrière mondiale.
A+