articles sur les européennes

Réunions publiques, fêtes et autre...

Message par Ottokar » 13 Mai 2009, 06:36

J'ouvre ici un fil en regroupant les articles parus dans la presse sur nos candidats. Espérons qu'il y en aura beaucoup. Un premier de la Voix du nord :
a écrit :
Actualité Région » Lutte ouvrière : « Continental, Faurecia... Il faut construire une Europe des travailleurs »
mardi 12.05.2009, 04:49 - La Voix du Nord
       
      La liste de Lutte ouvrière (LO), conduite par Éric Pecqueur (deuxième en haut en partant de la gauche), milite pour une Europe sociale des travailleurs. PHOTO PIB La liste de Lutte ouvrière (LO), conduite par Éric Pecqueur (deuxième en haut en partant de la gauche), milite pour une Europe sociale des travailleurs. PHOTO PIB

      Critiquer l'Europe politique actuelle. Tout en s'y trouvant une place. Voici le défi de Lutte ouvrière. Le parti a présenté hier ses candidats régionaux aux européennes, liste menée par Éric Pecqueur, ouvrier à l'usine Toyota de Valenciennes.

      «  Les élections européennes, tout le monde s'en fout. Peut-être à juste titre... » Et hop, voilà, c'est dit. Et cela n'alarme pas plus que ça Éric Pecqueur, qui liste les raisons d'un manque d'intérêt : «  L'Europe n'est qu'une chambre d'enregistrement. Toutes les décisions sont prises par les États. » Et pourtant, LO est décidée à mobiliser le plus possible : «  Voter pour nous aux européennes, c'est dire non aux licenciements. Et dire non au fait qu'on veuille faire payer la crise aux travailleurs. » Mobiliser aussi pour construire «  l'Europe sociale », celle des ouvriers. Et celle qu'appelle de ses voeux LO : «  À ceux qui pensent que cette classe n'existe plus, l'actualité démontre le contraire. On les voit défendre leurs intérêts comme à Faurecia Auchel. Les ouvriers de Continental Clairoix qui ont rejoint leurs collègues allemands, c'est une façon de faire l'Europe des travailleurs ! » LO milite donc pour une Europe qui «  tirerait les acquis vers le haut, avec un salaire minimum au niveau européen ».

      Le parti a prévu deux meetings dans la région : un à Fourmies le 15 mai, le second à Lille le 3 juin. •

      R. R.

      > Outre Éric Pecqueur, quatre anciens conseillers régionaux figurent entre la première et la dixième place de la liste : Nicole Baudrin, Dominique Wailly, Nathalie Hubert et Régis Debliqui.

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Message par Ottokar » 14 Mai 2009, 07:11

nos candidats dans l'Est, sur le site Macommune info
a écrit :Européennes : quatre Francs-Comtois sur la liste de Lutte Ouvrière

Claire Rocher (g) et ses quatre colistiers francs-comtois ©carvy
Le parti de Nathalie Arthaud, qui a succédé à Arlette Laguiller, est en ordre de marche pour les élections européennes du 7 juin.
C’est la tête de liste des cinq régions du Grand Est, Claire Rocher, infirmière à Dijon, qui a présenté ses colistiers à Besançon ce mercredi à l’occasion d’une distribution de tracts. « On défend un programme de lutte qui doit mettre un terme à la dictature des marchés et à la distribution des dividendes aux actionnaires au détriment de tous ceux qui sont laissés sur le carreau », a affirmé la tête de liste.

Avec le NPA et le Front de Gauche, n’y-a-t-il pas une liste, voire deux listes de trop à la gauche du PS ? La question agace… « On dit ce qu’on a à dire, si c’est dit deux fois ou par plusieurs tant mieux », esquive Claire Rocher en précisant que « seule Lutte Ouvrière dénonce vraiment le système ». « Il n’y a pas que du côté de Sarkozy où l’on fait peser la crise sur les pauvres », précise-t-elle sans citer directement ses concurrents les plus proches. Quant à l’Europe, la candidate dijonnaise estime qu’il faut mettre en place des «Etats-Unis socialistes d’Europe pour que les droits sociaux soient alignés sur ceux des pays les plus favorables».

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Message par Ottokar » 17 Mai 2009, 07:19

d'après le sondage du jour, seuls PS, UMP et Modem auraient des élus... A 6 %, le FN ne serait pas sûr d'en avoir et à 5, le NPA n'en aurait pas, sans parler de LO ou du PC qui à 2 ou 4 (dans le sondage) représentent quand même 1,4 et 2,8 unités sur les 70 députés à élire : ça c'est de la démocratie, dis-donc !
a écrit :Européennes: l'UMP en tête devant le PS

Il y a 11 heures

PARIS (AFP) — L'UMP est en tête des intentions de vote pour les élections européennes du 7 juin, avec 28% (+1), devant le PS avec 22% (-3), selon un sondage CSA pour le Parisien à paraître dimanche.

Le MoDem arrive en troisième position avec 13% des voix (+1) suivi d'Europe Ecologie, 10% (inchangé).

Le Front national recueille 6% des voix (-2). La liste Libertas (MPF-CPNT) obtient 5% (inchangé).

A l'extrême gauche, le NPA recueille 5% des intentions de vote (- 2) et la liste Front de Gauche (PC-Parti de Gauche) 4% (+1), Lutte ouvrière obtient 2% (inchangé).

L'Alliance écologique indépendante 2%.

Par ailleurs, 81% des personnes interrogées jugent que la construction européenne a des effets positifs sur les infrastructures (routes..) et 78% sur le préservation de la paix. Seules 34% jugent que l'Europe a des effets positifs sur l'emploi.

Ce sondage a été réalisé par téléphone les 13 et 14 mai au domicile des personnes interrogées. Echantillon national représentatif de 1.003 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué d'après la méthode des quotas. Notice détaillée disponible auprès de la commission nationale des sondages.
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Message par pelon » 17 Mai 2009, 10:15

Europe Ecologie aurait aussi des élus.
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Message par com_71 » 17 Mai 2009, 10:35

(Ottokar @ dimanche 17 mai 2009 à 07:19 a écrit : d'après le sondage du jour, seuls PS, UMP et Modem auraient des élus... A 6 %, le FN ne serait pas sûr d'en avoir et à 5, le NPA n'en aurait pas, sans parler de LO ou du PC

Une moyenne nationale à 7% n'exclut pas, pour le parti obtenant ce résultat, un résultat de circonscription au-dessus de la barre permettant d'avoir un élu.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Lao She » 17 Mai 2009, 12:04

(Ottokar @ dimanche 17 mai 2009 à 07:19 a écrit :d'après le sondage du jour,

Peux-tu mettre le lien vers le site, STP.
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Message par Ottokar » 20 Mai 2009, 07:25

Dans le Progrès de Lyon (c'est bien Lyon, regardez la signature...)
a écrit :

Vincent Goutagny est militant à Lutte ouvrière, syndicaliste chez Toray à Saint-Maurice-de-Beynost et sera en 4e position sur la liste de son parti pour les prochaines élections européennes.

Un peu plus loin sur cette liste menée par Nathalie Arthaud, une enseignante de Vaulx-en-Velin, on trouve aussi Eric Lahy un autre responsable départemental de LO.

Nos deux candidats âgés de 44 et 43 ans ont bien conscience du peu d'intérêt suscité par ces élections dans le grand public. Mais ils aimeraient « que les travailleurs qui « n'ont pas à subir la crise dont ils ne sont pas responsables utilisent ce scrutin pour marquer leur mécontentement ». LO demande une répartition entre tous du travail et pas la diminution des salaires, souhaite la levée des secrets bancaires pour qu'on puisse cerner la réalité des comptes des industriels. Quant au parlement européen en lui-même, Vincent Goutagny note qu'il n'a pas beaucoup de pouvoir et que ce sont les groupes financiers ou économiques qui imposent leur diktat. « Bien sûr nous sommes pour l'unification des peuples, mais ce n'est pas cela qu'on construit. Ce n'est pas l'Europe des Libertés, les droits sont alignés vers le bas, comme à Malte où le droit au divorce n'existe pas ». Sans illusions, LO compte plutôt sur les luttes. « Elles commencent à se faire avec des syndicats de pays différents… » Et en appelle aux victimes de la crise pour qu'ils dénoncent ce système, en exprimant leur colère par le vote.

O.L

une photo avec l'article, qui montre que même les yeux de nos candidats sont rouges...
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Message par Ottokar » 20 Mai 2009, 07:29

Dans Metro :
a écrit :Le parlement européen ne s'intéresse pas au sort des couches populaires"
Nathalie Arthaud, porte parole de LO et tête de liste dans le Sud-est pour les élections européennes a dialogué avec les metronautes.
Nathalie Arthaud

    Repères bios
    Nathalie Arthaud a succédé en décembre dernier à Arlette Laguiller comme porte-parole de Lutte Ouvrière (LO). Née à Romans sur Isère (Drôme) le 23/02/1970, elle est conseillère municipale de Vaulx-en-Velin et enseignante d'économie et de gestion dans un lycée du Rhône. Elle est tête de liste dans le Sud-est pour les élections européennes.

Bonjour à tous.

Sandy : Quel est votre parcours ? D'ou vous est venu votre engagement à LO ?
Bonjour Sandy, j'ai découvert les idées communistes à 18 ans. J'étais révoltée contre la famine dans le monde entre autre et j'avais envie d'agir. Les idées communistes m'ont convaincu qu'il fallait changer tout un système, le système capitaliste, sans quoi rien ne changerait, ni les inégalités, ni le pillage du tiers-monde. Et puis j'ai été convaincue en étudiant les différentes révolutions, dont la révolution française, qu'il était possible que les peuples prennent leur sort en main. C'est pourquoi je suis révolutionnaire.

Act : Quelles sont les aspirations de LO pour ces élections ?
Nous voulons que le maximum d'électeurs votent pour nos listes, que tous ceux qui veulent dénoncer l'économie capitaliste qui est non seulement injuste et inégalitaire mais aussi qui engendre les ravages que l'on connaît aujourd'hui avec l'explosion di chômage, le disent avec nous. Qu'ils expriment leur colère face à la politique de ces grands groupes bancaires et financiers, face à la politique du gouvernement. Et qu'ils expriment leur conviction qu'il faut réorganiser l'économie sur de toutes autres bases.

Gauguin : Ca veut dire quoi être communiste révolutionnaire aujourd'hui ? Qu'est ce cela engage au niveau européen ?
Etre communiste révolutionnaire cela veut dire vouloir réorganiser de fond en comble cette économie qui est basée sur l'exploitation, sur la recherche du profit à court terme et qui fait qu'on est capable de produire des biens de luxe mais que la société n'est pas capable de construire le million de logements qui manque car ce n'est pas rentable pour les capitalistes ! Etre communiste veut dire que l'on souhaite que l'on organise la production pour répondre aux besoins de la population, en se répartissant le travail entre tous, le plus rationnellement possible. Et être révolutionnaire cela signifie être convaincu que cette transformation de toute l'économie, que la mise en commun des grandes banques, des grandes entreprises ne pourra se faire qu'au travers d'un large mouvement social qui entraîne des millions de femmes et d'hommes à prendre leur sort en main comme cela s'est produit au moment de la révolution française puis de la révolution russe.

Terrine : LO a fait campagne pour le non au traité de Lisbonne, n'est ce pas incohérent de vous présenter à la députation européenne ?"
Nous n'avons pas eu à faire campagne contre le traité de Lisbonne puisqu'on ne nous a pas demandé notre avis...mais oui nous sommes contre comme nous l'étions pour la constitution européenne. Nous sommes contre les institutions européennes mais comme nous sommes contre les institutions françaises qui font qu'un président peut se faire élire sur des promesses qu'il ne tient pas sans que l'on puisse le révoquer ! Mais cela ne nous empêche pas de nous exprimer pour autant ! C'est la démocratie...

Martinigion : Etes-vous pour un smic européen ?
Nous sommes pour une harmonisation des salaires en Europe. Entre le smic bulgare, 92 € Et celui du Luxembourg, 1570 €, il y a un rapport de 1 à 17 ! Et les entreprises jouent sur ces inégalités de salaire pour exploiter davantage les salariés et mettre les travailleurs européens en concurrence les uns contre les autres. Nous sommes donc pour une harmonisation par le haut de tous les droits sociaux mais pour cela nous comptons bien plus sur les luttes des travailleurs que sur le parlement européen. En Roumanie, il y a eu par exemple l'année dernière une grève importante des ouvriers de Dacia qui revendiquaient une forte augmentation de salaire au groupe Renault en prenant comme référence les salaires versés en France. Ce sont ces luttes là qui seront porteuses de progrès.

Chat : Pourquoi êtes-vous tête de liste dans le Sud-est ?
Pourquoi ne le serais-je pas ? J'habite à Vaulx-en-Velin et je travaille dans la banlieue lyonnaise et je suis par ailleurs porte parole de LO...

Nolwenn : Vous avez dit à propos du Parlement européen que c'était "un moulin à paroles". Drôle d'idée de vouloir y participer ? Qu'est ce qui vous motive ?
Dans ce moulin à paroles, nous revendiquons les possibilités d'exprimer nous aussi notre parole ! Et d'y être les yeux et les oreilles des travailleurs, de façon à pouvoir avertir les travailleurs des mauvais coups qui s'y préparent et d'y exprimer les intérêts des classes populaires.

Fraida : Vous parlez toujours d'inverser le rapport de force entre les salariés et le patronat, mais ce basculement ne doit-il pas d'abord se faire au niveau national ? Et comment pensez-vous que ce basculement soit possible ?
Sur le rapport de force entre les salariés et le patronat, cela dépend de l'existence de luttes puissantes. Aujourd'hui le grand patronat supprime des emplois, il ferme des entreprises pour sauver ses dividendes ! Plusieurs entreprises proposent même à leurs salariés des baisses de salaires ! Et cela dure depuis des années, à chaque fois il faut que ce soit les travailleurs qui fassent des sacrifices pour qu'une minorité s'enrichisse. Il faut donc les obliger à changer de politique et cela ne peut se faire que si ce grand patronat craint de perdre beaucoup, s'il y a de grandes grèves et des mobilisations massives, comme il y en a eu en 1968 ou en 1936 par exemple. Comment cela pourra-t-il se reproduire ? C'est difficile à dire. Mais on voit des travailleurs qui s'organisent dans certaines entreprises, des travailleurs qui ne se laissent pas faire. Il faudrait que ces luttes isolées et souvent dos au mur se transforment en un mouvement large qui englobe l'ensemble du monde du travail.

Niki : Qu'est ce qui vous distingue du NPA pour ces élections ?
Nous dénonçons des mots d'ordre commun, comme l'interdiction des licenciements, comme la levée du secret bancaire, du secret des affaires...Mais nous avons choisi de nous concentrer sur ces exigences qui sont des mesures vitales aux travailleurs aujourd'hui. Nous avons choisi de populariser des objectifs pour les luttes de demain. Bien d'autres problèmes comme ceux de l'écologie, comme ceux des droits démocratiques sont liés à la capacité du monde du travail de mener ces luttes, c'est pourquoi nous ne développons pas tout un programme écologique comme peut le faire le NPA.

Bulbe : Est-ce qu'Arlette vous chapeaute et vous tuyaute pour préparer ces élections ?
Oui, nous discutons beaucoup, elle me donne des conseils et participe pleinement à la campagne. Mais à LO nous avons l'habitude de travailler collectivement.

Tuquich : L'intégration de la Turquie dans l'Europe vous en dites quoi ?
Si les turcs et le gouvernement turc y sont favorables nous sommes pour. Ne serait-ce que parce que cela faciliterait la vie de centaines de milliers de familles turques qui ont des liens en Allemagne, en France. Il est choquant de voir que pour ce qui est de faire du commerce avec la Turquie, on facilite les choses en mettant en place un partenariat économique mais dès lors qu'il s'agit de donner des droits aux peuples, on refuse !

Truche : Pourquoi n'êtes-vous pas capable de vous unir dans un grand parti d'extrême gauche qui réunirait le NPA et le parti de gauche ?
Le parti de gauche n'a rien d'un parti révolutionnaire ! Il souhaite, comme le parti communiste revenir au pouvoir dans le cadre de cette économie capitaliste et cela ne pourra que déboucher une fois de plus sur un gouvernement qui foulera aux pieds les intérêts des couches populaires. Ces mêmes partis qui ont eu des ministres ont gouverné et ils ont privatisé, fait des économies sur les services publics, ils n'ont pas empêché le grand patronat de fermer des usines, ils ont donc géré loyalement au service des puissances financières et industrielles. Nous sommes en opposition totale avec cette politique ! Quant au NPA il représente une autre tendance d'extrême gauche, il ne se dit plus communiste, alors que nous nous en revendiquons. Nous représentons deux sensibilités différentes d'extrême gauche et cela donne le choix. C'est la richesse de l'extrême gauche et c'est tant mieux car nous n'avons jamais été pour le parti unique ! Quant à s'unir nous le faisons quand c'est vraiment utile, c'est-à-dire dans les luttes.

Jean : Quel accueil recevez vous sur le terrain ?
Nous discutons là où nous travaillons, dans nos quartiers et très peu ont des illusions sur ces élections. Il y a par contre beaucoup de révolte et de sentiment d'injuste face aux licenciements, au chômage partiel, face à la misère qui monte alors qu'à l'autre pôle de la société tout le monde se rend compte que l'argent continue de couler à flots.

Soso : Comment sentez vous cette campagne ?
Pour l'instant elle n'intéresse pas beaucoup. Mais comment pourrait-on le reprocher ? Le parlement européen passe des heures et des heures à discuter des affaires des entreprises, des règles de concurrence...mais il ne s'intéresse pas au sort des couches populaires !

Merci à tous. Je donne RDV à tous ceux qui voudraient continuer la discussion à la fête annuelle de LO à Presles le 30,31 mai et 1er juin. Le programme est disponible sur notre site :
http:www.lutte-ouvriere.org
A bientôt j'espère.

et une photo aussi :
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Message par Ottokar » 20 Mai 2009, 08:04

Dans la Voix du Nord édition de Fourmies
a écrit :Fourmies
Éric Pecqueur (LO) milite pour l'union, celle des travailleurs

Le candidat de Lutte ouvrière (LO), Éric Pecqueur, aux élections européennes du 7 juin, s'est arrêté à Fourmies, le week-end dernier.

À la Maison des associations, en présence des représentants locaux de LO, Marie-Claude Rondeaux et Jean-Charles Cournut, le candidat du parti, Éric Pecqueur, était venu rencontrer les militants en vu des élections européennes du 7 juin dont il est la tête de liste. Dans son message, M. Pecqueur a stigmatisé « la bourgeoisie qui est à l'origine de la crise actuelle » : « Il y a, dans l'Union européenne, 20 millions de chômeurs et la situation va s'aggraver ». À qui la faute ? « Le capitalisme détruit tout sur son passage car il tire vers le bas. Derrière lui se cachent des grands groupes industriels qui exercent une dictature ils sont devenus plus puissants que les politiques . » M. Pecqueur s'en est pris aussi aux diverses législations européennes, preuve que l'union n'existe pas : « Les droits sociaux ne sont pas harmonisés alors qu'il faudrait se hisser vers la meilleure loi en vigueur. Pour exemple, il y a, pour le SMIC - quand il en y a un ! -, un rapport de 1 à 17. Il faut réorganiser l'économie pour les besoins de tous au lieu qu'elle serve quelques privilégiés  ».

Pour M. Pecqueur, voter LO est donc « la solution car c'est le seul parti qui représente la classe ouvrière et qui propose d'interdire les licenciements et de redistribuer les profits  ». Et quand un habitant s'inquiète justement de la « paupérisation de la classe moyenne », le candidat de LO répond « que la lutte des classes n'a jamais été aussi d'actualité », tout en promettant « le grand soir » : «  L'union fera un jour notre force pour démonter les trusts nous sommes 210 millions de prolétaires en Europe et quand nous nous lèverons pour imposer nos droits, il faudra être prêts car ça va faire mal  ».

Une photo bien sûr
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Message par Ottokar » 20 Mai 2009, 08:12

Dans les dernières nouvelles d'Alsace (Photo de Nathalie avec Claire Rocher, tête de liste de ce grand Est, de Strasbourg à Reims en passant par Dijon et la Lorraine, avec ses sabots don daine o-o-oooh)
a écrit :Européennes En finir avec la « dictature des financiers »
Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte ouvrière et au second plan, Claire Rocher, tête de liste dans l’Est. Photo Dominique Gutekunst

Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte ouvrière, a tenu son premier meeting hier après-midi, à Strasbourg, dans le cadre des élections européennes, en soutien à la liste de la Région Est, conduite par une infirmière du CHU de Dijon, Claire Rocher.

À l’heure d’une « crise sans précédent qui se solde par des fermetures d’entreprise, du chômage partiel, et, fait relativement nouveau, des baisses de salaires, ce sont les travailleurs qui payent alors que les grands groupes sauvent leurs profits. Le phénomène se répète à l’échelle européenne » a fustigé Nathalie Artaud, en présence de Roland Robert, 6e sur la liste de la circonscription Est.
« Qu’a fait le Parlement pour les travailleurs ? », s’est interrogé cet ouvrier de General Motors et militant de longue date. Et Nathalie Arthaud d’appeler à une nouvelle réorganisation économique, débarrassée de la « dictature des financiers » et de la « sacro-sainte loi des profits ». « À part harmoniser les règles pour les capitalistes, qu’a fait l’Europe ? Elle ne s’est jamais penchée sur les classes populaires. Elle n’a rien fait sur les droits des femmes, par exemple pour l’avortement, ni sur les droits sociaux », a condamné le chef de file, en espérant que les classes ouvrières profitent de ce scrutin pour exprimer leur colère.

« Double peine pour les travailleurs »

« La crise va être payée deux fois , a averti le leader de L.O. Après les licenciements, le gouvernement va nous faire payer davantage d’impôts ou réduire les services publics ». « C’est une double peine, a dénoncé Claire Rocher. Qui va subir la dégradation des services publics ? Ce ne sont pas les riches, qui peuvent se payer des cliniques ou des écoles privées pour leurs enfants ! »
Lutte ouvrière organise aussi une réunion publique le 26 mai, à Mulhouse, en présence des deux colistiers haut-rhinois, Aimé Sense et Nathalie Mulot.
V. B.

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