Vive les caravanes permanentes !

[Zimer]

En ces temps de crise, une trentaine de militants de Lutte Ouvrière quadrillaient la rue des Clefs hier pour aller à la rencontre de la population.

Tente devant la mairie, drapeaux aux couleurs de Lutte ouvrière… Une trentaine de militants du parti trotskistes venus de tout le département quadrillaient hier la rue des Clefs à Colmar, pour aller au contact des passants et distribuer tracts et journaux. « On va à la rencontre des gens, pour discuter de l’actualité des idées communistes », explique Christian Rousset, responsable de Lutte ouvrière à Colmar. Une réunion publique sur ce thème aura d’ailleurs lieu le 20 mars à Strasbourg. « Ce ne sont pas des idées périmées, loin de là. Ce qui est périmé, c’est de croire que le capitalisme peut être réparé. »
Le contexte de crise donne évidemment plus d’échos aux idées portées par le parti trotskiste : « C’est vrai que les gens sont plus sensibles à nos idées, reconnaît Christian Rousset. Après les milliards donnés aux banques, le montant des dividendes versés à aux actionnaires choque beaucoup de gens. Ils nous disent qu’on ne peut pas continuer comme ça, avec cette logique de profits. »
Selon lui, les militants nouent « des contacts intéressants » : « Les gens sont contents de voir que des militants conservent une volonté de lutte sociale. Ce qui se passe en Guadeloupe montre que c’est possible. Cela redonne aux gens envie de se battre. »

Y aller

« Face à la faillite du système capitaliste, actualité du communisme », vendredi 20 mars à la maison des associations, place des Orphelins à Strasbourg. Réunion publique avec Nathalie Arthaud et Arlette Laguiller, dimanche 29 mars à 17 h, salle Sainte-Geneviève à Mulhouse. Contact : Christian Rousset au 06.85.47.61.56.

C.T

Alsace info

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[Sterd]

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Vitry-le-François
[b]Éparpillés aux quatre coins de la place d'Armes, les militants de Lutte ouvrière n'ont pas cessé de tracter toute la journée d'hier.[/b]
Banderoles, drapeaux rouges, affiches, tracts, toute la panoplie était de sortie dès le matin.
« Nous allons au contact de la population. Après Reims, nous voici à Vitry-le-François. On fait ça pour dire ce que l'on pense de la politique actuelle », signalait le porte-parole régional, Thomas Rose.
Inquiétude des salariés de Nobel et Bigard
Une vingtaine de militants sont ainsi allés à la rencontre des Vitryats. Ce qu'il en ressort : une grande inquiétude du côté des salariés. « Des camarades ont discuté avec des employés de chez Nobel plastiques et de Bigard. Aucun d'entre eux ne se sent protégé. Nous, on se bat justement pour que les emplois soient sauvegardés », expliquait Thomas Rose.
Aujourd'hui, les militants de Lutte ouvrière déplieront leurs drapeaux rouges à Charleville-Mézières dans les Ardennes, un secteur également très touché par les fermetures d'usines et les licenciements.
M.B. [/quote]

[Ottokar]

A La Rochelle :

Lutte Ouvrière : journée d'information mardi 24 février à La Rochelle. Les militants de Lutte Ouvrière en Charente-Maritime invitent à discuter de la situation sociale. Cette action de sensibilisation s'inscrit dans le droit-fil du succès de la mobilisation du 29 janvier dernier et des revendications de nombreuses catégories de citoyens fragilisés par la crise et peu convaincus par l'efficacité des réformes mises en oeuvre par le gouvernement de Nicolas Sarkozy. Lutte ouvrière précise dans son communiqué que cette action fait aussi écho à la mobilisation des salariés en Guadeloupe et en Martinique. Comment et à qui "faire payer la crise" ? Quel contrôle exercer sur les aides de l'État aux entreprises et aux banques ? Vous pouvez échanger et confronter vos idées avec celles des militants de Lutte ouvrière de 10h à 12h et de 15h30 à 17h30 en face de la Grosse horologe sur le Vieux Port de La Rochelle.

[Ottokar]

article aigre-doux dans l'Aisne

Saint-Quentin
Lutte ouvrière bat le pavé

Une vingtaine de militants, venus surtout de la région parisienne, ont battu le pavé dans plusieurs quartiers.
À l'approche des élections européennes, les partis politiques se font de plus en plus présents. En cette fin de semaine, la cité des Pastels a été investie par le parti d'extrême gauche Lutte ouvrière.

Manquant sans doute de militant dans l'Aisne et le Nord, et particulièrement dans le Saint-Quentinois, une vingtaine de militants de la région parisienne étaient venus en renfort pour battre le pavé durant trois jours. Après Fourmies (Nord) et Laon, ce fut au tour de Saint-Quentin d'accueillir vendredi ces sympathisants. Ils étaient ainsi présents dans plusieurs quartiers et notamment dans le centre-ville toute la journée. L'occasion aussi pour eux d'annoncer aux Saint-Quentinois la candidature d'Anne Zanditénas, conseillère municipale de l'opposition à Saint-Quentin, aux élections européennes de juin.
Plusieurs meetings sont programmés dans le département pour rencontrer les électeurs. Anne Zandinétas sera ainsi présente le samedi 13 mars à 18 heures à la salle Paringault.

[Sterd]

Paris Normandie

Avis de tempête sociale

La lutte ouvrière, même en période de crise, n'empêche pas la bonne humeur pour rencontrer les habitants

OISSEL. Dans le contexte de difficultés sociales, les militants de Lutte ouvrière vont à la rencontre des Osseliens.

«La coupe est pleine, méfions-nous de la goutte qui fera tout déborder », semble dire les militants de Lutte ouvrière (LO). Place de la Paix en centre-ville, comme en d'autres points d'Oissel, Pascal Le Manach, porte parole LO de Haute-Normandie et élu au conseil municipal de la ville, et ses collègues se sont entretenus récemment avec les habitants pour faire le point sur la situation économique en France : « Les gens en ont assez de tout ce qui se passe en ce moment. Le balayage du personnel dans les entreprises est trop facile. Le chômage augmente, les suppressions de postes dans les hôpitaux progressent également. C'est n'importe quoi ! »

Dans l'attente du 19 mars
« Trop de balayage, trop de licenciements, trop de beaucoup de choses, face aux profits réalisés par les grosses structures », LO prône, purement et simplement, une interdiction de licenciements : « Pourquoi licencier, alors que de très grosses entreprises réalisent, ce qui n'est pas un secret, de supers bénéfices. Ce sont toujours les mêmes qui empochent ». Dans la rue, les habitants n'ont pas oublié les avancées de Mai 68 : « Si le gouvernement attend un nouveau Mai 68, qu'il ne s'impatiente pas trop, il fait ce qu'il faut pour qu'on y arrive », explique agacé un passant.
Toute la journée de cette rencontre, les sujets abordés ont tourné autour du pouvoir d'achat en régression, de la manifestation du 29 janvier et de l'attente de celle du 19 mars : « Les gens attendent de ce 19 mars, une grande grève générale, un véritable et très fort coup de semonce pour le chef de l'Etat. Sa popularité est en baisse, ce qui prouve bien un manque de confiance général ».

Article paru le : 5 mars 2009

[Ottokar]

une photo illustre cet article haut normand (ou bas normand je ne sais jamais, vivement qu'on les réunifie, pour me simplifier la vie !). On reconnait derrière (le deuxième à gauche) l'élu LO de la commune. Avec de bons yeux car la photo est petite...

[com_71]

ah ?

[Ottokar]

me serais-je trompé ? ce n'est pas lui l'élu de Oissel, ancien conseiller régional LO ? ou alors la photo et trop petite et on n'y voit rien ?

[Sterd]

ah ?

Mieux

Dit donc, ça rigole bien en Haute Normandie, moi mes caravanes elles sont toutes tristes. :(

[Casimirowski]

L'élu est le deuxième à partir de la droite.