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Message Publié : 06 Fév 2009, 16:57
par com_71
(communiqué LO a écrit :05/02/2009 - Après les déclarations de Sarkozy

    Ceux parmi les travailleurs, les chômeurs, les retraités, qui n’attendaient rien du discours de Sarkozy ce soir n’auront pas été déçus. Sarkozy n’avait rien à leur dire, si ce n’est quelques mots hypocrites de compassion. En une heure et demie, il n’a cessé de défendre la politique qui est celle de son gouvernement avant et depuis la crise : tout pour les riches, tout pour les banquiers, pour les patrons des grandes entreprises, et rien pour les travailleurs.
    Il a tenté de présenter la crise comme un malheur venu d’ailleurs, des Etats-Unis, qui frappe tout le pays et qui ne pourrait être surmonté qu’à condition de se serrer les coudes. Mais c’est la classe capitaliste et son système économique qui porte l’entière responsabilité de la crise, pas les travailleurs ! Et c’est pourtant aux travailleurs que le gouvernement en fait payer le prix, pendant que le patronat et les banquiers encaissent les aides de l’Etat.
    Sarkozy gouverne en fonction de l’intérêt des groupes financiers et industriels. Il ne changera de politique que contraint et forcé par une réaction massive du monde du travail.
    La responsabilité des organisations syndicales est de tirer du discours de Sarkozy la conclusion qui s’impose, de refuser de se laisser berner par la promesse d’une rencontre le 18 février et d’appeler à une nouvelle journée de grèves et de manifestations. Il faut que le mouvement s’élargisse, s’approfondisse et acquière la force nécessaire pour déboucher sur la grève générale jusqu’à satisfaction des exigences du monde du travail à un salaire qui permette de vivre et à un emploi garanti quitte à répartir le travail entre tous. Seule une mobilisation croissante allant vers la grève générale peut faire céder le grand patronat et le gouvernement.
    Le 5 février 2009
    Nathalie Arthaud
    Arlette Laguiller

Message Publié : 06 Fév 2009, 18:17
par Vérié
Je suis surpris que le communiqué ne dénonce pas la seule mesure concrète : un nouveau cadeau aux patrons avec la suppression de la taxe profesionnelle.

Message Publié : 06 Fév 2009, 18:21
par com_71
(Vérié @ vendredi 6 février 2009 à 18:17 a écrit : Je suis surpris que le communiqué ne dénonce pas la seule mesure concrète : un nouveau cadeau aux patrons avec la suppression de la taxe profesionnelle.

Concrète on verra, mais très décalée dans le temps c'est sûr, il dit 2010, probablement donc sur l'imposition 2010, donc application en 2011 ?

Message Publié : 06 Fév 2009, 18:27
par Vérié
(com_71 @ vendredi 6 février 2009 à 18:21 a écrit :
(Vérié @ vendredi 6 février 2009 à 18:17 a écrit : Je suis surpris que le communiqué ne dénonce pas la seule mesure concrète : un nouveau cadeau aux patrons avec la suppression de la taxe profesionnelle.

Concrète on verra, mais très décalée dans le temps c'est sûr, il dit 2010, probablement donc sur l'imposition 2010, donc application en 2011 ?

En effet, d'ailleurs un patron interviewé après l'émission se plaignait de ce décalage. "Quand un bateau coule, c'est tout de suite qu'il faut pomper". Mais Parisot et le CGPME se sont bruyamment félicités de cette annonce.

Message Publié : 06 Fév 2009, 18:33
par artza
Les patrons par ci les patrons par là.

Les patrons dont les caisses sont pleines!

C'est vite dit.

Il y a bien des petits patrons qui peuvent avoir bien des difficultés en ce moment comme Vérié le rappelait ailleurs.

Nathalie et Arlette ont peut-être été attentives à la critique de Vérié et ont fait attention à ne pas recommencer la malheureuse erreur de J-P Mercier :roll:


Message Publié : 06 Fév 2009, 21:34
par com_71
(communiqué a écrit : Lutte Ouvrière - Appel à une mobilisation croissante allant vers la grève générale !

Lutte Ouvrière - 06/02/2009 10:25:00

Ceux parmi les travailleurs, les chômeurs, les retraités, qui n'attendaient rien du discours de Sarkozy n'auront pas été déçus. Sarkozy n'avait rien à leur dire, si ce n'est quelques mots hypocrites de compassion. En une heure et demie, il n'a cessé de défendre la politique qui est celle de son gouvernement avant et depuis la crise : tout pour les riches, tout pour les banquiers, pour les patrons des grandes entreprises, et rien pour les travailleurs.

Il a tenté de présenter la crise comme un malheur venu d'ailleurs, des Etats-Unis, qui frappe tout le pays et qui ne pourrait être surmonté qu'à condition de se serrer les coudes. Mais c'est la classe capitaliste et son système économique qui porte l'entière responsabilité de la crise, pas les travailleurs ! Et c'est pourtant aux travailleurs que le gouvernement en fait payer le prix, pendant que le patronat et les banquiers encaissent les aides de l'Etat.

Sarkozy gouverne en fonction de l'intérêt des groupes financiers et industriels. Il ne changera de politique que contraint et forcé par une réaction massive du monde du travail.

La responsabilité des organisations syndicales est de tirer du discours de Sarkozy la conclusion qui s'impose, de refuser de se laisser berner par la promesse d'une rencontre le 18 février et d'appeler à une nouvelle journée de grèves et de manifestations. Il faut que le mouvement s'élargisse, s'approfondisse et acquière la force nécessaire pour déboucher sur la grève générale jusqu'à satisfaction des exigences du monde du travail à un salaire qui permette de vivre et à un emploi garanti quitte à répartir le travail entre tous. Seule une mobilisation croissante allant vers la grève générale peut faire céder le grand patronat et le gouvernement.