les meetings de Nathalie et Arlette

Réunions publiques, fêtes et autre...

Message par Ottokar » 13 Mars 2009, 07:47

deuxième article sur le meeting de Lille dans la Voix du Nord.
a écrit :Lutte ouvrière : une envie de grève générale

jeudi 12.03.2009, 04:51 - La Voix du Nord

Nathalie Arthaud en compagnie d'Éric Pecqueur qui conduira la liste LO aux européennes dans la région.PH. PATRICK JAMES

Au sein de Lutte ouvrière, on pratique le changement dans la continuité. Nouvelle numéro 1, Nathalie Arthaud était hier soir à Lille au côté... d'Arlette Laguiller.

Des agriculteurs en colère, des enseignants mécontents (lire ci-contre et ci-dessus)... et des militants de Lutte ouvrière que les mouvements sociaux, même émiettés, confortent dans leurs analyses. « Le mécontentement est général, pas un secteur n'est épargné, dans le privé comme dans le public, on veut faire reculer les travailleurs », résume Nathalie Arthaud. La jeune prof lyonnaise attend avec impatience les cortèges unitaires du 19 mars : « On sera tous ensemble, il faudrait que tout converge vers une grève générale illimitée. » Comme aux Antilles ? « Bien sûr, ici aussi on a besoin de deux cents euros d'augmentation. » Quand le chef de l'État évoque une refondation et une moralisation du capitalisme, Nathalie Arthaud est partagée entre la colère et l'humour. « Ce sont des mots en l'air. Vous croyez vraiment que Sarkozy va interdire les suppressions d'emploi chez Total ? Ce serait moral pourtant ! » La crise et son cortège de licenciements lui donnent des munitions. « Je suis passée à Auchel chez Faurecia, une filiale de PSA qui licencie après avoir empoché les aides publiques et on a appris la fermeture de Continental dans l'Oise avec 1 120 salariés sur le carreau (lire page 31).

» Sa campagne pour les européennes, Lutte ouvrière la mène en solo avec une priorité : l'interdiction des licenciements. Sans illusions, mais pas sans convictions. •

DOMINIQUE SERRA
Ottokar
 
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Message par nicoestla » 13 Mars 2009, 08:12

(Ottokar @ jeudi 12 mars 2009 à 09:44 a écrit :un article dans Politis
a écrit :
jeudi 12 mars 2009

Trotskiste tendance Georges Marchais Nathalie Arthaud est une iconoclaste : « L’économie communiste, c’est l’avenir de la société. » La nouvelle porte-parole de LO, organisation qui ne veut ni refonder ni moraliser le capitalisme mais le « détruire », estime que « le bilan de l’économie planifiée et collectivisée qui a été expérimentée en Union soviétique est globalement positif ». Professeur d’économie (...)


pour la suite, faut payer, mais vu le début, j'ai pas très envie...


Tu aurais pu payer pour nous faire profiter gratuitement de l'article !
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Message par Ottokar » 13 Mars 2009, 08:37

:D C'est juste !
Mais j'espérais qu'il y aurait des abonnés parmi nous...
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Message par jedi69 » 17 Mars 2009, 14:22

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?


Bon, je sais pas si ça se fait ...

En ce moment, elle passe aux alentour dans la région, s'il y en a qui partent de Lyon(en voiture ou avec des réductions sncf) ... ça me dirait bien d'y aller ... faites moi signe ... :wub:

# GRENOBLE, mardi 17 mars 2009 à 18h30
Espace Saint-Martin - 93, cours Berriat - Arrêt des trams A et B Saint-Bruno

# LYON, mercredi 18 mars 2009 à 20h00
Mairie du 6e - Salle Victor-Hugo - 33, rue Bossuet - Métro Masséna

# DIJON, vendredi 20 mars 2009 à 20h00
Château des Fleurs - 156, boulevard Michelet - Marseille 8e - Métro Rond-Point-du-Prado

# CLERMONT-FERRAND, vendredi 27 mars 2009 à 20h00
Maison du Peuple - Place de la Liberté

En fait, les transports en commun serait gratuit, j'irais au 4 coins de l'hexagone ... voire plus loin encore, surtout plus loin encore ... des meetings polyglottes :hinhin:

A+
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Message par rudy » 19 Mars 2009, 18:23

le daupniné libéré du 18 mars 09
a écrit :


Ouvrant le meeting de Lutte Ouvrière (LO) à l'Espace Saint-Martin, Chantal Gomez, candidate de Lutte Ouvrière aux élections européennes du 7 juin, l'a dit comme elle le pense : « Il est inadmissible que les centrales syndicales n'annoncent pas clairement une stratégie de mobilisation ».
Certes, « ce 19 mars doit être une nouvelle étape ; mais une nouvelle étape pour aller où ? » D'autant que « les travailleurs antillais donnent un exemple à tous. C'est par la grève générale qu'on fera reculer le patronat ».
Arlette Laguiller, simple militante aujourd'hui mais figure emblématique de l'organisation trotskyste, monte alors à la tribune et déroule un long cours d'économie politique. Qui pourrait (presque...) laisser penser qu'on est plus dans un mouvement d'éducation populaire que dans une organisation politique.
La conclusion de la démonstration est sans équivoque : « Nous nous revendiquons du marxisme dont les idées fondamentales ont gardé toute leur actualité ».
Et la nouvelle porte-parole nationale, Nathalie Arthaud, ne peut que reprendre, en le revendiquant fièrement, le « Travailleuses, travailleurs ! » de son prédécesseur. 
« On ne veut pas alimenter la confusion »
Fustigeant celles et ceux qui auraient confondu le communisme avec « la dégénérescence de l'appareil bureaucratique stalinien », elle en appelle à « une force révolutionnaire pour faire disparaître le capitalisme ».
La constitution de cette force va donc passer par les élections européennes. Auxquelles Lutte Ouvrière, alliée en 1999 à la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), se présentera seule. La LCR a-t-elle donnée naissance au Nouveau parti anticapitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot ? « Il y a dans ce NPA, qui est récent, une branche altermondialiste et une branche anarchiste qui sont anticommunistes. On a une politique à défendre, on ne veut pas diluer le programme de défense des travailleurs ».
Il n'y aura donc pas d'alliance dans la mesure où « on ne veut pas alimenter la confusion ».
Dans l'immédiat, « le 19 mars ne doit pas être isolé ; ce doit être un tremplin. Il faut aller vers la grève générale comme en Martinique et à la Guadeloupe ». Le but avoué restant d'obtenir « l'interdiction des licenciements, et pas seulement dans les entreprises qui font du profit ! »



Philippe GONNET

rudy
 
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Message par Ottokar » 02 Avr 2009, 08:35

L'Union de Reims :
a écrit :Européennes / Lutte ouvrière
Nathalie Arthaud : « L'État a choisi le camp des patrons »

« Si l'État veut résorber le chômage, il n'a qu'à faire les grands travaux lui-même. »

« L'avenir est la destruction du capitalisme », assène la porte-parole de Lutte ouvrière. Nathalie Arthaud anime un meeting de sa campagne européenne ce soir à Reims.
Le Mur de Berlin est tombé, le capitalisme est en crise. Par quoi remplacez-vous les modèles libéraux et communistes ?

Ce n'est pas le communisme qui s'est effondré mais la dictature bureaucratique. L'Union soviétique de Staline, ce n'était pas le communisme. Malgré tout, ce système a permis un incontestable essor industriel et réussi des prouesses scientifiques et techniques. Rien de tel ne s'est produit en Inde ou au Brésil.

C'est quand même difficile de défendre un système qui a tellement échoué !

Les dictatures, ce n'est pas l'apanage de l'Union soviétique. L'époque qui a vu Staline établir sa dictature était aussi celle où Hitler a installé la sienne dans un des pays capitalistes les plus civilisés. Il en existe aussi aujourd'hui dans certains pays d'Afrique qui ont pourtant d'excellentes relations avec la France qui, elle, fait la différence entre régime politique et système économique. Pour nous, l'expérience soviétique n'est donc pas un modèle mais elle a eu le mérite d'exister, sans le marché, sans la course au profit…

La dictature bureaucratique que vous dénoncez n'est-elle pas inhérente à l'étatisation de la production que vous défendez ?

Je ne le crois pas. Ce qui est révélateur dans la crise actuelle, c'est la demande de plus d'État de la part des grandes entreprises ou des banques. C'est bien la preuve que le marché, la concurrence ont des limites dénoncées par les capitalistes eux-mêmes. La gratuité des services publics ne doit pas être limitée à la santé, à l'éducation, à la protection sociale mais être étendue au logement, aux transports, au système bancaire et aux grands trusts qui, actuellement, orientent toute l'économie générale, y compris l'activité des PME. Et la production doit être adaptée à la demande de la population.

Pour financer tout cela, où trouvez-vous l'argent ?

De l'argent il y en a. Regardez tous ces milliards qui se sont envolés et qui n'ont pas été investis dans la production. Il y a un effroyable gâchis de richesses. On préfère mettre les gens au chômage y compris en les payant, plutôt que de les employer avec un salaire correct.

Qu'est-ce qui ne vous convient pas dans le fonctionnement de l'Union européenne ?

Elle est construite intégralement pour satisfaire les petites et grandes affaires des capitalistes. Mais ce n'est pas une Europe humaine. Même si elle fait disparaître les frontières en son sein, elle construit des murs infranchissables autour d'elle. L'Europe est devenue une forteresse qu'illustre la politique d'immigration de la France contre les clandestins.

Et pourtant, vous voulez élargir l'UE à la Turquie, un régime capitaliste aussi !

Aucun pays n'échappe à la logique du marché. Je ne dis pas que l'adhésion de la Turquie à l'UE améliorerait miraculeusement le sort des travailleurs turcs, mais la refuser, c'est les priver de droits supplémentaires.

Le plan de relance français est insuffisant, selon vous. Pourquoi ?

Au nom de l'emploi, on donne toujours l'argent au patronat. Si l'État veut vraiment résorber le chômage, il n'a qu'à faire les grands travaux lui-même sans passer par des bétonneurs qui vont prélever leurs dîmes sans garantir des embauches. L'État a choisi son camp, celui des plus gros.

Aider les banques, n'est-ce pas aussi soutenir l'activité ?

Non. Cet argent-là n'est pas utilisé pour prêter aux ménages qui veulent acheter un bien immobilier et se heurtent à des taux d'intérêt élevés, encore moins aux petites entreprises confrontées au refus des banques, lesquelles veulent continuer à mener leurs affaires sans prendre de risques.

Quelles sont vos solutions pour sortir de la crise ?

Personne n'a de prise sur l'économie, pas même les dirigeants du monde. Mais des solutions, Lutte ouvrière en a pour que ce ne soit pas les travailleurs qui en paient les pots cassés. L'avenir passe par la destruction d'un capitalisme totalement dérégulé, sans chef d'orchestre.

Il faut donc revenir sur le système de la démocratie élective ?

Certainement pas, mais dans la démocratie actuelle, aucun vote, même massif ne peut mettre en cause la décision d'un patron ou d'un conseil d'administration. Ce n'est pas par un vote que les travailleurs de Faurecia ou de Valéo peuvent défendre leur emploi. Les propriétaires et les actionnaires ne sont pas élus. Ils exercent pourtant un pouvoir absolu sur leur entreprise et bouleversent la vie des salariés qu'ils licencient.
Recueilli par Gilles Grandpierre
(*) Ce soir à 20 h 30, salle François-Mauriac (Croix-Rouge) à Reims.
Ottokar
 
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Message par Ottokar » 05 Avr 2009, 08:33

Dans le Bien Public de Dijon :
Deux photos illustrent l'article : user posted image et user posted image
a écrit :L'interview du dimanche
Nathalie Arthaud

Porte-parole de Lutte ouvrière, Nathalie Arthaud s'est exprimée au lendemain des manifestations du 19 mars. A ses côtés, Arlette Laguiller, symbole d'un combat politique de plus de 40 ans.

L e Bien public. - Outre la réunion publique, quelle est la raison de votre présence à Dijon ?

Nathalie Arthaud. - Nous profitons du meeting* pour présenter les candidats de la région pour les élections européennes du 7 juin et Claire Rocher, qui conduit la liste pour la circonscription du Grand Est.

LBP. - Quel commentaire apportez-vous au lendemain des manifestations et de ce mouvement social qui semble s'amplifier ?
N. A. - Cette journée de grève et de manifestations du 19 mars a été une réussite, un grand succès puisque la mobilisation a été plus suivie que le 29 janvier. Ça veut dire qu'il y a des travailleurs qui n'étaient pas en grève le 29 janvier et qui l'ont été le 19 mars. On a vu dans les cortèges beaucoup de travailleurs du privé. Et même de petites entreprises.

LBP. - Comment expliquez-vous cela ?
N. A. - Ça montre que le mouvement s'élargit à de nouvelles couches de travailleurs et qu'on franchit une étape. Nous pensons qu'il faut continuer sur cette même lancée, il faudra d'autres journées de façon à ce que le patronat et le gouvernement craignent une véritable mobilisation d'ensemble et cèdent face à ça. Il faut donc montrer de la détermination et ne pas se satisfaire d'une journée isolée.

LBP. - Que vous inspire la polémique sur les parachutes dorés et les bonus ?
N. A. - Le patronat, finalement, c'est lui qui convainc les travailleurs à se mobiliser, à se mettre en colère et à se lever contre sa politique. Il se conduit de façon extrêmement provocante. Ces dernières semaines, il y a eu l'annonce de la fermeture de l'usine Continental à Compiègne, avec 1 102 salariés (...) Pour nous, c'est une véritable provocation, d'autant plus que cette entreprise fait des bénéfices - 27 millions encore l'année dernière.


« Nous sommes pour une transformation radicale de la société »


Et là, à Dijon, il y a aussi un bon exemple : la capacité du patronat à la provocation avec Amora. Quand les travailleurs demandent leur dû, pour partir en continuant de vivre, pour conserver un logement et pour se retourner, dans la période actuelle, on les méprise. Quand on est mis dehors, où est-ce qu'on peut retrouver du boulot ?

LBP. - Il y a eu plusieurs piquets de grève chez Amora...
N. A. - Oui, c'est ce patronat qui indigne, soulève la colère et déclenche des luttes. Et quand on entend Fillon dire qu'il n'y a plus rien dans les caisses pour augmenter les salaires, pour augmenter le pouvoir d'achat, pour augmenter les petites pensions des retraités, c'est quand même quelque chose de choquant. Ces caisses justement, elles ont quand même été vidées ! Et le gouvernement a pris des milliards dans ces caisses pour se porter aux secours des plus riches, des banques. Aujourd'hui, on vient nous dire qu'il n'y a plus rien alors que pour les travailleurs, c'est une question vitale.

LBP. - Il y a donc nécessité pour vous de poursuivre le mouvement social ?
N. A. - Cette mobilisation est le fruit de cette politique-là. Le gouvernement et le patronat veulent faire payer le prix de la crise aux travailleurs. J'espère qu'il y aura d'autres journées et que cette mobilisation ne va pas s'arrêter en si bon chemin.

LBP. - On a vu un peu partout en France certains élus du Parti socialiste se faire chahuter dans les manifestations. Il faut s'en inquiéter ?
N. A. - Je pense que le Parti socialiste a beaucoup déçu quand il était au pouvoir. Ses divisions internes et ses luttes intestines continuent de décevoir ceux qui pensent qu'il pourrait être une solution. C'est vrai que ça contribue à les mettre en colère. Maintenant, nos espoirs, on ne les met pas dans la capacité du Parti socialiste ni de s'opposer au gouvernement ni de revenir au pouvoir. On n'a pas d'illusions là-dessus. On sait que pour renverser le rapport de forces, il faudra bien autre chose que de trouver une tête dans le Parti socialiste qui soit capable de parvenir à la présidence de la République. Il faudra une mobilisation d'envergure, parce que c'est un bras de fer. Le patronat, ça fait 20 ans qu'il ne lâche rien et qu'il reprend tout aux travailleurs. On a imposé la précarité presque à tout le monde.

LBP. - Qu'est-ce qui vous différencie du NPA d'Olivier Besancenot ?
N. A. - Notre politique, c'est quoi ? Nous sommes pour une transformation radicale de la société. Cette minorité qui détient les leviers de l'économie, ces grands groupes, ces grands actionnaires nous emmènent dans le mur. C'est elle qui est responsable de la catastrophe actuelle. Nous pensons qu'il faudrait renverser cette minorité qui dirige, qu'il faudrait que les travailleurs qui produisent prennent les rênes de cette économie. Que nos capacités de production soient mises au service des besoins des gens, que les bras qui sont aujourd'hui mis au chômage soient utilisés pour construire des logements, pour développer l'éducation, la santé pour tous. C'est le programme communiste révolutionnaire. On essaie de convaincre, de rassembler des militants qui se reconnaissent dans ce programme.


Européennes : « Tout est fait dans la loi pour éliminer les petits courants »


Le NPA a une autre démarche. Il essaie de rassembler au-delà de ceux qui peuvent se sentir communiste, d'autres courants, altermondialistes, écologistes, féministes ou même anarchistes.
A Lutte ouvrière, on est aussi écologiste et féministe. L'écologie a été portée par le mouvement ouvrier dès ses débuts. Dans le Capital de Karl Marx, il y a des pages sur l'écologie. Aujourd'hui, on porte aussi ces combats-là. Mais se battre pour l'écologie sans remettre en cause la loi du profit, la propriété privée, c'est un combat qui ne peut pas être mené à bien.

LBP. - Qu'attendez-vous des élections européennes ?
N. A. - Il est peu vraisemblable qu'on ait des élus parce que tout est fait dans la loi électorale pour éliminer les petits courants. C'est une loi qui a été changée par Nicolas Sarkozy quand il était ministre de l'Intérieur et qui fait qu'on avait des élus en 1999, en faisant une alliance avec la LCR. On a refait la même alliance en 2004. Entre-temps, les règles ont changé.
L'enjeu de ces élections, pour nous, ça ne va pas être d'avoir un, deux ou trois élus de plus. Ça va être de défendre notre politique et de défendre un programme pour que les travailleurs ne subissent pas les conséquences de la crise.

Propos recueillis par Emmanuel HASLE
(*) Ces interviews ont été réalisées vendredi 20 mars, à Dijon, à l'occasion d'une réunion publique organisée au palais des Congrès


Ottokar
 
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