Je conseille vivement la lecture du dernier Cercle Léon Trotsky, n°180, du 15 mars 2025, intitulé de Mayotte à la Nouvelle Calédonie, l'impérialisme français contre les peuples. Un camarade de Lutte Ouvrière me l'a vendu et apporté hier, je l'ai lu d'un trait pour l'indépendance et le socialisme dans les territoires qui restent des colonies françaises et partout sur cette Terre !
https://www.lutte-ouvriere.org/clt/de-m ... uples.html
J'ai bien aimé cette partie de la conclusion générale du CLT :
La priorité des militants communistes révolutionnaires que nous sommes est au contraire de défendre cette idée que les alliés des exploités sont leurs frères de classe, quelle que soit leur nationalité, et leurs adversaires, ceux qui exploitent leur travail. Ceux qui disent que « es Mahorais sont tous unis ou que « es Kanaks sont tous frères trompent les opprimés. Un riche et un pauvre, un capitaliste et un travailleur quand bien même ils seraient de la même origine ou de la même couleur de peau n’auront jamais les mêmes intérêts. À l’heure actuelle, un petit bourgeois kanak comme Dominique Katrawa, qui préside le conseil d’administration de la Société le Nickel, ne subit ni la même oppression coloniale ni surtout la même oppression sociale qu’un jeune chômeur de l’île, tout aussi kanak que lui, peut endurer, a fortiori s’il a le courage de protester contre cette oppression.
En revanche les travailleurs et les pauvres des îles se renforceront s’ils lient leur sort à celui de tous les opprimés qui vivent à leurs côtés. Une telle alliance constituerait le meilleur antidote contre le poison de la division que l’État, main dans la main avec la petite bourgeoisie locale, distille en permanence.
Parvenir à unifier tous ces opprimés serait un premier pas. Non seulement ils y puiseraient une force supplémentaire pour se battre contre la colonisation française. Mais surtout, en se reconnaissant les mêmes intérêts, les travailleurs et les pauvres du Pacifique et de l’océan Indien ouvriraient alors une perspective révolutionnaire.
Fraternellement,
GdM