2300 présents selon la police, 5000 pour les organisations appelantes (CGT, FSU, LDH, MRAP...), j'entends 3000 à la radio.
Que dire? Comme un de mes copains?: "Si j'avais su que c'était un rassemblement de soutien à la police républicaine, je serais pas venu".
Les orateurs en ont tous appelé aux vertus de la police républicaine. Et surtout, au calme, au calme, au calme! et à l'unité? de qui avec qui ?
La sono pas terrible, ce qui fait que beaucoup n'entendaient pas. Ils ne perdaient pas grand chose. Exception pour les témoignages de proches de victimes de violences policières.
La place de la République était bouclée, station de métro fermée. Maintenant on dit "nassée"

avec fouille. Complétement bidon, qui selon le caractère de chacun indiffère, irrite ou amuse.
16h30 dispersion. L'après-midi n'est pas perdue! rebarrage filtrant et hop un peu de marche jusqu'au métro Bonsergent (le premier parisien fusillé par les nazis en 40).
Quelques jeunes tournèrent en rond autour de la place pour "tester le service d'ordre". On peut comprendre le sentiment d'impuissance généré par ce genre de rassemblement et le désir d'en découdre.
Non pas à cause de son côté statique, mais par l'indigence soporisante des propos tenus.