Le Parti communiste et le gouvernement : un jeu de dupes pou

Réunions publiques, fêtes et autre...

Message par redsamourai » 20 Sep 2012, 08:53

Et même si on se restreint au problème des plans d'austérité, il est clair que le rejet du traité constitutionnel de la dernière fois n'a absolument rien changé sur la question.

C'a été un "non-lieu" comme les juges disent.


Et j'ajouterai que franchement manifester pour avoir le droit que l'Etat soit en déficit (ce qu'il fait et fera de toute manière), c'est-à-dire pour qu'il ait le droit de payer du fric aux banques - car c'est bien avec l'argent emprunté aux banques que l'Etat couvre temporairement ce fameux déficit -

ça ne PEUT PAS correspondre aux intérêts des travailleurs roudoudou! On ne va pas chercher à les convaincre de ça, quand même.

Or, la "règle d'or" dont tout le monde parle, c'est "avoir le droit ou non que l'état soit en déficit". Franchement...
redsamourai
 
Message(s) : 8
Inscription : 26 Avr 2007, 16:51

Message par roudoudou » 25 Sep 2012, 21:23

Salut tout le monde :wavey:

a écrit :convidado Obligé de sortir de ma tombe je dois avouer que je suis d'accord avec Roudoudou et avec Logan...hélas!

Je m'étais déjà avancé masqué sur la question.

Pour moi , la question ne se trouve pas dans un référendum qui a peu des chances de se faire, ni dans les mesures que la bureaucratie "supranationale "(je Poi un peu) prépare. Cela, les intérêts des capitalistes français peuvent se les mettre où ils pensent ou pas, si cela les arrange.

Mais encore dans la façon "linéaire" de traiter l'affaire, la question politique.Surtout quand on ne peut pas imposer les thèmes politiques , après des "tactiques" semblables qui nous ont réduit à la portion congrue.
Peut-on faire campagne contre le traité et mener l'activité train-train quotidien que l'on mene tous les jours? C'est à dire participer avec nos propres mots d'ordre et idées, notamment pour dire, par exemple, que c'est une diversion et que les luttes est le fondamental tout en s'opposant au traité.

Et ma réponse est nécessairement "oui", tant que les sujets de politique nationale nous sont imposés par notre faiblesse. Il faut expliquer "patiemment"' (bien que la patience ne soit pas une de mes vertus) et pour expliquer, il faut être avec les masses et mieux encore avec les masses qui, politiquement, se trouvent plus proches de nous. Autrement on risque de qu'elles pensent que l'on s'en fout d'elles et deux, tout simplement, qu'elles n'entendent pas ce que l'on aurait à les dire.

La "tactique" foncièrement dogmatique, abstraite, d'ignorer ce qui intéresse ceux qui s'intéressent à la politique de gauche et peut-être une partie importante des travailleurs (ceci est à voir) ne conduit qu'à l'isolemement.

Je comprends parfaitement la nature de tremplin pour Mélechon et de diversion de l'appel au référendum, mais précisement pour cela qu'il faut aller le dire auprès des gens trompés par cela tout en solidarisant avec ce qui est juste, (il faut un peu de juste pour qu'ils puissent tromper) c'est à dire la nature hyperréactionnaire de la chose.

Je suis en train de lire (encore) sur le Chili et nos erreurs ressemblent comme une goutte d'eaui à cette "tactique" de l'isolement et de déni des réalités politiques qui ne nous plaisent pas.
Au contraire, pour combattre l'opportunisme foncier de Mélenchon et du PC, il faut non seulement travailler coude à coude avec leurs militants dans les luttes de travailleurs, ceci est absolument indispensable, mais aussi apporter des arguments politiques "directs, physiquements directs" à leurs préocupations pour dénoncer sans peur les manoeuvres de leurs dirigeants (habilement aussi, si possible). Et cela exige un positionnement contre le Traité tout en démasquant la contrebande Mélechoniste-PC.
Cela implique aussi de participer, avec nos idées, à tout ce qui importe "le peuple de gauche" aujourd'hui et toujours(et le peuple en général).
Cela ne siginifie nullement baisser le niveau d'attaques contre le gouvernement de la bourgeoisie, au contraire, il en est une des conditions.
Meluche se pose en premier Ministre (il reve) et en champion politique des travailleurs. Ce n'est pas en pratiquant l'anarcho-syndicalisme qu'on va le débarquer surtout si on n'est pas présent.

Salut convidado :-P
“J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé.”
Voltaire
Avatar de l’utilisateur
roudoudou
 
Message(s) : 26
Inscription : 11 Jan 2006, 14:53

Message par Zorglub » 25 Sep 2012, 22:38

Tout ça pour ça. Convidado, le NPA, le POI et le "peuple de gauche" te tendent les bras.
Zorglub
 
Message(s) : 1226
Inscription : 27 Fév 2009, 01:26

Message par roudoudou » 27 Sep 2012, 21:03

a écrit :convidado Il semblerait que toute la question dépends de l’appréciation tant des intentions du Front De Gauche (du PCF, des manœuvres de Mélenchon) comme de la force que l'idée prends dans les masses.

Ce sont évidemment des considérations à analyser.
Mais qu'elle est la situation à laquelle on se voit confrontés depuis un temps? ( et cela en grandissant depuis que l'influence électorale baise)

Tout simplement à que toute initiative politique ou démarre du PS ou du FdG ou du NPA. Pour ce qui est de LO on l'entends répéter depuis un temps "interdiction des licenciements, contrôle des comptes" et chaque fois dans un cercle plus restreint. En partie parce que les scores des élections ont plongé.

Devant les gens, au moins ce que je côtoie, LO a pratiquement disparu. Le niveau politique des masses est celui de la télé pour beaucoup des gens. Soient-ils de gauche ou pas. Et on ne peut pas faire de la politique que pour le cercle forcément restreint des gens qui sont touchés directe ou indirectement par les militants et les feuilles de boite. C'est tourner en rond, plutôt dans une spirale qui s'enfonce.

Les thèmes politiques ce sont les autres qui les imposent (les luttes ne sont pas des thèmes politiques, ou elles ont des implications politiques qui peuvent parfaitement rentrer dans un cadre anarcho-syndicaliste) . Et ce sont les gens qui les intègrent.

Est-on obligés d'y aller? Voila une question importante. Que n'a son importance qu'en tant que moyen de augmenter l'influence politique.
Ottokar (et ses camarades) la conditionnent à une question de taille critique de leur influence ou à une participation des masses trompées de manière massive (qui prendraient ces mots d'ordre faux pour la plupart comme un pis aller) .

Tant le premier comme le deuxième argument se discutent. Comment savoir à l'avance si la masse répondra ou pas? On peut avoir une idée, mais la persévérance des politiciens a réussie des fois à faire un "déplacement" de la conscience inconsciente des problèmes, de la révolte nécessaire et créé un mouvement d'ampleur qui...s’essouffle vite manque de perspectives réelles...ou d'orientation autre.

Bien sur, on ne peut pas danser que sur la musique social démocrate ou carrément pro-patronale, mais étant donné que l'on ne peut pas imposer les thèmes ou ceux-ci prennent un caractère purement syndical ou sont détournées à loisir, il faut presque toujours se positionner sur les questions des autres.

Y participer a un autre avantage à part d'apporter les bonnes idées à des travailleurs trompés. Celui de se mettre politiquement à contre-courant. Cela forme les gens à la discussion politique, à s'adresser aux masses trompées, à chercher des arguments, bref, cela forme tant le caractère comme l'esprit.

Et pour ne pas être mal interprété, cela ne veut surtout pas dire qu'il faut mettre le paquet là, mais que sans participer à ce que c'est la vie politique réelle nationale telle qu'elle est, la lutte des travailleurs devient autrement plus difficile.

Lisant récemment le remarquable livre de J.Palacios "Le Chili, un essai de compromis historique" lui qui était un des dirigeants du PCR relève justement cet erreur manifeste que l'on a commis et je peux dire que avoir vu comment on a été réduit à l'impuissance par ce qui semblait une simple nuance tactique, laisse songeur. Pourvu que cela ne vous arrive pas, mais calibrez bien la très fine frontière qu'il y a des fois entre l’isolement politique et la nécessaire démarcation des escrocs politiques.

Des fois cela ne signifie pas que l'on ne participe pas ensemble, avec des idées aux antipodes, aux mêmes luttes politiques.

Bref, faites comme vous pouvez, je sais que vous essayez de votre mieux, mais je crains que vous sombrez dans le sectarisme politique. Je le sens surtout dans les commentaires des vos militants, qui sont plus centrés sur les aspects qui séparent que sur ceux qui vos unissent aux autres courants et idées. Il faudrait savoir écarter la paille du grain, prendre ce qui est utile et laisser tomber ce qui est nuisible et le dire devant eux, directement, avec courage et conscience politique.

Peut-être je me trompe, mais la phrase soulignée par Roudoudou et Logan, montre bien une telle dérive qui est absolument à combattre. Ottokar affirme que LO est aussi contre le traité. Mais cela, qui devrait être clair pour les masses pour qu'elles puissent accepter la critique plus que nécessaire de la manouvrière est inaudible et il a fallu l'arracher avec des forceps sur ce forum. Voilà, "l'équilibre" de ce qui uni et de ce qui sépare, est brisé, le message passe mal. Voilà ce qui doit être corrigé.

MERCI et bravo qu'elle vision juste des choses du point de vue politique =D>
Moi en tout cas je vais essayé d'être à la manif du 30 septembre.
N'iéte pour la on peut parlé de journée"bidon du 9 octobre de la CGT" le traité et voté le 4 on fait une journée le 9 de qui se moque ton. :headonwall:
“J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé.”
Voltaire
Avatar de l’utilisateur
roudoudou
 
Message(s) : 26
Inscription : 11 Jan 2006, 14:53

Message par Zimer » 27 Sep 2012, 21:18

(NPA a écrit :Contre le TSCG, aucune bonne raison de ne pas manifester le 30 septembre !
mercredi 26 septembre 2012


Il y a déjà beaucoup de textes européens, un de plus ne change rien. FAUX
Depuis le Traité de Maastricht en 1992, en passant par le Pacte de stabilité et de croissance, puis le Traité de Lisbonne, le Pacte de réforme structurelle, puis de « l’euro plus » et encore de « stabilité et de croissance renforcé »… les textes ont imposé les critères de convergence (déficit inférieur à 3 % du PIB, dette inférieure à 60 % du PIB) avec des injonctions toujours plus sévères pour supprimer les « rigidités du marché du travail », stimuler la compétitivité, stimuler l’emploi, « rendre le travail plus attractif » et « réformer les retraites ». Mais avec la règle d’or, il s’agit d’une interdiction absolue du déficit quasi constitutionnelle assortie de sanctions et de mécanismes de correction automatiques. C’est vraiment un cran de plus à la camisole de l’austérité qu’il est impossible de laisser passer sans réagir.

C’est une diversion qui détourne de la lutte contre la politique patronale. FAUX
C’est un seul et même combat qui doit se mener contre les licenciements, contre l’austérité et contre le traité. L’austérité à perpétuité, les attaques frontales contre les salariéEs et l’ensemble des classes populaires sont les réponses des classes dominantes européennes afin de conjurer leur crise en nous la faisant payer. Le traité en est la mise en œuvre par les institutions de l’Union européenne et les gouvernements, qu’ils soient de droite ou de gauche.

Le traité a été renégocié et amélioré par Hollande. FAUX
Il n’en est rien, le traité est exactement celui qui a été établi par Sarkozy et Merkel. Le Plan de relance européen qu’Hollande prétend avoir imposé, ne change rien sur le fond. Les 120 milliards d’euros d’investissements annoncés consistent en réalité pour moitié en un « redéploiement » de fonds déjà programmés pour être dépensés d’ici 2014 et il n’y a aucune garantie, bien au contraire, que l’argent débloqué ne serves pas à grossir les profits à coup de grands projets inutiles.

Cela ne sert à rien. FAUX
Certes la ratification du Traité est plus que probable puisque Hollande refuse de la soumettre à un large débat public et s’apprête à obtenir une majorité avec l’UMP. Mais la façon dont elle sera votée à l’Assemblée nationale et au Sénat n’est pas indifférente. Plus nombreux et nombreuses seront les parlementaires du PS ou d’Europe écologie-les Verts à voter contre avec ceux du Front de Gauche et moins ce vote sera légitime, surtout si au même moment une opposition massive de dizaines de milliers de manifestantEs se retrouve dans la rue.

C’est la manifestation du Front de Gauche. FAUX
L’annonce unilatérale de J.L. Mélenchon au mois d’août pouvait entraver la construction unitaire de la riposte. Heureusement, aujourd’hui, dans les régions comme nationalement, la manifestation est appelée et préparée par un large regroupement d’associations comme Attac et la Fondation Copernic, d’organisations syndicales – Solidaires, FSU, des unions départementales et fédérations CGT…, de partis. L’appel unitaire reprend les objectifs communs contre la ratification du traité et plus globalement contre l’austérité.

Manifester contre le traité, c’est manifester contre l’Europe. FAUX
Nous manifestons contre le traité au nom d’une Europe solidaire, sociale et écologique. Combattre la prise de pouvoir de la BCE et du FMI contre les peuples, c’est affirmer notre solidarité avec les manifestantEs en Grèce, en Espagne, au Portugal qui se dressent contre les plans qui leurs sont imposés par l’Europe des capitalistes aux service des capitalistes. Le refus du TSCG ouvrirait sans aucun doute une crise politique en Europe. Une telle crise est indispensable car il n’y aura pas de modification en douceur de l’orientation de la construction européenne sans la mobilisation conjointe des peuples.

SalariéEs, jeunes, retraitéEs, chômeurs et chômeuses, féministes, écologistes, altermondialistes, nous avons toutes et tous au moins une bonne raison de refuser ce traité et d’exiger sa non-ratification. La manifestation du 30, les cadres unitaires mis en place pour sa préparation peuvent et doivent aider à construire la résistance à l’austérité qui se concrétisera dans le budget qui sera débattu dans quelques jours.
Olivier Besancenot, Christine Poupin et Philippe Poutou
Je ne sais pas si certains passages sont des réponses à LO , il est lamentable de pouvoir dire que toute les luttes quelques soit leurs objectifs et surtout quelque soit le terrain sur lesquelles elles se placent ne font qu'une seule et même lutte ! Et on pourait presque rire du retour de la crise politique qu'entrainerait une non ratification ! 2005 ! A expliquez aux Irlandais ! Ou à ce révolutionnaire de James Cameron !
Zimer
 
Message(s) : 0
Inscription : 10 Avr 2007, 09:38

Message par jedi69 » 28 Sep 2012, 02:14

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?


ça peut aider à faire avancer la discussion présente :

(jedi69 in Facebook a écrit :
a écrit :"Mon avis sur le parti et sur le nombre n'est qu'une constatation je suis en retraite et fatigue et j essaie de comprendre pourquoi nous n avons pas réussi davantage pourquoi Besancenot a fait mieux que LO pourquoi de tant de choses"


?!?!

^^Repose en paix ! ^^

Où tu vois une réussite du NPA ?

Où tu vois une réussite de LUTTE OUVRIÈRE ?

Électoralement ? 1995 pour Lutte ouvrière ... 2002 pour les 2 formations ... 2007 pour le NPA ... 2012 le NPA ?!?!

Bof ce sont des petits sondages, rien de profond.

En vérité, le mieux c'est les grèves qu'il y a eu à cette époque : Contre le plan Juppé ... pour la défense des retraites contre Raffarin, les luttes des intermittents en 2003 ... les émeutes de 2005, l'anti CPE-CNE ... 2010, la défense des retraites ... c'est ça qui est important, c'est là qu'on gagne de l'expérience politique, des militants, des sympathisants ...

Et ça c'est dans ce bled ...

Faut voire que depuis la crise financière en 2008, le prolétariat mondiale ne cesse de se manifester pour pas payer la crise, la dette, l'austérité des criminels, spéculateurs : émeutes de la faim, révoltes dans les pays arabes, séries de grèves générales dans toute l'Europe(jusqu'aux DOM-TOM : Antilles), aux USA, en Chine, en Inde ...

Ce sont ces événements qui poussent les prolétaires, au moins une poignée, à s'organiser de manière de plus indépendantes par rapport à la bourgeoisie, à la petite bourgeoisie, aux bureaucrates, aux réformistes ... car on voit que les capitalistes sont impitoyables : Israël-Palestine, Irak, Afghanistan, Côte d'Ivoire, Libye, Syrie, Afrique du Sud ... c'est pas nouveau ... dans les années 90 il y avait déjà de nombreux massacres(, Guerre du golf, RWANDA, Ex-YOUGOSLAVIE), l'économie de guerre hérité des 2 guerres mondiales, et de bien avant, fonctionne à plein régime ...

Seulement là ça devient de plus en plus évident pour le prolétariat mondiale ... la crise profonde du capitalisme bouscule tout sur son passage, et en premier lieu : la vie, la routine des travailleurs, le prête à penser, la conscience des travailleurs ... pour celui qui militait dans les années 80 - 90 début 2000 les travailleurs dans les usines, les quartiers populaires ne nous abordent plus de la même façon ... il y a une certaine ouverture ... une radicalisation aussi, pas vraiment vers l'extrême gauche, c'est le reflet des résultats électoraux ...

L'écoeurement de la droite, le dégoût de la droite décomplexée, le vote sans illusion pour Hollande, la douche froide : le gouvernement PS-Ecolo fait la chasse aux roms, concurrence Guéant, marine le pen, rappelle des moments obscures e l'histoire : fascisme, nazisme ... le gouvernement PS veut lui aussi sa guerre, pour lui ça sera peut être la Syrie ... le gouvernement PS laisse faire les licencieurs, les millionnaires, les milliardaires, les spéculateurs, les Bettencours, les Bernard Arnault ... et le PC-CGT rêvent de venir en aide aux partenaires sociaux dans les tables de négociation, négocier quelques miettes ...

Les médias aux mains des capitalistes font tout pour peser sur le morale des travailleurs vers la droite, l'extrême droite ...

Les travailleurs n'ont pas d'autres choix que de se battre pour sauver leurs peaux contre les capitalistes, contre les licenciements, contre l’effondrement du niveau de vie comme en Grèce, Espagne, Portugal, Islande, Irlande ...

Puisque les médias ne suffisent pas, et bien ils font de la surenchère de violence avec l'extrême droite islamistes, et les nationalistes-chrétiens occidentaux, DIVISER POUR MIEUX RÉGNER, asseyant d’entraîner des travailleurs, des jeunes, les monter les uns contre les autres ... c'est tout le rôle de la petite bourgeoisie, de l'armée de réserve, leurs rôles de masses "populaires" ... en Grèce on voit l'extrême droite arriver sur la scène politique ... on se rapproche des bains de foules fascistes ... l'apolitisme des INDIGNADOS n''aidant pas plus à retrouver une conscience de classe contre classe des travailleuses, travailleurs ... certes, on a pas encore les uniformes, la disciplines de fer des fascistes ... mais la bourgeoisie joue avec le feu, car ça peut se retourner contre elle ... par exemple avec les grosses grèves générales ces jours-ci en Grèce, Espagne, Portugal ...

La bourgeoisie craint que ça, que les grèves générales ne dérapent, fassent tâches d'huile, un effet domino comme les émeutes de la faim, les révoltes des pays arabes ... et que ça aillent bien plus loin que ça ... au bord de la remise en cause du capitalisme, révolutions prolétarienne.

En fin pour accélérer tout ça vers le sens révolutionnaire, il faut un parti communiste, de nombreux militants, dirigeants aux 4 coins du globe-terrestre dans les rangs des travailleurs, soudés, solidaires, amis, camarades, copains, aillant des relations quasiment fusionnelles ... sur ce plan là, je ne pense pas que LUTTE OUVRIÈRE a perdu des militants en nombre ces dernières années, je ne pense pas que LUTTE OUVRIÈRE est en train de s'enterrer, au contraire ... beaucoup voudrait enterrer les militants ouvriers du PC-CGT, et par là ceux de LUTTE OUVRIÈRE avec ... et bien NON ! ... depuis 1968, elle n'a cessé de grossir, de croître, petit à petit au rythme des luttes des travailleurs ... en fin voilà, c'est loin d'une défaite ... et il n'y a pas de quoi fanfaronner, juste garder la tête froide et continuer le travail !

c'est sûr si on se fit qu'au résultat électoraux dans les médias ... ^^

C'est pourquoi LUTTE OUVRIÈRE a besoin de monde dans les usines, dans les quartiers populaires, de militants frais, dispo, déterminés, d'une abnégation sans bornes, savants, friands des luttes des travailleurs, de la vie des travailleuses, travailleurs et des connaissances ! ^^

Vous savez ce qui vous reste à faire ! ^^


:wavey: A+
jedi69
 
Message(s) : 3
Inscription : 04 Avr 2006, 19:15

Message par satanas » 28 Sep 2012, 16:01

(roudoudou @ jeudi 27 septembre 2012 à 22:03 a écrit :
a écrit :convidado Il semblerait que toute la question dépends de l’appréciation tant des intentions du Front De Gauche (du PCF, des manœuvres de Mélenchon) comme de la force que l'idée prends dans les masses.

Ce sont évidemment des considérations à analyser.
Mais qu'elle est la situation à laquelle on se voit confrontés depuis un temps? ( et cela en grandissant depuis que l'influence électorale baise)

Tout simplement à que toute initiative politique ou démarre du PS ou du FdG ou du NPA. Pour ce qui est de LO on l'entends répéter depuis un temps "interdiction des licenciements, contrôle des comptes" et chaque fois dans un cercle plus restreint. En partie parce que les scores des élections ont plongé.

Devant les gens, au moins ce que je côtoie, LO a pratiquement disparu. Le niveau politique des masses est celui de la télé pour beaucoup des gens. Soient-ils de gauche ou pas. Et on ne peut pas faire de la politique que pour le cercle forcément restreint des gens qui sont touchés directe ou indirectement par les militants et les feuilles de boite. C'est tourner en rond, plutôt dans une spirale qui s'enfonce.

Les thèmes politiques ce sont les autres qui les imposent (les luttes ne sont pas des thèmes politiques, ou elles ont des implications politiques qui peuvent parfaitement rentrer dans un cadre anarcho-syndicaliste) . Et ce sont les gens qui les intègrent.

Est-on obligés d'y aller? Voila une question importante. Que n'a son importance qu'en tant que moyen de augmenter l'influence politique.
Ottokar (et ses camarades) la conditionnent à une question de taille critique de leur influence ou à une participation des masses trompées de manière massive (qui prendraient ces mots d'ordre faux pour la plupart comme un pis aller) .

Tant le premier comme le deuxième argument se discutent. Comment savoir à l'avance si la masse répondra ou pas? On peut avoir une idée, mais la persévérance des politiciens a réussie des fois à faire un "déplacement" de la conscience inconsciente des problèmes, de la révolte nécessaire et créé un mouvement d'ampleur qui...s’essouffle vite manque de perspectives réelles...ou d'orientation autre.

Bien sur, on ne peut pas danser que sur la musique social démocrate ou carrément pro-patronale, mais étant donné que l'on ne peut pas imposer les thèmes ou ceux-ci prennent un caractère purement syndical ou sont détournées à loisir, il faut presque toujours se positionner sur les questions des autres.

Y participer a un autre avantage à part d'apporter les bonnes idées à des travailleurs trompés. Celui de se mettre politiquement à contre-courant. Cela forme les gens à la discussion politique, à s'adresser aux masses trompées, à chercher des arguments, bref, cela forme tant le caractère comme l'esprit.

Et pour ne pas être mal interprété, cela ne veut surtout pas dire qu'il faut mettre le paquet là, mais que sans participer à ce que c'est la vie politique réelle nationale telle qu'elle est, la lutte des travailleurs devient autrement plus difficile.

Lisant récemment le remarquable livre de J.Palacios "Le Chili, un essai de compromis historique" lui qui était un des dirigeants du PCR relève justement cet erreur manifeste que l'on a commis et je peux dire que avoir vu comment on a été réduit à l'impuissance par ce qui semblait une simple nuance tactique, laisse songeur. Pourvu que cela ne vous arrive pas, mais calibrez bien la très fine frontière qu'il y a des fois entre l’isolement politique et la nécessaire démarcation des escrocs politiques.

Des fois cela ne signifie pas que l'on ne participe pas ensemble, avec des idées aux antipodes, aux mêmes luttes politiques.

Bref, faites comme vous pouvez, je sais que vous essayez de votre mieux, mais je crains que vous sombrez dans le sectarisme politique. Je le sens surtout dans les commentaires des vos militants, qui sont plus centrés sur les aspects qui séparent que sur ceux qui vos unissent aux autres courants et idées. Il faudrait savoir écarter la paille du grain, prendre ce qui est utile et laisser tomber ce qui est nuisible et le dire devant eux, directement, avec courage et conscience politique.

Peut-être je me trompe, mais la phrase soulignée par Roudoudou et Logan, montre bien une telle dérive qui est absolument à combattre. Ottokar affirme que LO est aussi contre le traité. Mais cela, qui devrait être clair pour les masses pour qu'elles puissent accepter la critique plus que nécessaire de la manouvrière est inaudible et il a fallu l'arracher avec des forceps sur ce forum. Voilà, "l'équilibre" de ce qui uni et de ce qui sépare, est brisé, le message passe mal. Voilà ce qui doit être corrigé.

MERCI et bravo qu'elle vision juste des choses du point de vue politique =D>
Moi en tout cas je vais essayé d'être à la manif du 30 septembre.
N'iéte pour la on peut parlé de journée"bidon du 9 octobre de la CGT" le traité et voté le 4 on fait une journée le 9 de qui se moque ton. :headonwall:


Non, Roudoudou et Convidiado, on ne fait pas avancer la conscience des travailleurs en cautionnant une opération où ils sont pris de A à Z pour des imbéciles....
Et non, une "victoire" contre un bout de papier, ce n'est pas une victoire contre la bourgeoisie qui sait faire ses sales coups, sans ou avec, l'histoire l'a montré.

La réalité aujourd'hui une crise profonde du capitalisme, une crise qu'il fera payer aux travailleurs, TSCG ou pas, si la classe ouvrière n'entre pas en lutte sur ses vrais intérêts, contre ses vrais ennemis, patronnat et gouvernement....

Si le taureau fonce dans la cape agité par le torero Melenchon et ses amis, qu'il la déchire ou pas ne changera rien au fait qu'il aura été entrainé dans une diversion plutôt que de s'attaquer à ceux qui veulent le faire crever....

Aujourd'hui comme hier, les patrons n'ont pas besoin de traités européens pour remettre en cause le droit des travailleurs, leur emploi, leur retraite, leur sécu ....
Et ce n'est pas une agitation autour de ce chiffon qui leur foutra la sainte trouille nécessaire pour qu'ils reculent.

Si encore on sentait une volonté des travailleurs d'en découdre sur ce terrain, si les réformistes étaient poussés au cul par le monde du travail qui voyait dans cette diversion un moyen de manifester leur colère contre les exploiteurs, ce serait à prendre en compte...
Mais sincèrement, on ne sent rien de ce genre à part chez quelques cadres ou militants FdG....et encore, pas tous
satanas
 
Message(s) : 61
Inscription : 04 Juil 2004, 20:37

Précédent

Retour vers Actualité de Lutte Ouvrière

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 3 invité(s)