Caravane LO

[pelon]

Une des nombreuses caravanes de LO, ici par temps de neige.

[Casimirowski]

Avec la tenue vestimentaire, on pourrait avoir affaire à un militant moscovite.

[Ottokar]

A Epernay, capitale du champagne, mais sous la flotte, à la rencontre des sparnaciens (habitants d'Epernay)

Elections régionales Lutte ouvrière sur la place

Publié le vendredi 19 février 2010 à 11H00
Les militants ont bravé les intempéries pour rencontrer les Sparnaciens (photo)

Châlons-en-Champagne, Troyes, Epernay… un temps à ne pas mettre un militant dehors. Et pourtant, ceux de Lutte ouvrière battent inlassablement le pavé pour diffuser leur message dans le centre-ville, aux alentours de la place Hugues-Plomb. Ils n'ont de cesse de dénoncer cette crise que l'on veut faire payer aux travailleurs, alors qu'il existe des mesures urgentes à imposer, telles, l'interdiction des licenciements, le partage du travail entre tous, etc. Le tract distribué sur la voie publique est éloquent à ce sujet : « Les travailleurs ont les moyens d'empêcher le grand patronat et le gouvernement de pousser les classes populaires à la misère… aucune élection n'a le pouvoir de changer le sort des travailleurs, mais les élections régionales peuvent eu moins permettre d'exprimer une opinion ».
Pour les militants convaincus et qui tentent à leur tour de convaincre leurs interlocuteurs, seules les luttes résolues des travailleurs peuvent infléchir la situation.

[Ottokar]

Campagne à Libourne, sous le soleil d'après la photo

Samedi 27 Février 2010

La tête de liste et les militants à la rencontre hier des Libournais
Lutte Ouvrière bat le pavé libournais

Nelly Malaty, tête de l iste aux élections régionales, a fait campagne hier à Libourne. En compagnie de colistiers et de militants, elle a distribué des tracts et affiché les slogans de la campagne, en face du lycée et sur le marché. À la rencontre des Libournais après avoir sillonné la Dordogne, la candidate a expliqué que son parti avait décidé de faire cavalier seul pour les élections régionales car il était « le seul à défendre véritablement les intérêts des travailleurs et à proposer des mesures radicales allant en ce sens ». « Le gouvernement et le patronat profitent de la crise et de la crainte du chômage pour porter des coups supplémentaires aux classes exploitées », estime Nelly Malaty. « Pour vaincre le chômage, il faut interdire les licenciements et répartir le travail entre tous, sans diminution de salaire. On peut financer cela par des prélèvements sur les profits des entreprises et sur la fortune des plus riches. Il faut également ponctionner les gros actionnaires pour financer les retraites des travailleurs qui ont fait leur fortune. Par ailleurs, si l'économie a besoin des banques, elle n'a pas besoin des banquiers. Il faut soumettre l'activité bancaire au contrôle de la population. Celle-ci doit également avoir un droit de regard sur les entreprises pour les empêcher de porter de mauvais coups au monde du travail. D'une manière générale, pour se sortir du mauvais pas où le système les enferme, les travailleurs ne peuvent compter que sur eux-mêmes. Nous sommes là pour leur ouvrir les yeux et les soutenir », affirme la candidate.