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OGM

Document faisant le tour de la question sur les OGM
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Extraits...

Saumon transgénique : tout n’est pas rose

a écrit :Le saumon transgénique a reçu un gène qui code soit pour une protéine antigel permettant de l’élever dans des zones froides comme le nord du Canada, soit pour l’hormone de croissance qui le fera grandir 4 fois plus vite que la moyenne. Or si ces gros saumons sont par inadvertance libérés en pleine mer, le croisement entre espèces sauvages et espèces transgéniques risque d'être catastrophique.
« William Muir et Richard Howard, de l’Université Purdue, en Indiana, ont modélisé le croisement de poissons transgéniques avec des populations sauvages. Première constatation : la grosseur des poissons transgéniques en fait des partenaires sexuels privilégiés. Au cours des reproductions successives, le gène modifié se retrouve chez presque toute la population de poissons. Mais, seconde constatation : le transgène serait responsable d’une diminution de la viabilité de l’espèce, car seul un tiers de la population de poissons transgéniques atteint l’âge adulte.
Des simulations faites par ordinateur par les deux chercheurs américains démontrent qu’en libérant 60 poissons transgéniques parmi 60 000 individus, le groupe entier disparaît en 40 générations » (New Scientist, 4/12/1999).

Herbicides

a écrit :Ils représentent 85 % des pesticides vendus. Leurs ventes ont considérablement augmenté ces dernières années avec le développement des surfaces des OGM tolérants (augmentation de 50% au Canada où les cultures de colza OGM sont très consommatrices d’herbicides). G-E Séralini qualifie ces OGM de ‘pompes à pesticides’ !…
Le Roundup connaît une dégradation dans le sol très variable, qui peut durer plusieurs mois.

Insecticides

a écrit :Depuis l’apparition des OGM aux USA, on n’a pas constaté de baisse notable de consommation d’insecticides.
D’une manière générale, les molécules des insecticides répandus sont d’un niveau de toxicité significatif et présentent des spectres d’action larges contre les insectes. En outre, dans le cas de la lutte contre la pyrale du maïs, les méthodes d’épandage utilisent majoritairement des engins aériens qui créent une zone d’impact débordant sensiblement les limites des parcelles. « Les maïs génétiquement modifiés, grâce à l’expression dans la plupart des organes de la plante d’une toxine Bacillus thuringiensis, allient une certaine efficacité à une plus grande spécificité d’action par rapport à celle d’insecticides chimiques à large spectre » (CGB, rapport d’activité de 1999).

Je vous en souhaite bonne lecture.

Cordialement

a écrit :Dernièrement l'espèce est peu visible, "en voie de disparition" peut-être?

a mon avis, c'est plutot qu'ils sont dégoutés de discuter avec toi ! a moins que ta grande barbe te fasse passer pour un "frérot" !

En citant des exemples discrets, nous mettons l'accent sur des éléments constatés, qu'ils soient favorables ou défavorables.

Il faut donc considérer ces exemples comme éléments très partiels de connaissances.

Il faut absolument rejeter l'idée d'une balance qui pèserait, avec son fléau, les éléments que l'on constate favorables et ceux que l'on constate défavorables en excluant la quantité infinie d'éléments qui échappent à notre connaissance. Pour apprécier les risques, il faut connaître les données du problème, hors nous ne connaissons que des balbutiements discrets, ignorons beaucoup et ignorerons toujours. Je me permets de faire un peu de spam en reprenant ce que j'ai écrit par ailleurs:

a écrit :Sur ce seul exemple du génome, il est possible d’affirmer que la connaissance ne pourra que croître indéfiniment et que la complexité de la vie dépassera toujours l’homme.
...
Ce même raisonnement, appliqué aux OGM, permet également de conclure à l’impossibilité de connaître vraiment les incidences de la mise en oeuvre des techniques de modification génétique sur l’environnement ainsi que les dérives systématiques et irréversibles qui peuvent être induites. Les essais effectués ont pour objet de vérifier si des incidences expérimentales sont visibles (constatables), ils ne permettent pas d’exclure les incidences que nous n’avons pas imaginées ou que nous n’avons pas observées.

Je vous cite :

a écrit :mais encore une fois je rappelle que comme toutes les nouvelles varietes les chercheurs sont unanimes pour dire qu'il ne faut les introduire qu'apres avoir verifier leur impact sur l'ensemble de l'eco_systeme, qu-elles soient des ogm ou non. et les capitalistes font exactement le contraire! mais n'accusons pas l'outil mais ceux qui s'en servent sans précautions en recherchant le profit immédiat;

Ce que vous écrivez ici serait la solution.
En effet, si nous pouvions vérifier les impacts des organismes génétiquement modifiés en laboratoire sécurisé sur l'ensemble de l'éco-système, il deviendrait possible d'envisager exploiter ce savoir. Hélas, ceci est une pure vue de l'esprit et pour plusieurs raisons:

1) nous ne connaissons que peu d'espèces en regard des espèces existantes.
2) en supposant que nous connaissions l'ensemble des espèces, le volume des tests serait prohibitif
3) à supposer que nous puissions surmonter les deux points rédhibitoires précédants, vous n'êtes pas sans savoir que les gênes s'expriment en sautant des générations, ce qui veut dire qu'il faudrait multiplier à l'infini le nombre de tests.

Quels sont les risques pouvant être induits par l'exploitation du génie génétique ?

Le risque majeur est l'émergence d'espèces dominantes à la kième génération qu'il serait impossible de contrer, ceci pouvant signifier la disparition d'espèces de façon directe et, d'autres, dont l'homme éventuellement, de façon indirecte.

L'émergence d'organismes artificiellement génétiquement modifiés est désormais possible. La réciproque n'est pas vraie. Ce processus est irréversible.

Vous n'êtes pas sans connaître les désagréments déjà apportés par la migration des espèces existantes ( algues, abeilles, bactéries, virus... ) qui est favorisée par les transports. La mise en oeuvre des OGM multiplierait par des facteurs considérables, tant quantitatifs que qualitatifs, le risque d'émergence d'espèces nuisibles incontrôlables.

Permettez-moi de vous indiquer que je ne me sens aucunement le droit de léguer une telle situation désastreuse à mes petits enfants.

Une science ne peut être exploîtée que lorsqu'elle est maîtrisée dans ses conséquences envisageables.