(pelon @ jeudi 4 juin 2009 à 15:06 a écrit : On peut même imaginer une fonction non nulle dans R+ qui serait nulle dans N. Non ?
Bien sûr qu'on peut, il suffit de la définir, comme ça par exemple:
f : x -> sin(x.Pi)
Pour revenir à l'énoncé de pangloss (une fois qu'on l'a modifié en supposant f(1) non nul) c'est intéressant de voir qu'on se retrouve avec une fonction qui est égale à l'identité sur Q (ensemble des rationnels, c'est à dire des nombres qui peuvent s'écrire comme fraction d'entiers), soit f(x)=x si x est rationnel, mais
a priori ce n'est pas démontré sur R. Il me semble qui si on ajoute l'hypothèse que f est continue ça devient trivial, mais est-ce nécessaire ? Est-ce qu'on a besoin d'introduire une hypothèse aussi forte, en fait est-ce qu'on a vraiment besoin d'en introduire une de plus ?
Je me demande par exemple si on ne peut pas étendre ça aux radicaux, par exemple avec racine de 2 il me semble très facile grâce à l'hypothèse H2 de prouver que f(racine(2)) est égal à +racine(2)
ou à -racine(2). Si on suppose que la fonction est de R+ dans R+ (et non pas seulement dans R) alors il me semble que ça devrait être facile de prouver que f est égale à l'identité pour tous les nombres qui peuvent s'écrire au moyen de fractions et de radicaux, cet ensemble porte un nom mais je ne me souviens plus. Mais enfin, on n'en est pas encore aux réels... Prouver que f(pi)=pi par exemple, ou f(e)=e, c'est pas évident.
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tiens, je cite un message qui a disparu ? :33: