Compte rendu dans le Dauphiné Libéré de l'AG annuelle de la Confédération Paysanne Ardèche. Ils ont oublié de parler des répercussions de la crise économique sur les agriculteurs, de la crise alimentaire mondiale, du racket de la grande distribution, etc., Par contre ils ont parlé de plein de sujets intéressants et très "syndicaux" :
a écrit :
En passant en 2008 de 100 à 160 adhérents, la Confédération paysanne de l'Ardèche peut parler de "dynamique syndicale". Elle tenait hier son assemblée générale annuelle à la chambre d'agriculture, avec une partie statutaire le matin et un débat l'après-midi, autour de la question : "Y a-t-il une place pour l'agriculture paysanne dans le concept de développement durable ?", avec Emmanuelle Reynaud, professeur à l'IAE (Institut d'administration des entreprises) d'Aix-en-Provence.
La réponse, selon les porte-parole, est que « la confédération est en phase avec le développement durable ». Ceci étant entendu que l'agriculture paysanne se distingue non seulement de l'agriculture industrielle, mais aussi de l'agriculture dite "raisonnée". Cette dernière étant soupçonnée d'être « un habillage d'une agriculture ayant mauvaise presse, une vision très technique », qui n'est pas « le projet global de société » auquel travaille le syndicat paysan.
Parmi les dossiers évoqués dans la matinée, il y a eu le point sur le travail effectué dans la lutte contre les OGM, à laquelle la confédération paysanne compte mobiliser et sensibiliser davantage, notamment au niveau des élus locaux. Dans ce registre, elle oeuvre à ce que le territoire du parc naturel régional ardéchois puisse être une zone non OGM. Une possibilité offerte à condition que la majorité absolue des producteurs y soit favorable.
À noter également le dépôt d'une motion lundi prochain à la direction des services vétérinaires sur le sujet de la fièvre catarrhale ovine. Afin de réclamer que la prophylaxie ne passe pas obigatoirement par la voie de la vaccination. On fait valoir à la Confédération paysanne que des alternatives, type homéopathie, devraient être possibles, soulignant que la vaccination n'a pas empêché certaines bêtes d'être touchées par la maladie. C'est pourquoi est également demandée une étude sanitaire sur les protocoles par les services de l'État.