Dossier réchauffement climatique

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par canardos » 18 Jan 2008, 11:05

dommage que les articles ne soient pas en ligne parce que jusqu'à présent je n'ai guere vu d'études scientifique sérieuse qui remette en cause l'origine anthropique du réchauffement climatique et j'ai plutot vu une unanimité scientifique, les seuls travaux contestant cette origine provenant de non climatologues et étant truffés d'erreurs et entachés de fort soupçons de fraude....voir l'affaire Allegre-Courtillot...

alors je voudrais bien connaitre ces "quelques éléments de critique sceptique".
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Message par Indesit » 22 Jan 2008, 13:01

(txi @ vendredi 18 janvier 2008 à 10:55 a écrit :Je n'ai pas eu le temps de lire le dossier ni l'article du climat-sceptique en question.
A priori, l'AFIS ne partage pas du tout cet avis, mais a choisi de publier un article contradictoire. C'est pas la première fois (ni la dernière fois je suppose) qu'elle choisit cette démarche plutot saine. En général, suivent d'autres contributions et mises au point.


Bonjour,

En gros, il y a consensus dans le monde scientifique pour établir l'origine "humaine" du réchauffement climatique, "consensus" ne signifie pas "unanimité absolue". Allègre est à la science ce que Finkielkraut est à la philo, un imposteur.

Après, tu peux aussi développer le point de vue selon lequel oui il y a réchauffement, mais ce n'est pas si grave que cela, on peut s'adapter, etc... qui est le point de vue défendu par la brochure sur le sujet de la Fête 2007.

En gros, mon impression est que l'orga ne sait pas sur quel pied danser par rapport à ce sujet, et oscille entre "oui c'est grave, c'est un effet du capitalisme" et "c'est le progrès de toute façon c'est inévitable, il faut s'adapter".

D'ailleurs il n'y a que deux ou trois ans que c'est un thème repris dans les expos scientifiques des Fêtes, alors que c'est un thème médiatique depuis pas loin de vingt ans. Je me souviens d'un article paru dans La Recherche qui disait que les dix dernières années comptaient parmi les huit plus chaudes depuis un siècle, article qui date de l'automne... 1989.

Je suis d'accord avec le fait qu'il faut toujours se méfier, sans compter que ceux qui tirent la sonnette d'alarme ont des arrières-pensées pas toujours louables.

Mais au-delà de cela, j'ai l'impression que les têtes pensantes de l'orga ont une certaine gêne à aborder ce sujet, je ne sais pas pourquoi mais j'ai quelques idées.

Et comme il s'agit de ma première intervention de l'année 2008, tous mes voeux à toutes et à tous.

à +
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Message par canardos » 22 Jan 2008, 13:53

il y a actuellement un consensus général des climatologues:

1) sur la réalité du réchauffement

2) sur le fait que l'essentiel du réchauffement est d'origine anthropique, humaine...les Allègre's'boys se sont ridiculisé récemment.

ensuite c'est vrai que les modeles climatiques sont encore tres imprécis...

Cela dit, la plus grande partie des écarts dans les prévisions vient du choix des scénarios économiques retenus, et pas de l'imprécision des scénarios climatiques.

reportez vous aux travaux du GIEC.

cela dit aussi on a deja pris 1° depuis le 19 siecle et on est selon la synthese du GIEC sur une pente allant de 2° à 4.7° d'augmentation des températures d'ici la fin du siecle.
ET pour des raisons politiques, le scénario le plus défavorable qui correspondait à une augmentation de plus de 6° d'ici la fin du siècle n'a pas été retenu dans la synthese.

Or le rapport du GIEC se fonde essentiellement sur des données de 2004 -2005, mais les données 2006 2007 collectées depuis cette date et l'affinement des modeles conduisent maintenant tous à des prévisions correspondant à la fourchette haute fixée par le GIEC, et meme pour certains modeles bien au dela.

Et il faut savoir que 5° d'augmentation des temperatures ça correspond à ce qu'on appelle une extinction massive comme il y en a eu dans l'histoire de la terre...Comme en plus l'écosysteme est completement fragilisé, l'extinction risque d'etre encore beaucoup plus forte.

Un exemple, l'absortion de CO2 par les océans risque augmentant l'acidité des eaux de tuer la quasi totalité des coraux et des organismes qui fabriquent des coquilles....avec la disparition de toute la chaine alimentaire correspondante...

avec le risque aussi que l'augmentation des temperatures entraine le dégagement massif du méthane contenu dans les hydrates de méthane du fond des océans.

c'est ce qui s'est passé à la fin du permien, il y a 250 millions d'années, en premier lieu une lente montée de temperature de 5% en raison d'un volcanisme intense qui a créé le trap de sibérie, un plateau de lave sur plusieurs millions de kilometres carrés, suivi d'un dégazage massif des océans qui a brusquement rajouté 5% de hausse supplémentaire de la temperature, soit 10° au total.

consequence, anoxie des océans (diminution du taux d'oxygene dissous dans l'eau) et extinction massive de 95 % des especes....meme les fleuves se sont mis à couler droit faute de végétation pour fixer les rives...la mère de toutes les extinctions.

j'aime autant vous dire que dans un scénario de cette ampleur, peut-etre que l'humanité survivrait en tant qu'espece dans un monde ravagé et appauvri, mais les majorité de ses représentants mourraient...

Nos arrieres arrieres petits enfants du 22ieme siecle ont du mouron à se faire....

voila, voila, ma petite note d'optimisme de la semaine...

et une bonne raison de plus, et pas des moindres, de faire la révolution socialiste le plus vite possible

l'alternative est plus que jamais socialisme ou barbarie
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Message par canardos » 23 Jan 2008, 06:42

pour vous donner une idée des pressions qu'on dut subir...et que subissent encore...les climatologues de la part des pouvoirs politiques, lisez un peu cet article sur un climatologue américain, Hansen.

vous noterez au passage aussi qu'il reclame un moratoire sur la construction de nouvelles centrales au charbon, ce qui change agréablement des soit disant écolos de "sortir pour le nucléaire" qui préconisent au contraire une intensification de la construction de centrales au charbon pour pouvoir fermer tout de suite les centrales nucléaires.

a écrit :


[center]Un climat très politique[/center]

LE MONDE | 21.01.08 |


Un été caniculaire et l'audace d'un scientifique. C'est ce qu'il aura fallu pour que le changement climatique, le 23 juin 1988, sorte des laboratoires, pour qu'il entre dans le débat public. Ce jour-là, presque partout aux Etats-Unis, on étouffe déjà sous une chaleur accablante. On redoute un été interminable, brûlant et sec - il le sera, comme jamais de mémoire d'homme. Les pénuries d'eau ont commencé ; dans les Etats céréaliers, les fermiers savent qu'ils vont à la catastrophe ; les médias égrènent les records de température et comptent les départs d'incendies.

Ce jour-là, à Washington, un grand bonhomme timide est auditionné par une commission du Sénat. Il s'appelle James Hansen ; il est directeur du Goddard Institute for Space Studies (GISS), un laboratoire de la NASA. Que déclare-t-il devant ces parlementaires, inquiets de transpirer autant un mois de juin ? Que les températures anormalement élevées, la sécheresse qui dure, tout cela ne relève pas de la variabilité naturelle du climat mais des activités humaines. Et qu'avec le temps, cette tendance va immanquablement s'accentuer. Jim Hansen ajoute qu'il est sûr de lui "à 99 %", l'affirmation défraie la chronique.

Vingt ans plus tard, Jim Hansen est toujours directeur du GISS. Il étudie toujours le climat de la Terre. Son discours est toujours un peu plus inquiétant que celui de ses pairs. Deux ou trois choses qui lui ont valu d'être l'un des scientifiques les plus surveillés d'Amérique, comme le raconte Censoring Science, le livre-enquête de l'essayiste Mark Bowen qui vient de paraître aux Etats-Unis (éd. Dutton Books).

Cela ne date pas d'hier. Ni même de la seule administration Bush. Un an après avoir donné l'alarme, le voilà, à nouveau cravaté, le 8 mai 1989, devant une commission sénatoriale présidée par un certain Albert Gore. Le jeune sénateur démocrate interroge le scientifique ; le scientifique répond. Soudain, une de ses réponses provoque chez le parlementaire un haussement de sourcil. Il attaque : "Pourquoi contredisez-vous votre témoignage écrit ?" Le chercheur peut répliquer : "Parce que je n'ai pas écrit le dernier paragraphe de cette section. Il a été "ajouté" à ma déposition." Pour qui visionne la scène, c'est presque une évidence : le ping-pong auquel se livrent les deux hommes est une comédie où peu de répliques sont laissées à l'improvisation. "Quelques jours auparavant, j'avais faxé à Al Gore les passages dont je savais qu'ils avaient été modifiés et sur lesquels je souhaitais qu'il m'interroge", raconte aujourd'hui, dans un sourire, le directeur du GISS. Avant de témoigner oralement, Jim Hansen avait dû soumettre sa déposition écrite au quartier général de la NASA qui, à la demande de l'Office of Management and Budget (OMB) - une dépendance de la Maison Blanche -, l'avait sérieusement amendée...

Ces "tracasseries" sont parfois plus subtiles. A l'automne 2004, Gavin Schmidt et Drew Shindell, deux chercheurs de l'équipe de James Hansen, démontrent que le refroidissement de certaines régions de l'Antarctique est lié au rétrécissement de la couche d'ozone. Leur modèle prévoit que les prochaines années verront la tendance s'inverser : comme le reste du globe, le "continent blanc" va se réchauffer. L'étude revêt une importance particulière car, comme l'explique Mark Bowen, "le refroidissement de l'Antarctique est un argument souvent utilisé pour contester la réalité du réchauffement". Sur Internet, les sites "climato-sceptiques", bien souvent financés par l'industrie pétrolière, ne manquent jamais de rappeler ce paradoxe pour alimenter le doute. "Le communiqué de presse des résultats de l'équipe de Hansen a été retardé de plus d'un mois et n'a été divulgué, avec un titre édulcoré, que bien après la publication des travaux, ajoute M. Bowen. Ce qui en a bien sûr considérablement réduit l'intérêt pour les médias."

En 2005, la pression s'accroît. "La censure est devenue très intense, m'empêchant par exemple de m'exprimer dans les médias", raconte James Hansen. Un journaliste veut l'interroger ? On l'aiguille ailleurs. Il insiste lourdement, comme cette rédactrice du Washington Post ? Accordé. Mais à condition qu'un responsable des affaires publiques du quartier général de la NASA surveille la conversation.

Le discours de Jim Hansen est jugé trop alarmiste. La science elle-même devient indésirable. "Je ne pouvais même plus mettre en ligne les données de températures comme je le faisais tous les mois depuis une dizaine d'années, raconte le chercheur. J'ai alors décidé de rédiger tout ce qui m'arrivait. J'ai écrit un mémo, j'ai décidé de le rendre public." Fin janvier 2006, le New York Times sort l'histoire en "une". "En enquêtant, le reporter du Times a pu faire témoigner des responsables de la NASA à visage découvert, raconte M. Bowen. Des employés de rang moyen trouvaient la situation si anormale qu'ils ont décidé de donner leur nom, au risque de perdre leur emploi."

Que s'est-il passé ? "En décembre 2005, au congrès de l'American Geophysical Union, Jim Hansen prononce un discours auquel il a réfléchi pendant un an, raconte M. Bowen. Un discours dont il a parlé avec des proches, dont il a beaucoup débattu avec lui-même." Devant des milliers de scientifiques, devant la presse, James Hansen délivre une parole hautement anxiogène. Il parle de l'imminence d'un "point de basculement", au-delà duquel la machine climatique pourrait s'emballer sans possibilité de retour. Il dit, enfin, que la volonté des Etats-Unis de ne pas contrôler ses rejets de gaz à effet de serre va contribuer à "produire une tout autre planète".

Discours scientifique ? Discours politique ? Au même moment, alors que le climatologue prononce ces mots, se tient la conférence de Montréal (Canada) sur le changement climatique. En tout cas, raconte Mark Bowen, "dans tous les médias américains, les propos de Jim Hansen ont été opposés avec force au comportement de la délégation américaine à Montréal, qui faisait tout pour que rien ne s'y passe". Quelques jours plus tard, le GISS complète la charge en annonçant que l'année 2005 est la plus chaude jamais mesurée. "C'est véritablement à partir de ce moment que la Maison Blanche a décidé de le museler, dit Mark Bowen, de contrôler tout ce qui pouvait sortir de son laboratoire."

Les révélations du New York Times sur la censure pratiquée par l'administration centrale de la NASA font vite tache d'huile. "D'autres chercheurs de l'agence témoignent à leur tour de pratiques semblables", raconte Mark Bowen. Non seulement le cas Hansen n'est pas isolé, mais la NASA n'est pas la seule institution touchée. Des scientifiques de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) sortent du bois et admettent, eux aussi, voir leurs déclarations soumises à un étroit contrôle politique. Dans les agences de recherche fédérale, l'administration Bush a placé ses pions pour contrôler la communication des résultats de la recherche en sciences du climat.

Hansen va-t-il trop loin dans ses déclarations ? Laisse-t-il l'engagement politique prendre le pas sur la science ? Un de ses collègues américains, professeur d'université, sans faire mystère de son admiration pour l'homme de science, dit de lui qu'il "a tendance à trop s'avancer sur la branche" - au risque qu'elle rompe. En 1989, après son duo avec Al Gore au Congrès, la revue Science titre : "Hansen contre le reste du monde sur les dangers de l'effet de serre." Parmi ses pairs, nombreux sont ceux qui lui reprochent de n'avoir pas attendu de plus amples certitudes, d'avoir cédé à la prophétie plutôt qu'à la prévision. Hélas, il avait raison. En 2006, parmi les premiers, il exprime son désaccord avec les prévisions du GIEC (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat) sur l'élévation du niveau des mers à la fin du siècle, qu'il juge en deçà de la réalité. Là encore, on fustige l'alarmisme de celui qui "s'avance trop sur la branche". Hélas encore, quelques mois plus tard, les dernières observations semblent lui donner raison.

Il arrive aussi qu'il se trompe. Comme à l'été 2007, quand Stephen McIntyre - un blogueur qui s'est fait une spécialité de critiquer les chercheurs en sciences du climat - remarque une petite discontinuité dans la courbe des températures américaines produite par le GISS : à partir des années 2000, celles-ci sont supérieures de 0,15 °C aux valeurs réelles. L'erreur est bénigne et ne change pas grand-chose au niveau mondial (environ un millième de degré Celsius). Mais, s'agissant de James Hansen, la Toile "climato-sceptique" ne laisse rien passer. Il est, avec Al Gore, l'homme à abattre.

Lui n'a guère le temps de s'en préoccuper. En plus de la science, il mène campagne, ces derniers mois, pour un moratoire sur la construction de nouvelles centrales à charbon. "Bien sûr, ce n'est pas suffisant, mais si en Europe et aux Etats-Unis nous décrétons ce moratoire, alors nous pourrons nous asseoir à la même table que les Chinois pour leur demander de faire la même chose, dit-il. Les stocks de pétrole sont limités, mais si nous nous mettons à brûler les ressources fossiles non conventionnelles et le charbon, nous allons produire une tout autre planète."

"Une tout autre planète" : l'expression revient souvent. Peut-être un souvenir du temps où, à la fin des années 1960, il fait sa thèse de doctorat, avec le grand physicien James Van Allen, sur Vénus, cette jumelle de la Terre devenue fournaise, dont la température frise les 460 °C. "J'avais proposé l'idée que c'était peut-être son atmosphère qui piégeait la chaleur", dit-il. Bien sûr, il avait raison.



Stéphane Foucart


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Message par Ottokar » 23 Jan 2008, 08:35

(Indesit @ mardi 22 janvier 2008 à 12:01 a écrit : En gros, mon impression est que l'orga ne sait pas sur quel pied danser par rapport à ce sujet, et oscille entre "oui c'est grave, c'est un effet du capitalisme" et "c'est le progrès de toute façon c'est inévitable, il faut s'adapter".

Mais au-delà de cela, j'ai l'impression que les têtes pensantes de l'orga ont une certaine gêne à aborder ce sujet, je ne sais pas pourquoi mais j'ai quelques idées.

je ne sais pas ce que pensent les "têtes pensantes", je sais ce que je pense moi, ce que pensent un certain nombre de ceux que je connais, ce qui est dit dans les expos scientifiques ou les articles de LO.

Sur le fond, qu'il y ait réchauffement et que ce soit dû à l'activité humaine, aucun doute. Que ce soit dû uniquement à l'activité humaine, les scientifiques en débattent, non ? Il y a déjà eu des épisodes plus chauds et plus froids, sans intervention humaine. Il y a peut-être conjonction des deux.

Mais bref, LO n'est pas une organisation scientifique ni une ligue de défense des petites fleurs et des oiseaux mazoutés, mais une ligue de défense des humains. Et le point de vue qu'elle exprime, point de vue traditionnel dans nos milieux socialistes depuis 100 ans et plus consiste à souligner les problèmes engendrés par le capitalisme, cette gestion à courte vue des ressources, le fait d'organiser la société pour des impératifs de profit et après moi, le déluge ! Le dérèglement du climat en est une des conséquences, comme le fait d'avoir crée des "pays noirs" dans les zones minières, d'avoir transformé leur sous-sol en gruyère, d'avoir usé les hommes ou de les avoir empoisonné avec la silicose, l'amiante, le plomb, etc.

En général, LO comme le courant socialiste ont une vision optimiste des possibilités de l'humanité, espérant qu'elle saura faire face aux défis, qu'ils soient climatiques ou autres. Ce n'est pas se désintéresser de la pollution, c'est remettre es problèmes à leur place, dans l'ordre dans lequel ils doivent être traités. L'axe consiste à dire que certes, la pollution est un problème, le réchauffement un problème, etc. mais le problème de fond, c'est le capitalisme.

Ce qui ne veut pas dire repousser la solution aux calendes, comme cela ne veut pas dire en matière de santé publique être indifférent à des campagnes de vaccination, de désamiantage ou de protection contre l'empoisonnement par la fumée.... du tabac par exemple ! :roll:

et comme il s'agit de ma première réponse à Indésit, bonne année à toi aussi ! :wavey:
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Message par NEIL » 23 Jan 2008, 20:55

(Indesit @ mardi 22 janvier 2008 à 13:01 a écrit : [QUOTE=txi,vendredi 18 janvier 2008 à 10:55]
Mais au-delà de cela, j'ai l'impression que les têtes pensantes de l'orga ont une certaine gêne à aborder ce sujet, je ne sais pas pourquoi mais j'ai quelques idées.


:wavey:
Un peu nouveau ici, mais faut bien se lancer. En gros, je suis plutôt d'accord avec la position développée par ottokar en y ajoutant que celà n'empêche pas à l'occasion d'appuyer des combats qui peuvent aller dans le sens du progrès social (comme pour l'égalité hommes-femmes par exemple). Pour ce qui est du réchauffement climatique, le combat contre les pollutions engendrées par la gabegie capitaliste ne peut être qu'un atout supplémentaire dans l'explication plus globale de la nécessité de renverser le capitalisme.

J'en viens au motif pour lequel j'ai cité txi dans son message du 18/01. :
Tu dis, txi avoir "quelques idées" sur les motifs pour lesquels les "têtes pensantes" de LO auraient des difficultés à évoquer cette question. Voudrais tu nous expliquer le fond de ta pensée, plutôt que de procéder par énigmes ?
NEIL
 
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Message par Bertrand » 23 Jan 2008, 20:59

Ce n'est pas Txi, mais Indesit qui s'exprime ainsi.
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