http://www.forumamislo.net

Les pays émergents ont peut-être trouvé la source providentielle de biocarburant à moindre coût : le jatropha, un arbuste à fleurs rouges qui prolifère dans les zones semi-arides.

A New Delhi, l'Institut de l'énergie et des ressources (TERI), centre de recherche spécialisé dans les biotechnologies, a lancé un programme de 9,4 millions de dollars sur dix ans afin de faire passer cette culture, encore artisanale, au stade intensif. "Il y a seulement cinq ans, le jatropha ne présentait quasiment aucun intérêt, mais, avec la flambée des prix du pétrole, sa culture est soudain devenue très attractive", constate le docteur Alok Adholeya, qui dirige le programme rassemblant 25 chercheurs. L'arbuste, très résistant, donne annuellement et pendant plus de trente ans 2 à 3 kg de fruits dont est tirée une huile facile à transformer en biodiesel. Chaque graine contient environ 35 % d'huile. Huit kilos de récolte permettent de produire plus de 2 litres de biocarburant. D'ici à mars 2008, les chercheurs espèrent convaincre des milliers d'agriculteurs de participer à un test grandeur nature sur 8 000 hectares dans l'Andhra Pradesh, au sud-est du pays."Nous devons leur apprendre à gérer leur exploitation de manière optimale", explique M. Adholeya, qui espère mobiliser sur la prochaine décennie de 20 000 à 30 000 agriculteurs.


Parallèlement, les biologistes du TERI cherchent à améliorer la productivité du jatropha. Ils ont ainsi réussi à inoculer, de manière massive, des micro-organismes dans les graines des arbustes pour que les racines nourrissent encore plus la plante, même dans des sols très peu fertiles. Ce procédé augmenterait les rendements de 20 à 30 %. "Nous cherchons aussi à identifier les gènes responsables de la production d'huile, en vue d'élaborer un jatropha génétiquement modifié qui devrait être prêt d'ici cinq ans", précise le directeur du programme. A la différence des biocarburants issus du maïs ou du soja, le biodiesel provenant du jatropha ne risque pas de grignoter les terres de l'agriculture nourricière, la plante étant cultivée sur des terres habituellement délaissées. Le jatropha pousse aussi bien en Egypte qu'à Madagascar ou au Guatemala. Le gouvernement indonésien a décidé d'encourager sa plantation à grande échelle. Au Brésil, la compagnie pétrolière Petrobras tente un projet pilote avec 5 000 familles d'agriculteurs pour cultiver ce nouvel or vert.

Luc Ihaddadène
Article paru dans l'édition du 11.02.07

il n'y a rien de plus antiécologique et antisocial que les biocarburants...

remplacer des cultures vivrieres par des des cultures pour faire rouler les voitures...

utiliser la biomasse pour obtenir du carburant au lieu de s'en servir pour régenerer les sols...

faut vraiment etre réactionnaire et completement indifferent au sort des populations des pays pauvres, surtout celles des pays semi-désertiques, pour défendre de telles solutions...surtout quand on sait que le réchauffement et l'érosion vont poser de graves problemes dans les prochaines années pour maintenir la production agricole à un niveau suffsant pour nourrir l'ensemble de l'humanité

ce qui serait bien C'EST QUE TU .LISE LES CONTRIBUTIONS AVANT DE DIRE N'IMPORTE QUOI L'utilité de cette culture, c'est de pouvoir se faire dans des millieux semi désertiques, là ou il ne pousse rien (et surtout pas des cultures vivriéres) Rien a voir avec les gros caca pipi talistes qui s'engraissent a partir de soja... Et de fait, c'est une solution bon marché pour les "pays emergents"... Mais canardos préfére leur refourguer des centrales nucléaires !

Cela dit, il y a un espoir : si les firmes qui font les recherches produisent une plante "ogm" isée, Canardos en deviendra du jour au lendemain le plus ardent défenseur....

:nono:

à priori plus un milieu est semi-désertique plus son équilibre écologique est fragile, plus le sol est pauvre et moins il faut prelever la biomasse pour faire de l'essence mais au contraire la laisser se décomposer pour reconstituer le sol...

et si on doit vraiment prelever de la biomasse, autant que ce soit par nécessité pour l'alimentation des gens et pas pour faire rouler les bagnoles

et pas la peine de mettre les centrales nucléaires dans le coup, ça donne l'impression de manquer d'argument....pas qu'une impression d'ailleurs....

:ph34r: Pour le moment, aucune "biomasse" n'est prélevée, et pour cause ! :altharion:

comment peux tu dire qu'il n'y a aucune agriculture dans les régions semi désertiques indiennes....

et comment peux tu dire que si dans des régions semi-désertiques ce type de plante était mise en culture, ce ne serait pas au détriment des pauvres cultures existantes et que ce genre de monoculture sur un sol déja pauvre n'accelererait pas l'érosion....

suffit de te renseigner sur l'agriculture je ne sais pas moi, du Radjastan par exemple !



Eh bien, des cultures, y'en a tout simplement pas Parce qu'une région demi désertique, c'est pas la beauce... y'a éventuelement des troupeaux...

L'intéret justement de cultiver cette plante, c'est qu'on peut la faire pousser là ou rien d'autre ne pousse, pas de se substituer a une plante déja cultivée....

Mais tu fais tout simplement semblant de ne pas comprendre.

Il me semble que l'un de vous deux lit mal ce qu'écrit l'autre. :sleep:

le Rajasthan ne se limite pas au désert du Thar....ou ta fameuse plante aurait bien du mal à pousser

la majeure partie du Rajastan est certes pauvre et et semi-désertique mais pas désertique. Et avec également une agriculture et un élevage de subsistance. et malgré la déforestation il reste meme des forets...

a écrit :wikipedia

Le Rajasthan est formé de deux parties très distinctes :

au nord-ouest, s'étend le désert du Thar bordé par la frontière du Pakistan
au sud-est, la fertile vallée de la Chambal, beaucoup plus peuplée, séparée du désert par la chaîne des Ârâvalli.
Le Rajasthan est un État plutôt sec qui peut connaître plusieurs années sans précipitation.

Et meme dans un désert il faut faire attention à ne pas le rendre encore plus désertique et au contraire essayer au maximum de fixer le sol avec une végétation et des plantes adaptéequ'on se gardera bien d'arracher....

imagine que la végétation que le conservatoire du littoral plante sur nos dunes soit arrachée et récoltée tous les ans....tu vois les dégats....et bien tres rapidement les zones semi-désertiques se transformeraient en désert et les zones désertiques s'étendraient....

je t'en prie, louis, renseigne toi un peu sur les écosystemes désertiques ou semidésertiques....en plus tu verras c'est interessant....et peut-etre meme qu'apres tu pourras donner de temps en temps une réflexion pertinente...