
jusqu'à présent on ne pouvait detecter autour des autres étioles que les planetes géantes de la taille de jupiter ou saturne.
un nouveau satellite, Corot, qui sera lancè demain permettra de détecter des planetes seulement deux fois plus grosses que la terre. Le but est bien sur en grande partie la détection de planetes habitables et de traces de vie extraterrestre.
un nouveau satellite, Corot, qui sera lancè demain permettra de détecter des planetes seulement deux fois plus grosses que la terre. Le but est bien sur en grande partie la détection de planetes habitables et de traces de vie extraterrestre.
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mardi 26 décembre 2006,
[center]Corot à la recherche de soeurs de la Terre [/center]
TOULOUSE (AP) - Corot part à la recherche de planètes extrasolaires. Le satellite français et son télescope sera lancé mercredi du cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan. Conçu au départ pour analyser les vibrations des étoiles, il pourrait surtout permettre de découvrir de nouvelles Terres autour de lointains Soleils.
Sous l'impulsion du Centre national d'études spatiales (CNES), le projet a été lancé au milieu des années 1990. Au départ, les scientifiques espèrent obtenir des informations sur les étoiles, grâce à la mesure de leurs vibrations appelée sismologie stellaire. Mais en 1995, les Suisses Michel Mayor et Didier Queloz découvrent la première planète autour d'une autre étoile que le Soleil, 51 Pégase b.
Pour les scientifiques à l'origine de la mission Corot (acronyme de COnvection, ROtation des étoiles et Transits des planètes extrasolaires), cette découverte agit comme un catalyseur. Si Corot et son télescope de 30cm de diamètre est capable de déceler les variations lumineuses de lointaines étoiles, il ne fait aucun doute qu'il pourra repérer le passage d'une exoplanète faisant deux fois la Terre devant une étoile semblable au Soleil.
Pour le CNES, c'est probablement cet espoir qui a sauvé le projet en 1999 alors qu'il était sous la menace de restrictions budgétaires. Son coût modeste, évalué à 170 millions d'euros, est assuré à plus de 60% par la France. La mission est conduite par le CNES, en coopération avec l'Agence spatiale européenne (ESA) et cinq pays partenaires (Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne et Brésil).
Il s'agira de la première tentative de détection à partir de l'espace de "petites" planètes rocheuses, situées hors du système solaire. Le projet devance la mission américaine Kepler, qui doit décoller en 2008 et va disposer d'un budget et de performances supérieures à Corot. L'ESA réfléchit toujours à son projet Darwin, qui prévoit d'envoyer trois télescopes de trois mètres de diamètre à partir de 2015 à 1,5 million de kilomètres de la Terre.
"Le premier objectif du projet Corot consiste à observer les vibrations des étoiles et grâce à cela, à comprendre l'intérieur de ces étoiles dont nous ne voyons pour l'instant que la peau", a expliqué à l'Associated Press Annie Baglin de l'Observatoire de Paris, responsable scientifique de la mission.
"Corot doit permettre par ailleurs de rechercher des planètes de petites tailles, plutôt rocheuses, qui tournent autour d'autres étoiles que le Soleil. Cette présence est révélée par la diminution de l'intensité lumineuse de l'étoile lors du passage de l'exoplanète. L'ombre portée sur le disque stellaire est pour l'instant le seul moyen de mesurer la taille des planètes que nous découvrirons", a ajouté Anne Baglin.
C'est précisément cette micro-éclipse, appelée "transit planétaire", que le télescope Corot, braqué sur environ 12.000 étoiles à la fois par tranches de cinq mois, va traquer durant deux ans et demi. Objectif? Rechercher des planètes indétectables depuis le sol, plus petites que Neptune et allant jusqu'à la taille de la Terre ou plus.
Cette mission "éclaireur" prépare le terrain à d'autres projets qui marcheront dans ses pas pour donner des images de ces nouvelles "Terres" et définir leurs caractéristiques. "Il s'agit d'un programme pionnier qui ouvre la voie des missions du futur à la recherche d'autres mondes, d'autres systèmes planétaires et peut-être de la vie ailleurs", a précisé à l'AP Thien Lam Trong, chef du projet Corot au CNES.
Le satellite et son télescope seront placés par un lanceur Soyouz de la société Arianespace/Starsem sur une orbite survolant les pôles de la Terre à 896km d'altitude. Le lancement est prévu mercredi à 15h23 (heure française) soit 20h23 (heure de Baïkonour). Programmé à l'origine le 21 décembre, il avait été reporté en raison d'un problème technique sur le lanceur.
La réalisation technique de la mission est assurée par le Centre spatial de Toulouse (CST) du CNES. Celui-ci abrite un centre de contrôle chargé de la mise et du maintien à poste du satellite et le centre de mission, dédié à la programmation de l'instrument et au traitement des données. AP