Les astrophysiciens détectent la signature lumineuse du &quo

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par Harpo » 22 Mars 2006, 22:09

Tu ne me lis qu'à moitié et tu t'entêtes sans jamais prendre au sérieux les arguments scientifiques.
a écrit :L'accusation de vouloir coller une conception idéologique à la réalité, que Harpo me fait, se retourne totalement du coté de ceux qui pretendraient que la matière a une origine

Toujours une négation totale de l'équivalence masse (matière) - énergie ; c'est-à-dire que pour toi, l'énergie (les photons, particules sans masse) ne peut pas se transformer en matière, alors que c'est une évidence pour n'importe quel bachelier scientifique des années 1980 (époque où l'on faisait faire des calculs sur les trajectoires des particules dans des chambres à bulle en terminale scientifique en utilisant les lois de la dynamique relativiste). La matière (sous forme de matière plus antimatière) peut naître de l'énergie. C'est l'énergie totale, sous forme matérielle et non matérielle, qui se conserve, et ceci, jusqu'à preuve du contraire même au temps zéro ou, si ça signifie quelque chose, avant ce temps zéro.
a écrit :L'histoire du point zero en température c'est encore un mauvais exemple parce qu'il n'est qu'une idée, jamais une réalité, cela voudrait dire qu'on peut arreter le mouvement; grosse absurdité qui est pensable mais qui n'existe tout simplement pas et qui doit être rejeté comme fausse.

Non, ce n'est pas une "idée", il est prouvé expérimentalement que c'est une "limite" au sens mathématique du terme. Quant à ton principe que le mouvement ne peut pas s'arrêter, c'est une "idée" de certains philosophes de l'antiquité (Lucrèce, si je ne me trompes pas). C'est faux, un mouvement peut s'arrêter, tous dépend de quel genre de mouvement tu parles. S'il s'agit du mouvement d'ensemble des particules qui constituent un objet macroscopique, les frottements finissent par l'arrêter complètement. Par contre, s'il s'agit du mouvement désordonné lié à l'agitation thermique, il est effectivement impossible de l'arrêter complètement, mais on s'approche chaque jour un peu plus de l'immobilité complète et donc du zéro absolu de température. De même que nos informations, encore bien partielles, sur l'histoire de l'Univers nous permettent d'approcher de plus en plus d'une limite pour laquelle l'Univers devient opaque et qu'il est tout aussi légitime, dans l'état actuel de la physique, de considérer comme un zéro absolu du temps.
Il m'est difficile de savoir si ta position, "figée comme une statue de pierre" résulte seulement d'une méconnaissance scientifique (bien excusable) ou d'un à priori qui consisterait à penser que le matérialisme historique (science de l'évolution des sociétés humaines) ne peut cohabiter avec un matérialisme physique que si celui-ci se réduit aux connaissances, bien dépassées, du 19ème siècle. Bien sûr les deux sont liés, mais ils traitent cependant d'aspects différents, avec des outils qui ne sont pas identiques. Depuis Marx, il y a eu de nouveaux faits (ne serait-ce, par exemple que la révolution russe et sa dégénérescence) à comprendre et à analyser, avec les outils qu'ils nous a légués et qu'il faudrait toujours perfectionner. De même, si les lois de Newton gardent leur validité dans le domaine de l'Univers proche et si même le Discours de la Méthode de Descartes a encore une certaine pertinence (une fois débarrassé de ses scories métaphysiques), on a bien appris des tas de choses depuis et le nier ne mène à rien qu'à l'erreur.
Je n'ai pas trop l'envie ni le temps de poursuivre cette discussion. Et je ne suis peut-être pas le plus compétent sur ce forum pour te convaincre, étant chimiste de formation et seulement à moitié physicien. Mais je suis prêt à la reprendre quand tu prendras en compte les découvertes scientifiques avérées et que tu ne mépriseras plus les théories solides (mais pas définitives) qui sont compatibles avec ces découvertes et qui ont permis d'en déduire d'autres faits qui ont ensuite été vérifiés.
Salut amical, Harpo.
Harpo
 
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Message par com_71 » 22 Mars 2006, 23:51

(El convidado de piedra @ mercredi 22 mars 2006 à 18:16 a écrit : un temps zéro (déjà une concession à un point de départ, à une origine)

Ne vois-tu pas qu'un tel formalisme empêcherait de définir un calendrier et donc jette l'histoire aux orties ?

Si tu t'interdis de considérer un zéro de temps et une unité de durée, tu n'as plus de date !

Et si "matière négative" n'évoque pas grand chose pour moi, par contre "l'an 52 avant JC", ça me parle un peu...

Bon, les physiciens proposent, à la place de la naissance de JC, de commencer le décompte au début de l'expansion observable. Philosophiquement, ça ne t'interdit pas de concevoir un "avant" à cette expansion, aussi long que tu veux.

Les partisans du big-bang tirent de données expérimentales le fait que "avant" est inconnaissable, qu'aucune information ne peut nous en arriver, donc que le "zéro" est une singularité.

Je ne vois pas pourquoi tout ça te fait appeler Dieu à la rescousse.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par shadoko » 23 Mars 2006, 06:03

(Harpo a écrit :
De toute façon je ne vois pas du tout pourquoi tu serais choqué par cet éventuel temps zéro, inaccessible. Change l'échelle, prends une échelle logarithmique et tu transformeras le temps zéro en un temps "moins l'infini" et tu ne seras plus gêné.

Bon courage: tu peux lui répéter ça dix fois, lui expliquer d'une autre manière, ça donne, deux messages plus bas, la remarque du gars qui ne veut pas comprendre:
(el convidado de piedra a écrit :
L'histoire du point zero en température c'est encore un mauvais exemple parce qu'il n'est qu'une idée, jamais une réalité, cela voudrait dire qu'on peut arreter le mouvement; grosse absurdité qui est pensable mais qui n'existe tout simplement pas et qui doit être rejeté comme fausse.

Et bien (pour répondre une 347ème fois), personne ne prétend que ce temps zéro est atteint. Et même, en dehors des ignorants qui regroupent à la fois les curés et les convives de pierre, tout le monde prétend que

-soit il y a effectivement une singularité, et elle n'est bien sûr jamais atteinte
-soit il n'y en a pas, et dans ce cas, le problème ne se pose pas.

et que de toutes manières, la physique d'aujourd'hui n'est pas suffisante pour trancher (ni au niveau théorique, ni au niveau expérimental).

Mais bon, on a toujours droit à des arguments débiles du genre:
a écrit :
Avez vous peur de déclarer que la matière (qui est tout se qui se trouve en dehors de la conscience) est eternelle? Ou vous pensez que vous ne pouvez pas l'affirmer?

C'est vrai que je continue à penser que le matérialisme dialectique est le résumé des lois de la société et de la nature; et je ne vois pas d'autre philosphie qui puisse le remplacer (sauf de contrebande et en s'appuyant sur les sciences lues à l'idéaliste) Si j'ai tort, qu'on le démontre...si on peut.

ou encore:
a écrit :
Totu ceci veut dire: nous ne savons rien à partir d'une certaine distance, parce que les instruments que nous disposons sont encore limités, ce qui ne nous empeche nullement de donner une connotation idéaliste, qui fait des concesions au fidéisme, d'accepter cette absurdité monstrueuse qui signifirait un zéro absolu du temps.

Alors, maintenant, de quoi discute-t-on? D'une "connotation idéaliste" (donnée par qui? Par le pape et le convive de pierre) ou de la théorie elle-même? Je crois qu'il y a un zéro absolu dont il vaut mieux éviter de se rapprocher: celui de la réflexion.
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Message par com_71 » 23 Mars 2006, 09:35

Il me semble déceler un peu de mauvaise foi. Témoin cet échange :

(convidado a écrit :Le fait de prendre "une origine du temps" est la même chose que prendre un origine de la matière, ou de l'espace. Ces trois élements se trouvent indissolublement liés et toutes les calculs ne pourront jamais les séparer. S'il y a origine du temps, il y a forcement origine de la matière.


(com a écrit :Même un lycéen de 4ème sait que le fait de choisir un point zéro sur un axe n'empêche pas (éventuellement) de remonter plus loin que cette origine, il suffit de définir une mesure négative sur cet axe.


(convidado a écrit : le jour ou Com 71, (...) pourra définir une matière "négative" je vais croire à cette théorie...
un temps zéro (déjà une concession à un point de départ, à une origine)


(com a écrit :Ne vois-tu pas qu'un tel formalisme empêcherait de définir un calendrier et donc jette l'histoire aux orties ?

Si tu t'interdis de considérer un zéro de temps et une unité de durée, tu n'as plus de date !

Et si "matière négative" n'évoque pas grand chose pour moi, par contre "l'an 52 avant JC", ça me parle un peu...


(convidado a écrit :Com 71 qui , voudrait faire une équivalence entre la matière et une convention nécessaire à dater le temps (le calendrier)


Alors, qui a introduit dans la "discussion" une équivalence entre matière et temps ?
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Message par com_71 » 24 Mars 2006, 23:16

(El convidado de piedra @ vendredi 24 mars 2006 à 23:11 a écrit : Com 71 qui dit "mi sembra sentire un poco di mala fede" n'est surement pas Gasman, mais il voit autant que son personnage.

Parfum de femme, un bon vieux film, à recommander. V. Gassman ne voyait rien, mais se dirigeait pas mal dans le monde...
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