OGM et santé

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par canardos » 08 Fév 2006, 15:15

un article du Monde faisant état pour certains OGM d'effet toxicologiques:

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[center][b]Nouveaux soupçons sur les OGM[/b][/center]

LE MONDE | 08.02.06 |


Les plantes transgéniques ont-elles des effets négatifs sur la santé ? Depuis leur commercialisation en 1996, la question agite les cercles d'experts et les associations écologistes, sans qu'aucun indice indiscutable permette de répondre par l'affirmative. Or, plusieurs études récentes, réalisées par des chercheurs crédibles et publiées dans des revues scientifiques, concordent pour jeter un doute sur la totale innocuité des OGM. Elles n'affirment pas qu'ils génèrent des problèmes de santé. Mais à tout le moins qu'ils suscitent des effets biologiques qui devraient être plus largement étudiés. Ce questionnement nouveau survient alors que le conseil des ministres devait examiner, mercredi 8 février, un projet de loi sur les OGM et que, à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), un rapport intérimaire a été remis le 7 février aux parties dans le conflit qui oppose les Etats-Unis, le Canada et l'Argentine à l'Union européenne sur les plantes transgéniques.


En novembre 2005, des chercheurs australiens publiaient un article dans une revue scientifique (Vanessa Prescott et al., Journal of Agriculture and Food Chemistry, 2005, p. 9023) expliquant que le transfert d'un gène exprimant une protéine à effet insecticide d'un haricot vers un pois avait suscité des problèmes inattendus : chez les souris nourries du pois transgénique, les chercheurs du Csiro (l'équivalent australien du CNRS français) ont constaté la production d'anticorps, qui sont des marqueurs d'une réaction allergénique. L'affaire, qui a fait les gros titres de la presse australienne et anglaise, a conduit le Csiro à arrêter le développement de ce pois transgénique, tandis que le ministre de l'agriculture de l'Etat d'Australie de l'Ouest, Kim Chance, annonçait que son gouvernement financerait une étude indépendante sur l'alimentation d'animaux par des OGM : "Le gouvernement de l'Etat est conscient de l'inquiétude relative à la sûreté des OGM, alors que la plupart de la recherche dans ce domaine est menée ou financée par les compagnies mêmes qui promeuvent les OGM", a expliqué M. Chance, en novembre 2005, dans un communiqué.

Durant l'été 2005, c'est une équipe italienne, conduite par Manuela Malatesta, biologiste cellulaire à l'Institut d'histologie de l'université d'Urbino, qui avait publié des résultats intrigants (European Journal of Histochemistry, 2005, p. 237). Dans des études antérieures, cette équipe avait déjà montré que l'absorption de soja transgénique par des souris induisait des modifications dans les noyaux de leurs cellules du foie. La publication de l'été a prouvé que le retour à une alimentation non transgénique faisait disparaître les différences observées. Elle montrait aussi que plusieurs de ces modifications pouvaient "être induites chez l'organisme adulte en peu de temps".

En Norvège, Terje Traavik, directeur scientifique de l'Institut d'écologie génétique de l'université de Tromsö, vient de publier une étude dans European Food Research and Technology (janvier 2006, p. 185) : il montre qu'un élément des constructions génétiques utilisées pour modifier une plante, le promoteur 35S CaMV, peut susciter l'expression de gènes dans des cellules humaines en culture. Or, selon les défenseurs des OGM, ce promoteur n'a normalement cet effet que chez les plantes.

La multiplication de ces expériences a conduit la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) à organiser un séminaire sur la sûreté des aliments transgéniques en octobre 2005, réunissant les meilleurs spécialistes de la question. " Ce qui se dégage est qu'il faut être attentif à ce genre d'études, dit Ezzedine Boutrif, coordinateur du séminaire à la FAO. Dans plusieurs cas, il y a eu mise sur le marché d'OGM sans que les dossiers de sûreté soient très clairs."

Les chercheurs impliqués dans ces récentes études affichent leur neutralité. "Je n'avais pas d'idée préconçue sur les OGM quand j'ai commencé ma recherche en 2000, dit Manuela Malatesta. Je pensais que ce n'était pas dangereux, puisqu'on en mangeait depuis longtemps. Mais il n'y avait presque pas de littérature scientifique sur le sujet. Nous avons donc pensé qu'il était utile de faire ces études." Pour Terje Traavik, la motivation de départ était différente : "Je faisais de la recherche sur le cancer en utilisant la transgenèse. Nous savions, avec mes collègues, que cela poserait un problème si cela sortait du laboratoire. Cette inquiétude nous a convaincus qu'il fallait étudier ce type de risques."

Ces travaux retiennent d'autant plus l'attention que, aux Etats-Unis comme en Europe, la recherche sur les effets des OGM n'a pas été encouragée par les gouvernements. Les études toxicologiques sont réalisées par les entreprises promouvant les OGM, dont l'impartialité est discutable, et examinées ensuite par des commissions. Mais celles-ci ne refont pas les études, qui restent secrètes. Or, ces études aussi montrent parfois des effets biologiques notables.

Le 23 avril 2004, Le Monde révélait que les experts de la Commission du génie biomoléculaire (CGB) étaient partagés sur les effets d'un maïs de Monsanto, le MON 863. Dans l'étude toxicologique qui leur avait été communiquée, il apparaissait que les rats nourris aux OGM présentaient plusieurs anomalies : augmentation du nombre de globules blancs, de la glycémie, baisse du nombre de globules rouges, etc. Il s'ensuivit un débat entre les agences concernées, qui conduisit à un avis favorable de la CGB. Si les experts ont réexaminé le dossier, ils n'ont cependant pas remis en question l'analyse statistique présentée par Monsanto.

Des associations, dont Greenpeace, ont demandé la publication du dossier toxicologique pour pouvoir le soumettre à une contre-expertise. Le 9 juin 2005, la cour d'appel de Münster, en Allemagne, ordonnait sa diffusion. Greenpeace a alors confié à deux chercheurs français, Gilles-Eric Séralini, de l'université de Caen, et Dominique Cellier, de l'université de Rouen, une contre-expertise statistique du dossier. Ils devraient publier en février le résultat de leur étude. "L'analyse statistique par Monsanto des différences observées sur les rats était très superficielle, observe Dominique Cellier, qui est spécialiste de bio-informatique. Ils isolaient les variables, au lieu d'utiliser des méthodes dites d'analyse multivariables, qui consistent à mettre en cohérence les anomalies observées. Si on utilise ces méthodes, on constate une cohérence entre les anomalies de poids, urinaires et hématologiques des animaux nourris aux OGM."

Cette étude devrait susciter de nouveaux débats. Mais, d'ores et déjà, les experts officiels reconnaissent que les procédures d'évaluation toxicologique des OGM ne sont pas parfaites. "La discussion sur le MON 863 a été très positive, dit Jean-Michel Wal, membre du groupe OGM de l'Autorité européenne de sécurité alimentaire. Elle nous a permis d'approfondir les méthodes d'évaluation. En fait, les études toxicologiques sur les rats à 90 jours sont très difficiles à faire et à interpréter. On ne sait pas étudier un aliment complet, OGM ou pas, il n'y a pas de norme." Et la multiplication des interrogations sur les effets biologiques des OGM appellent, pour le moins, un débat scientifique plus ouvert et des recherches publiques pour l'instant très rares.

Hervé Kempf

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canardos
 
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Message par canardos » 08 Fév 2006, 15:19

un autre article dans le Monde d'aujourd'hui, à mettre en relation avec l'insuffisance des essais toxicologiques dénoncée par Séralini:

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[center][b]Les tests toxicologiques ? Silence, secret industriel...[/b][/center]

LE MONDE | 08.02.06 |


Dans l'Union européenne, les dossiers d'autorisation d'OGM incluent un dossier d'évaluation toxicologique qui comporte souvent une étude d'alimentation sur animaux. Dans celle-ci, plusieurs groupes de rats ou de souris sont nourris, les uns avec la céréale transgénique, les autres avec la variété de céréale correspondante mais non transgénique. Au bout de 90 jours, les rongeurs sont sacrifiés et examinés.

L'étude représente un travail important et très coûteux, réalisé par la firme demandeuse. Les comités publics qui examinent les demandes d'autorisation (CGB en France, EFSA en Europe) ne procèdent pas eux-mêmes aux études. Le dossier d'autorisation reste confidentiel. Mais cette confidentialité est contestée depuis qu'en 2004 il est apparu que certains OGM, dont le MON 863 produit par l'américain Monsanto, provoquaient des effets biologiques chez les animaux testés. Le 9 juin 2005, la cour d'appel de Münster (Allemagne) a ordonné à Monsanto de publier le document.

Mais les dossiers des autres OGM restent secrets. A plusieurs reprises, en France, la Commission d'accès aux documents administratifs, saisie par le Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique, a enjoint à l'administration de publier les dossiers toxicologiques dont elle avait connaissance. Le gouvernement français s'y est refusé. En septembre 2005, il a demandé une réunion européenne pour discuter de la confidentialité des données : "De telles communications, écrivait-il, sont susceptibles d'entacher la confiance de l'opinion publique dans le processus de gestion du risque, mais également de nuire à la position concurrentielle de l'entreprise." Chez Monsanto France, on explique : "La confidentialité est une question de principe de protection de nos données scientifiques par rapport à la concurrence."

Pourtant, la directive européenne 2001-18 spécifie que les données concernant la santé ne peuvent être considérées comme confidentielles. Dans une réunion sur le sujet le 8 novembre 2005, la Commission ainsi que plusieurs pays, comme la Suède ou la Grande-Bretagne, ont pris position pour la transparence. Les experts eux-mêmes en sont partisans : "Toutes les données relatives à la sûreté devraient être publiées", assure Harry Kuiper, directeur du groupe OGM de l'EFSA. A Bruxelles, la direction de la santé et de la protection des consommateurs indique qu'une décision sur la transparence sera prochainement annoncée. "Notre approche est d'une transparence maximale, sauf pour les données personnelles ou pour celles qui posent un vrai problème commercial."


Hervé Kempf

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canardos
 
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Message par canardos » 10 Fév 2006, 14:49

sur un site du gouvernement canadien j'ai trouvé cet article qui fait le point sur les éventuels effets toxiques des OGM.

il faut effectivement etre prudent mais chaque cas est different et il n' y a pas pour le moment de quoi fouetter un chat d'Aumance...

a écrit :

[center]TOXICITÉ ET ALLERGIES LIÉES À LA PRÉSENCE DU GÈNE INSÉRÉ[/center]

On dit qu’il y a risque d’intoxication quand un aliment – lait, œufs, viande, etc. – contient des toxines, c’est-à-dire des substances capables d’endommager les fonctions vitales ou des parties de l’organisme humain. Ces substances doivent être présentes en quantité suffisante pour provoquer des effets nocifs. En matière de toxicité alimentaire, tout est en effet question de quantité ingérée.

On parle de réaction allergique lorsque le système immunitaire réagit de façon inappropriée ou exagérée à l’absorption de substances dites « allergènes ». Certains allergènes peuvent être nocifs pour les humains. Les allergies alimentaires peuvent se manifester sous forme d’asthme ou par une chute importante de la pression artérielle dans les cas sévères.

Les toxines et les allergènes sont des substances naturellement produites par les végétaux et certains animaux. Les toxines, pour leur part, jouent un rôle dans les mécanismes naturels de défense de tous les organismes vivants. Or, un aliment avec OGM pourrait contenir une plus grande quantité de toxines ou d’allergènes par suite des réactions possibles de la plante à l’insertion d’un ou des gènes introduits dans son génome, incluant la production de la ou des protéine(s).

Ainsi la plante pourrait réagir à la transgénèse en produisant :
des protéines non désirées ;
un supplément de toxines ou d’allergènes naturellement présents dans l’organisme.
Par ailleurs, la protéine produite par le gène inséré pourrait :
se révéler toxique ou allergène selon la capacité de notre organisme à la digérer ou non ;
libérer des composés toxiques ou allergènes pour notre organisme.
Pour chaque OGM commercialisé au Canada, Santé Canada a la responsabilité d'assurer l'évaluation de ces risques d'intoxication et de réaction allergique.


À propos des allergies alimentaires

L’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes nous permet de connaître la prévalence d’allergies alimentaires tant au Québec qu’au Canada. On retrouve ainsi, parmi la population âgée de 12 ans et plus, 7 % de Canadiens et près de 6 % de Québécois qui déclarent souffrir d’allergies alimentaires confirmées par un diagnostic d’un professionnel de la santé.

Aux États-Unis, 4% des Américains souffrent d’allergies alimentaires, un pourcentage à la hausse depuis quelques années (réf. 46).

… et des gènes liés à des allergènes connus
Les chercheurs ont démontré que, lors du développement d’OGM, l’utilisation de gènes liés à des allergènes connus leur conférait les mêmes caractéristiques que ces derniers. Le cas d’un Soja-GM en est un exemple.

… OGM et allergies alimentaires

Aucune donnée ne permet d’affirmer que les OGM sont la cause d’une augmentation des allergies alimentaires (réf. 46).

Des tests cutanés avec des extraits de protéines de maïs transgénique Bt et de soja Roundup Ready ont été réalisés sur des enfants avec des allergies alimentaires (réf. 64). Aucune réaction allergique n’a été détectée en comparaison avec les tests contrôle de protéines de maïs et de soja non transgénique. Aucun anticorps IgE contre les protéines nouvelles ajoutées dans ces cultures GM n’a été détecté.


Aucun OGM approuvés ou commercialisés présentement ne contient un gène lié à des allergènes connus.



Soja GM … et son gène allergène

La noix de Brésil est un aliment reconnu pour provoquer des allergies chez certains individus. Par conséquent, on a dû soumettre le soja OGM qui a été créé à partir d’un des gènes de la noix à une multitude de tests pour vérifier si la protéine produite par ce gène avait conservé son pouvoir allergène. Pour le savoir, les chercheurs ont mis en contact la dite protéine avec du sérum de patients connus pour être allergiques. Il y a eu réaction immunitaire immédiate. Pour cette raison, ce nouveau soja n’a pas été commercialisé, même s’il avait été développé pour l’alimentation animale (réf. 4, 7, 8).

Un soja GM ? Pour quoi faire ?

Pour augmenter la teneur en méthionine du soja, un acide aminé peu abondant dans le soja habituel. Cet acide aminé essentiel – que les animaux ne peuvent synthétiser eux-mêmes – est nécessaire au bon fonctionnement de leur organisme. Des chercheurs avaient développé cette lignée de soja transgénique pour combler les besoins en acide aminé méthionine des animaux domestiques. Cela aurait évité aux producteurs de recourir aux suppléments. Des protéines riches en méthionine et non allergène ont été identifiées depuis sans avoir utilisé la transgénèse.


… et du maïs StarlinkTM

En 2002, le maïs transgénique StarlinkTM, approuvé à ce moment uniquement pour consommation animale, est entré par erreur dans la chaîne alimentaire humaine. Des personnes avaient signalé à la US Food and Drug Administration (FDA) avoir eu des réactions allergiques après avoir mangé « des produits contaminés au maïs Starlink ». La FDA a effectué des tests chez un échantillon d’individus qui s’étaient plaints et a mandaté le Center for Disease Control and Prevention (CDC) d’enquêter. Résultats de l’enquête : les réactions allergiques n’auraient pas été liées au maïs que les plaignants avaient consommé. Résultats des tests : aucune réaction allergique à la consommation du maïs StarlinkTM n’a été observée chez l’échantillon (réf. 63).



et l’affaire Pustzai

Un gène du perce-neige inséré dans la pomme de terre


En avril 1998, Arpad Pustzai, chercheur à l’Institut Rowett à Aberdeen au Royaume-Uni, provoque la controverse en annonçant à la télévision britannique qu’il vient de découvrir qu’une variété de pomme de terre OGM pas encore commercialisée a causé des inflammations dans les intestins de rats (réf. 17). Cette nouvelle génère la publication d’une série d’éditoriaux dans la revue médicale anglaise The Lancet (réf. 20). La Royal Society of London tient une rencontre à huis clos pour analyser les données encore non publiées de Pustzai. Les membres en concluent que les conclusions auxquelles en arrive M. Pustzai sont irrecevables à cause des failles majeures qu’ils ont relevées dans son expérience, autant dans la conception, l’exécution que dans l’analyse des résultats (réf. 18). Les données de cette expérience ont tout de même été publiées dans la revue The Lancet (réf. 20, 21).

Il paraît néanmoins plausible que ces pommes de terre GM aient pu être toxiques. On leur avait inséré un gène issu du perce-neige supposé produire une lectine. Cette lectine avait été sélectionnée pour son potentiel « insecticide » élevé et son potentiel de toxicité faible pour les rats. Mais la science a démontré depuis longtemps que plusieurs lectines sont toxiques, antinutritives et même allergènes. Les lectines sont aussi reconnues pour causer des dommages aux intestins, comme Pustzai venait de l’expérimenter.

Il est probable que l’inflammation de l’intestin des rats qu’a observée Pustzai dans son expérience ait été causée par la lectine exprimée plutôt que par le fait que les pommes de terres aient été modifiées génétiquement. Les résultats de son expérience demeurent discutables à ce jour.

RÉFÉRENCES

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6. Kuiper H.A. et al. (2001). " Assessment of the food safety issues related to genetically modified foods ", The Plant Journal 27, p. 503-528.

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18. THE ROYAL SOCIETY OF LONDON (1999). « Review of data on possible toxicity of GM potatoes», June, Ref: 11/99, 5 pages. http://www.royalsoc.ac.uk

20. Editorial (1999). " Health risks of genetically modified food ", The Lancet 353(9167), p. 1811.

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canardos
 
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Message par canardos » 10 Fév 2006, 14:57

sur le meme site du gouvernement canadien, et avec les réferences de travaux scientifiques deja mises dans le post précédent, voila un article sur le risque de transfert de genes de résistance aux antibiotiques que pourrait entrainer l'utilisation d'OGM....

un risque manifestement tres exageré:

a écrit :

[center]DÉVELOPPEMENT DE RÉSISTANCE AUX ANTIBIOTIQUES[/center]

Souvent, des gènes de résistance aux antibiotiques sont utilisés comme marqueur dans le processus de création des plantes GM (réf. 22) et font alors partie du génome de l’OGM créé (réf. 26). La protéine codée par ce gène a entre autres la propriété d’augmenter la capacité de résistance des plantes aux antibiotiques. Le transfert des gènes de résistance de la plante GM aux bactéries pourrait donc contribuer au développement dans la nature de nouvelles souches de bactéries résistantes aux antibiotiques. Certains scientifiques se sont demandés dans quelle mesure les antibiotiques utilisés pour les soins médicaux pouvaient perdre en efficacité thérapeutique.

À ce jour, les résultats de recherche suggèrent qu’il n’y avait pas lieu de craindre la perte d’efficacité des antibiotiques (réf. 12).

Avant de savoir si les cultures GM pouvaient jouer un rôle dans la diminution de l’efficacité des antibiotiques, les scientifiques ont dû faire la preuve qu’une plante GM était incapable de transmettre le gène de résistance aux bactéries présentes dans l’environnement (réf. 23). Aucun phénomène de transmission de ce genre – d’une plante GM à une bactérie – n’a été rapporté dans l’environnement. Mais les scientifiques n’écartent pas le fait que cela puisse se produire. En effet, quelques exemples de transmission ont bel et bien été observés, mais seulement en laboratoire dans des conditions extrêmement contrôlées (réf. 22, 27).

Quoi qu’il en soit, il faut se rappeler que ces gènes de résistance aux antibiotiques introduits dans les plantes GM proviennent de bactéries qui existent déjà dans la nature. Pour cette raison, certains chercheurs jugent peu probable que les cultures de plantes GM favorisent davantage le développement dans l’environnement de nouvelles souches de bactéries résistantes aux antibiotiques (réf. 24). Par ailleurs, d’autres chercheurs proposent simplement que l’on réduise le nombre d’espèces de bactéries qui sont actuellement utilisées dans le processus de développement des OGM (réf. 22). Il s'agirait là d'une façon simple de ne pas nuire à l’efficacité thérapeutique des antibiotiques les plus couramment utilisés.

Enfin, certaines organisations, comme la Royal Society de Londres, ont suggéré que l’on retire le gène marqueur de l’OGM une fois achevé le processus d’insertion du gène dans la plante hôte (réf. 12). Et pour cause : ce gène n’est plus nécessaire après la création de l’OGM. Les membres de la Royal Society considèrent toutefois que le risque d’augmentation de souches de bactéries résistantes aux antibiotiques attribuable à la transgénèse est faible, compte tenu des connaissances actuelles.


L’INSERTION DU GÈNE DE RÉSISTANCE

Certains se demandent si le gène inséré dans la plante GM peut se transférer dans leurs cellules s’ils mangent un aliment provenant de cette plante.

Les études tendent à démontrer que cette possibilité soit très peu probable, car l’organisme humain digère l’ADN contenu dans les aliments issus de plantes ou d’animaux (constitués de milliers de cellules formés d’autant d’ADN). Nous décomposons ces ADN en nucléotides (réf. 12) . Les nucléotides sont semblables, qu’ils proviennent du transgène ou d’un autre gène de la plante. Il devient alors impossible de déterminer si les nucléotides proviennent du transgène ou non. Les nucléotides sont sans danger pour les humains puisque nos cellules les utilisent pour fabriquer notre ADN. Dans le cas où les gènes ne sont pas digérés, les cellules des mammifères ont développé des moyens pour se défendre contre l’insertion de gènes étrangers dans leur ADN (réf. 15). À la lumière de certaines évaluations, il est peu probable qu’un gène d’origine OGM s’insère dans les cellules de l’organisme humain (réf. 12, 15).


canardos
 
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Message par canardos » 10 Fév 2006, 15:44

continuons avec d'autres risques potentiels plus indirects...le fait de manger des animaux consommateurs d'OGM.

toujours sur le site du gouvernement canadien:

a écrit :

[center]RISQUES LIÉS À LA CONSOMMATION DE PRODUITS DÉRIVÉS D’ANIMAUX NOURRIS AUX OGM[/center]

La diète des animaux de ferme comprend depuis quelques années des grains GM (maïs, soja). Des études ont été menées pour savoir si une telle diète présentait des risques pour la santé des animaux eux-mêmes, ainsi que pour celle des êtres humains qui consomment la viande de ces animaux ou leurs produits dérivés (lait, œufs).

Les résultats des études menées au Canada, aux États-Unis, au Japon, en Australie et dans les pays de l’Union européenne montrent que (réf. 48, 49, 50, 51):
la valeur nutritive des grains transgéniques est la même que celle des grains traditionnels;
les animaux digèrent l’ADN et la protéine ajoutés des grains GM;
la diète à base d’OGM a les mêmes effets – taux de croissance, risques d’intoxication, réaction allergique – sur les animaux qu’une diète non GM.
Par ailleurs, une commission britannique de conseillers et de scientifiques a rapporté les conclusions suivantes des études réalisées sur les aliments GM destinés aux humains et aux animaux (réf. 51):
la présence de résidus d’ADN, de gènes d’origine OGM dans le lait, les œufs et dans la viande provenant d’animaux nourris aux aliments OGM n’a pu être démontrée;
aucun effet négatif n’a été signalé chez des millions de personnes (États-Unis, Canada, Argentine) qui ont consommé des produits dérivés d’animaux nourris avec des aliments GM.
À la lumière de ces résultats, les autorités en matière de sécurité alimentaire ont conclu que :
l’utilisation de grains GM en alimentation animale est sécuritaire pour les animaux;
les aliments d’origine animale provenant de ces animaux sont équivalents aux produits d’origine animale provenant d’animaux nourris avec des grains traditionnels;
les produits d’origine animale (lait, œufs, viande) provenant des animaux ayant une diète à base de grains GM sont considérés sains pour les humains.
Le caractère sécuritaire pour la santé humaine et celle des animaux ne s’applique toutefois que pour les aliments GM testés et non aux autres cultures GM existantes non encore commercialisées. Chaque nouvel OGM créé doit être soumis aux mêmes évaluations de toxicité et d’allergénicité.


Tableau 1 Études sur l’effet de l’alimentation avec OGM sur les animaux et le lait de vache
Animal Nourriture OGM Effets Référence
Veau
Maïs Bt
La protéine Cry1Ab des fèces (excréments) a été dégradée rapidement. Des traces de la protéine ont été détectées dans le contenu du tractus intestinal, mais pas dans le foie, la rate, le rein, les muscles ou les ganglions. Ces résultats suggèrent que des traces de Cry1Ab survivent au passage dans le tractus intestinal, mais ne sont pas transmises aux organes. 29
Vache laitière Maïs tolérant au glyphosate
Pas de différence sur l’appétit des vaches, la quantité et la composition de lait produit, le nombre de cellules somatiques ou la quantité d’urée excrétée. 30
Soja tolérant au glyphosate Le soja GM n’a pas affecté la quantité de nourriture ingérée, la digestibilité, la proportion d’acides gras dans le rumen, la quantité d’azote excrété, la qualité et la quantité de lait produit. 31
Maïs Bt Pas de différence dans les caractéristiques de fermentation du rumen, la quantité de lait produit et sa composition. 29
Maïs Bt L’étude démontre que l’incorporation du facteur Bt n’aurait pas d’effet sur la production laitière des bovins en lactation et sur le gain de poids quotidien des animaux à l’engraissement. 32
Maïs Bt La quantité de nourriture ingérée, la quantité de lait produit et sa composition ont été similaires. De plus, il n’y a eu aucune différence de «dégradabilité» dans le rumen. 33
Bovin de boucherie Maïs tolérant au glyphosate Aucune différence significative n’a été notée sur la quantité de nourriture ingérée, le taux de croissance, le poids. Des différences subtiles ont été remarquées concernant l’épaisseur de la couche de graisse. Aucune bête n’a contracté de maladies.

La signification clinique de la diminution de la couche de graisse reste à établir. L’insertion du gène de tolérance au glyphosate n’a pas d’effet significatif sur la valeur nutritive du maïs. 35
Maïs Bt Aucune différence n’a été notée sur l’acidité du rumen, sur le ratio acétate/proprionate et sur la digestibilité. L’incorporation du gène Bt n’a pas eu d’effet sur les caractéristiques des bœufs. 32

Porc Maïs résistant au glyphosate L’ADN ingéré, d’origine OGM ou non OGM, n’est pas totalement dégradé par la digestion chez les porcs. 37
Maïs Bt L’ADN d’origine OGM ingéré et la protéine d’origine OGM correspondante (Cry1Ab), ne sont pas totalement dégradés dans le tractus gastro-intestinal des animaux testés. Les résultats ont montré la présence de forme détectable d’ADN d’origine OGM et non OGM par la méthode PCR et la présence de la protéine OGM par des épreuves immunologiques. Aucun fragment d’ADN de maïs d’origine OGM ou non OGM n’a cependant été détecté dans le sang périphérique. 38
Soja GM
Les auteurs rapportent ne pas avoir détecté de fragments d’ADN ou de protéines d’origine OGM dans les échantillons de muscles testés provenant des porcs nourris avec ce soja OGM 40
Maïs GM
Ce maïs GM a cinq fois plus de phosphore disponible ou digestible que le maïs normal ; sa teneur réduite en phytate a réduit la quantité de phosphore excrétée par les porcs. 41
Soja et maïs GM
La diète à base de soja ou maïs GM est essentiellement équivalente en composition et en valeur nutritionnelle à la diète à base de grains conventionnels pour les porcs en engraissement. 42,43,44,45
Volaille Soja GM La diète administrée à base de soja GM s’est révélée équivalente du point de vue de la valeur nutritive à la diète à base de soja non GM à la lumière de l’absence de différences observées dans les caractéristiques des poulets. 31

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Message par canardos » 10 Fév 2006, 15:49

et les risques imprévisibles, de quoi pourrait il s'agir?

et surtout peut-on définir des tests efficaces pour les éviter?

il semble que oui!

sur le meme site du gouvernement canadien:


a écrit :

[center]RISQUES IMPRÉVISIBLES ASSOCIÉS À LA CONSOMMATION D’ALIMENTS AVEC OGM[/center]

Certains risques de toxicité et d’allergénicité identifiés jusqu'ici sont liés au gène inséré et à la protéine produite. Il s’agit dans ce cas des modifications qui sont prévisibles ; nous savons d’où provient le gène et nous connaissons la nature de la protéine générée. Ces risques sont pour la plupart évalués avec les méthodes couramment utilisées en toxicologie.

Mais il y a aussi des modifications imprévisibles : la plante pourrait en effet réagir à l’insertion du gène et à la production de la protéine. Des risques potentiels de toxicité et d’allergénicité sont aussi associés à ces modifications. Ces risques seront connus à plus long terme, alors que les scientifiques sont à mettre au point les méthodes analytiques qui serviront à détecter la nature de ces modifications imprévisibles. Pour chaque modification détectée, les tests de toxicité et d’allergénicité seront effectués comme dans le cas des modifications prévisibles.

Les modifications qu’on ne peut prévoir se divisent en quatre catégories :

les modifications relatives à l’expression d’un ou de plusieurs gènes (il peut s’agir d’un gène allergène (réf. 5) ;

les modifications relatives au métabolisme de la plante (production de divers composés par réaction de la plante à la synthèse de la protéine du transgène) ;

les modifications relatives à la composition de la plante (nouvelles protéines synthétisées) ;

les modifications relatives à la valeur nutritive de la plante.

canardos
 
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Message par canardos » 11 Fév 2006, 14:48

et maintenant si on passait aux avantages potentiels des OGM pour la santé!

a écrit :

[center]AVANTAGES POTENTIELS DES OGM POUR LA SANTÉ[/center]

Moins de produits chimiques

Certains OGM présentement commercialisés sont utilisés dans le secteur des grandes cultures. Par leurs caractéristiques (tolérance à certains herbicides, résistance aux insectes et aux maladies), ils permettraient de réduire l’usage de certains herbicides et insecticides. Il pourrait donc y voir un avantage – quoique indirect – sur la santé humaine, puisque plusieurs de ces composés chimiques sont connus pour avoir des propriétés toxiques. Les risques d’intoxication seraient diminués car il y aurait moins de résidus de ces produits autant dans l’air que sur les aliments que l’on consomme.

L’exemple des cultures de coton Bt

Des expériences menées au champ, notamment en Inde et en Chine, ont montré que la production accrue des cultures de coton Bt par rapport aux cultures de coton conventionnel s’était reflétée dans la baisse de la quantité de pesticides utilisés dans les champs (réf. 52, 53, 54, 55).

Moins de moisissures sur le maïs

Certaines moisissures ou champignons microscopiques proliférant sur des céréales telles le maïs produisent des « mycotoxines ». Ces substances peuvent causer des intoxications plus ou moins graves autant chez les humains que chez les animaux qui ingèrent la céréale ou qui y sont exposés de quelque façon que ce soit. Les mycotoxines peuvent causer des lésions au foie, aux reins et même au système nerveux.

Le genre Fusarium est l’un des principaux groupes de champignons microscopiques en cause dans la contamination du maïs, autant dans les cultures en champ que dans les entrepôts, et ce, dans tous les pays du monde (réf. 58, 59). Les toxines qu’ils produisent, les fumonisines, ont été beaucoup étudiées, car elles sont connues pour causer des épidémies de mycotoxicoses chez les animaux de ferme et des cancers chez les rats.

Or, il semble que les variétés de maïs-grain Bt soient moins souvent contaminées par les champignons microscopiques que le maïs traditionnel (réf. 64, 65, 66, 67). En dévorant les épis de maïs, la pyrale fournit des points d'entrée aux champignons qui produisent des mycotoxines. Ainsi, en réduisant les dommages causés par la pyrale, la culture du maïs-grain Bt contribuerait à diminuer les niveaux de contamination par les champignons (réf. 68, 69). Les aliments dérivés de ces cultures contiendraient donc moins de mycotoxines, réduisant du coup les probabilités d’intoxication chez les humains et les animaux qui en consommeraient (réf. 47).

Plus de «bon gras» dans les plantes

Il est connu que certains acides gras sont bénéfiques pour notre santé. Les acides gras insaturés notamment nous protègent contre les maladies du cœur. Des plantes oléagineuses GM, comme le canola et le soja, ont été developpées pour produire des huiles à teneur élevée en acides gras insaturés. Ces plantes GM à teneur modifiée en acides gras ne sont pas encore commercialisées. Il importe par contre de noter qu’il n’y a pas encore eu d’études pour déterminer l’impact qu’aurait la consommation de ces huiles sur la fréquence des maladies du cœur (réf. 60).

Des aliments plus nutritifs

Par la transgénèse, il serait possible de modifier la valeur nutritive d’un aliment pour résoudre un problème de nutrition. Ces aliments GM sont principalement destinés aux populations des pays en voie de développement qui souffrent de carences, notamment en vitamine A ou en fer.

Du riz enrichi en vitamine A

Le riz étant pauvre en vitamine A, de nombreux habitants des pays en voie de développement dont la diète se compose principalement de riz souffrent de cécité en raison de carences en vitamine A. Des chercheurs ont mis au point une variété de riz capable de fabriquer de la bêta-carotène, une substance que notre organisme peut convertir en vitamine A (réf. 17, 62). Toutefois, des études complémentaires seront nécessaires pour déterminer si l’organisme humain est capable d’assimiler la bêta-carotène présente dans ce riz transgénique et si cela se traduit par une baisse de la cécité associée à la carence de vitamine A dans ces pays.

Des plantes enrichies en fer

Beaucoup d’habitants des pays en voie de développement souffrent d’anémie, dont l'une des causes fréquente est la carence en fer (réf. 17). Des chercheurs travaillent à l’insertion, dans certaines plantes déterminées, d’un gène capable de faire diminuer leur teneur en phytates. La présence de ces composés rend le fer difficile à assimiler par l’organisme humain. Une autre avenue de recherche porte sur l’insertion d’un gène qui conférerait aux plantes la capacité d’extraire le fer du sol avec plus d’efficacité.

Des aliments moins allergènes

Réduire le pouvoir allergène des protéines présentes dans certains aliments est l’une des avenues de recherche explorées par le génie génétique. Des chercheurs tentent d’empêcher le gène de produire la protéine allergène alors que d’autres travaillent à modifier la structure de la protéine pour la rendre non allergène. Les plantes ciblées sont actuellement le soja, le riz, la pomme de terre et l’arachide (réf. 1, 5, 70, 71).

Plantes usines qui produisent des médicaments

L’agriculture moléculaire ou moléculture végétale et animale consiste à utiliser des plantes ou des animaux transgéniques, pour produire des composés pharmaceutiques ou industriels. Les utilisations potentielles vont de la conception de médicaments et de vaccins à la fabrication de plastiques biodégradables et de produits chimiques industriels.

Des médicaments issus de la moléculture

La moléculture pourrait permettre de produire des molécules d’intérêt médical ou industriel dans des conditions sanitaires plus sécuritaires que les techniques de production employées auparavant.

Une possibilité en voie d’expérimentation est la production du «facteur IX», une protéine qui sert à la coagulation chez les hémophiles, cette protéine étant habituellement extraite de cellules sanguines. La production de cette molécule par moléculture pourrait permettre de réduire le risque de transmission de maladies comme l’hépatite B et le SIDA. En plus d’être plus sécuritaire pour la santé, la moléculture serait moins coûteuse.


Des vaccins bon marché … comestibles

Cette nouvelle technique de production de vaccins serait aussi moins coûteuse. Moins coûteuse, car il s’agit de produire des plants transgéniques comestibles dotés d’un gène résistant à un microorganisme spécifique (ex. virus, parasite). Rappelons que la vaccination consiste à immuniser un individu avec une substance préparée à partir des microorganismes pathogènes. C’est un gène de ces microorganismes qui serait inséré dans le génome de certaines plantes commestibles. Notre organisme réagirait de la même façon qu’en recevant un vaccin par injection : en produisant les anticorps nécessaires pour combattre certaines maladies comme l’hépatite B.


RÉFÉRENCES (AVANTAGES)

1. Bouis H.E., Chassy B.M., Ochanda O. (2003). " Genetically modified food crops and their contribution to human nutrition and food quality ", Food Science and Technology 14, p. 191-209.

5. Jank B., Haslberger A.G. (2003). " Improved evaluation of potential allergens in GM foods ", Trends in Biotechnology 21(6), p. 249-250.

17. Zimmermann M.B., Hurrell R.F. (2002). " Improving iron, zinc and vitamin A nutrition through plant biotechnology ", Current Opinion in Biotechnology 13, p. 142-145.

47. Cellini F., A. et al. (2004)." Unintended effects and their detection in genetically modified crops ", Food and Chemical Toxicology 42, p. 1089-1125.

52. Mackay MA (2003) The developing world benefits from plant biotechnology. Journal Of Nutrition Education And Behavior 35 (4): 210-214.

53. Toenniessen GH, O'Toole JC, DeVries J. (2003) Advances in plant biotechnology and its adoption in developing countries. Current Opinion in Plant Biology 6 (2): 191-198.

54. Qaim and Zilberman (2003) Yield Effects of Genetically Modified Crops in Developing Countries, Science 299: 900-902

55. Pray CE, Huang J, Hu R, Rozelle S. (2002) Five years of Bt cotton in China - the benefits continue. Plant Journal (4):423-430

58. Minorsky, PV. ; (2002). The Hot and the Classic: fumonisin mycotoxins. Plant Physiology. 129, 929-930.

59. Munkvold GP. (2003) Cultural and genetic approaches to managing mycotoxins in maize. Annual Review of Phytopathology.; 41: 99-116

60. Knauf, V.C., Facciotti, C. (1995). « Genetic Engineering of Foods to Reduce the Risk of Heart Disease and Cancer Nutrition and Biotechnology in Heart Disease and Cancer », Plenum Press, New York, p.221-228.

62. POTRYKUS, I. (2001). « Golden Rice and Beyond », Plant Physiology 125, mars, p. 1157–1161.

64. BAKAN B., et al. (2002), « Fungal Growth and Fusarium Mycotoxin Content in Isogenic Traditional Maize and Genetically Modified Maize Grown in France and Spain », Journal of Agricultural food and chemistry 50, p. 728-731.

65. CLEMENTS, M.J., et al. (2003) « Influence of Crylab Protein and Hybrid Genotype on Fumonisin Contamination and Fusarium Ear Rot of Corn », Crop Science 43, p. 1283-1293.

66. DOWD, P.F. (2000). « Indirect Reduction of Ear models and Associated Mycotoxins in Bacillus thuringiensis Corn Under Carthrolled and Open Field Conditions : Utility and Limitations », Journal of Economic Entomology 93(6), p. 1669-1679.

67. MUNKVOLD, G.P., et al. (1999). « Comparison of Fumonisin Concentrations in Kervels of Transgenic Bt Maize Hybrids and Non-Transgenic Hybrids », Plant Disease 83, p. 130-138.

68. CLEMENTS, M.J., et al. (2001) « Effects of Insect Damage on Fusarium Ear Rot and Fumonisin Concentration in Bt and Non-Bt Corn Hybrids », Phytopathology 91: S17.

69. MUNKVOLD, G.P., et al. (1997). « Reduced Fusarium Ear Rot and Symptomes Infection in Kermels of Maize Genetically Engineered for Europeen Corn Never Resistance », Phytopathology 87: 1071-10777.

70. SUSZKIW, J (2002). « Researchers Develop First hypoallergic soybeans » Agricultural research, september, p. 16-17.


71. HERMAN, E.M. (2003). « Genetically modified soybeans and food allergies », Journal of experimental Botany 54 (386), p. 1317-1319.



canardos
 
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Message par Crockette » 11 Fév 2006, 15:01

Bon ben avec ces articles au moins on peut plus te taxer de pro-ogm, je reconnais ton objectivité totale sur le sujet.

d'accord avec toi, il faut s'entourer de précautions, d'études sérieuses et longues avant la mise sur le marché d'ogm. Les politicards ne bougent pas ou le temps qu'ils le fassent, ce sera trop tard comme pour l'ESB.

Et les multinationales, alors ceux là, "impartialité remis en cause", laissez moi rire, il y a pas pire que ces dictateurs du fric, qui ne pensent qu'à une chose : se remplir la poche et celle de leurs actionnaires sur le dos des consommateurs.
C'est en cela canardos qu'il pourrait avoir un consensus entre les modérés de la confédération paysanne et les gens comme toi.

Si tu regardes bien, les extremistes de la confédé paysanne n'ont aucune chance de revenir ds le passé, la science progresse et c'est ainsi, quelque soit le type de société : capitaliste ou communiste. Donc le vrai danger c'est bien les multinationales qui utilisent (comme pour les médicaments d'ailleurs) la vie des gens comme laboratoire direct de leur produits.

En fait canardos il faut que tu établisses une échelle de priorité des dangers, les opposants d'iter me dérangent pas, ils mettent pas la vie des gens en danger et même avec le temps je me dis qu'ils peuvent changer d'avis.


Crockette
 

Message par mael.monnier » 11 Fév 2006, 16:20

(canardos @ samedi 11 février 2006 à 14:48 a écrit :
a écrit :Moins de produits chimiques

Certains OGM présentement commercialisés sont utilisés dans le secteur des grandes cultures. Par leurs caractéristiques (tolérance à certains herbicides, résistance aux insectes et aux maladies), ils permettraient de réduire l’usage de certains herbicides et insecticides. Il pourrait donc y voir un avantage – quoique indirect – sur la santé humaine, puisque plusieurs de ces composés chimiques sont connus pour avoir des propriétés toxiques. Les risques d’intoxication seraient diminués car il y aurait moins de résidus de ces produits autant dans l’air que sur les aliments que l’on consomme.

Si cela pouvait seulement être vrai ! La réalité est pourtant tout autre.

Pour le soja OGM :
a écrit :un nouveau rapport publié par le New Scientist montre qu'en raison des
problèmes avec les récoltes, les fermiers emploient maintenant 2 fois plus d'herbicides que dans les systèmes conventionnels. Le soja transgénique est
si réussi qu'il peut être considéré comme mauvaise herbe lui-même : A partir
des graines dispersées lors des moissons, la plante apparaît maintenant
spontanément à de mauvaises époques et là où elle n'est pas souhaitée
imposant aux agriculteurs d'utiliser des herbicides plus puissants et
toxiques (car déjà résistantes au Glyphosate. La lutte contre cette nouvelle
mauvaise herbe aboutit à des bétails et récoltes perdus par l'usage de
pesticides plus toxiques
(dérive, empoisonnement)
(Source : http://terresacree.org/sojargentine.htm)

Références :
- “Argentina’s bitter harvest”, New Scientist, vol.182, issue 2443, p.40
- The Guardian, 16 avril 2004

Par ailleurs, l'étude publiée dans le New Scientist "établit une possibilité de lien entre les cultures et des maladies développées dans des familles habitant à proximité : rougeurs, yeux irrités, des nouveaux nés ayant des malformations..." (Source : http://www.infogm.org/article.php3?id_article=1554).

Toutefois selon Monsanto, "les deux auteurs sont des anti-OGM notoires, et qui ignore de nombreux résultats scientifiques prouvant le contraire de leurs résultats".

Pourtant, il y a d'autres études qui vont dans le même sens, comme celle de la Soil Association :
a écrit :2. Une utilisation d’herbicides en hausse

-  Une étude sur 4 années de résultats de l’USDA montre une augmentation de la quantité d’herbicides et d’insecticides épandus sur les cultures GM(maïs Bt, culture tolérante à un herbicide). Pour le soja RR, une étude dans l’Iowa montre la nécessité de traitements jusqu’à 3 fois durant la culture. Pour les maïs RR, on estime à 30% la quantité d’herbicides épandus sur les cultures résistantes, comparée aux maïs conventionnels.

-  Le maïs Liberty Link, censé supprimer l’usage d’atrazine, demande des applications répétées de glufosinate, avec dans de nombreux cas un épandage d’atrazine additionnel, le plus rémanent des herbicides !

-  Avec le colza, les repousses et graines perdues entraînent des traitements supplémentaires après une première année avec une variété résistante à un herbicide.

-  De manière générale, certaines mauvaises herbes ont développé des résistances au glyphosate et au glufosinate. Dans l’Iowa, le chanvre d’eau (Amaranthus rudi) a retardé sa germination pour échapper au premier épandage d’herbicides. La même plante est devenue un problème majeur pour les planteurs de soja du Missouri. Dans le Mississipi, des conseillers agricoles ont noté l’apparition de « horseweed » résistantes au glyphosate nécessitant un traitement avec des doses de 7 à 13 fois plus importantes pour être éliminées que les individus non résistants.

-  L’usage de variétés tolérantes aux herbicides autorise la culture sans labour : les mauvaises herbes qui sont détruites par le labour doivent désormais l’être par épandage d’herbicides.

-  L’apparition, au Canada, de colzas résistants aux deux herbicides des variétés GM oblige à utiliser d’autres herbicides pour s’en débarrasser.

3. Insecticides : en hausse pour le maïs, des résistances à venir

-  En dépit de l’utilisation de maïs BT, les surfaces de maïs traitées contre la pyrale ont augmenté, passant de 6,7% en 1995 à 7,3% en 2000. Durant cette même période, la surface totale traitée contre les ravageurs n’a pas augmenté (30%).

-  Des rapports américains, chinois et australiens estiment que les insecticides verront leur emploi à la hausse avec l’arrivée de pyrales résistantes au Bt dans les champs de coton.

-  Alors que la loi américaine oblige les planteurs de maïs Bt à planter 30% de leurs surfaces avec du maïs sensible à la pyrale (zones refuges), une récente étude réalisée par l’industrie semencière révèle que 30% des maïsiculteurs ne respectent pas cette obligation. Les insectes résistants à Bt apparaîtront donc plus vite encore que prévu.

-  Autre argument dans le sens d’une apparition plus rapide des pyrales résistantes : une étude publiée par Science en 2000 penche pour des allèles de dominance incomplète plutôt que des allèles récessifs pour l’acquisition de ces résistances
(Source : http://www.infogm.org/article.php3?id_article=673)

Par ailleurs de nombreuses plantes GM (PGM) produisent leurs propres insecticides, ceux-ci se retrouvent donc dans la chaîne alimentaire... Quant aux PGM résistantes aux herbicides, elles ne peuvent qu'encourager l'emploi des herbicides. Sachant que ces deux types de PGM représentent 99% des PGM, il va sans dire que le bénéfice pour la santé ne peut être que nul, sauf exceptions mineures...

Selon Séralini, 71% des OGM agricoles vendus à l'échelle mondiale sont des plantes rendues tolérantes à un herbicide total. Il explique que "l'utilisation intensive d'herbicides totaux sur des champs d'OGM induit des résistances qui poussent à utiliser d'autres herbicides auxquels ces plantes restent sensibles. Au Canada l'un des premiers cultivateurs d'OGM tolérants aux herbicides dans le monde la consommation d'herbicide a ainsi augmenté de 50% durant les cinq dernières années. De même la variabilité de la production d'insecticide par les plantes qui en produisent pousse également à pulvériser des insecticides de synthèse sur les champs d'OGM pour compléter la lutte contre les ravageurs. Aux Etats-Unis premier producteur d'OGM au monde aucune baisse de la consommation d'insecticides n'a ainsi été notée ces dernières années. " (Source : http://www.lecourrier.ch/modules.php?op=mo...article&sid=503)
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Message par mael.monnier » 11 Fév 2006, 16:31

(canardos @ samedi 11 février 2006 à 14:48 a écrit :
a écrit :L’exemple des cultures de coton Bt

Des expériences menées au champ, notamment en Inde et en Chine, ont montré que la production accrue des cultures de coton Bt par rapport aux cultures de coton conventionnel s’était reflétée dans la baisse de la quantité de pesticides utilisés dans les champs (réf. 52, 53, 54, 55).

Selon Dr. P.V. Satheesh, Directeur de la Société Deccan Développement de l’Andhra Pradesh, Inde :
a écrit :Le coton trangénique Bollgard n’a pas permis de réduire de façon significative l’utilisation de pesticides. Entre les exploitants de coton Bt et les autres exploitants ‘non Bt’, la différence de coûts liée à l’utilisation de pesticides ne représentait que deux maigres pour cent du coût total de production.
(Source : http://www.abcburkina.net/documents/coton_bt.htm)

On peut faire mieux sans OGM !
a écrit :Les derniers résultats du Programme intégré de production et de gestion des maladies au Mali montre que, en utilisant les ressources et les savoirs locaux, les cultivateurs de coton étaient capables de réduire l’usage des pesticides de 70%
(Source : http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=1719)
mael.monnier
 
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