euthanasie

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par canardos » 18 Jan 2006, 12:02

dans le Monde:

a écrit :

[center]Les médecins britanniques ont aidé près de 3.000 personnes à mourir en 2004[/center] 
AFP 18.01.06

Près de 3.000 patients --soit huit personnes en moyenne par jour-- ont reçu une aide illégale pour mourir en Grande-Bretagne en 2004, selon une enquête présentée comme la première jamais réalisée dans ce pays sur l'euthanasie.

L'étude publiée dans le journal médical Palliative Medecine indique que 2.865 personnes, soit 0,5% des 585.000 morts enregistrés cette année-là, ont été aidées à mourir par des médecins.

Ces chiffres ressortent d'une enquête anonyme réalisée auprès de médecins par le professeur Clive Seale, de l'université Brunel, dans l'ouest de l'Angleterre. 857 généralistes et spécialistes ont accepté de remplir le questionnaire.

Il en ressort que 0,16% des décès --936-- sont le résultat d'une euthanasie volontaire. 0,33% --1.929-- sont la conséquence d'une euthanasie sans demande explicite du patient. Selon le Pr Seale, ces euthanasies non volontaires concernaient des patients très proches de la mort qui avaient dans le passé émis le souhait d'être euthanasiés mais qui en phase finale n'étaient plus capables de donner des instructions spécifiques aux médecins.

L'euthanasie est illégale selon la loi britannique.



canardos
 
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Message par canardos » 18 Jan 2006, 14:03

dans le Monde:

a écrit :

[center]La Cour suprême américaine valide le "suicide médicalement assisté"[/center]

LEMONDE.FR | 17.01.06 |


'arrêt rendu mardi 17 janvier par la Cour suprême américaine fera date : en validant le "suicide médicalement assisté" autorisé depuis 1997 dans l'Oregon, il invalide du même coup la tentative de l'administration Bush d'interdire l'euthanasie, et ouvre la voie à l'instauration de législations similaires dans les 49 autres Etats américains.

Par six voix contre trois, la plus haute instance judiciaire des Etats-Unis a estimé que la législation fédérale "n'autorise pas l'Attorney General [le ministre de la justice] à interdire l'administration de substances réglementées aux fins de suicide assisté, face à une législation médicale étatique permettant une telle démarche", conclut la cour. Une décision qui s'appliquera dans tout Etat dont les électeurs auront choisi de suivre l'exemple de l'Oregon.

La loi "Mourir avec dignité" , approuvée à deux reprises par les électeurs de l'Oregon, encadre strictement l'euthanasie : il faut que deux médecins concluent que l'espérance de vie du patient atteint d'une maladie incurable est inférieure à six mois, que celui-ci a bien demandé cette procédure et que son choix est éclairé. Mais le gouvernement de George W. Bush, soutenu par de nombreuses organisations religieuses, tentait depuis fin 2001 de contrer ce texte. Le ministre de la justice, John Ashcroft, avait alors édicté un règlement fédéral interdisant aux médecins de prescrire des barbituriques pour aider au suicide. Le tribunal fédéral de l'Oregon l'avait annulé en 2002. Ce jugement ayant été contesté sans succès devant une cour d'appel fédérale, le nouvel Attorney General Alberto Gonzales avait alors saisi la Cour suprême.

JOHN ROBERTS A VOTÉ CONTRE

Le juge Anthony Kennedy, réputé être un conservateur modéré, a rédigé l'arrêt au nom de la majorité. Il reconnaît qu'il s'agit d'"un débat politique et moral". Mais la Cour, devait statuer sur un point plus technique et terre-à-terre, note-t-il : John Ashcroft est-il allé au-delà des pouvoirs que lui confèrent le "Controlled substances act" (loi sur les substances autorisées) de 1970 ? C'est certain, selon M. Kennedy, appuyé par cinq autres juges : rien dans cette loi n'autorise le ministre de la justice à interpréter une prescription en vue d'un suicide médicalement assisté comme un abus.

Le président de la Cour suprême John Roberts, nommé par George Bush en septembre, a lui voté contre cet arrêt, tout comme les deux autres membres les plus conservateurs de la Cour, les juges Clarence Thomas et Antonin Scalia.


Le sénateur démocrate de l'Oregon Ron Wyden a estimé que ce jugement "met un coup d'arrêt, pour l'instant, aux tentatives de l'administration de s'immiscer dans des décisions qui appartiennent légalement aux Etats et aux citoyens". Mais Jay Sekulow, de l'American center for law and justice (Centre américain pour la loi et la justice) a eu une réaction inverse : "Il s'agit d'une décision décevante, susceptible d'inciter les autres Etats de se doter de législations propres sur le suicide médicalement assisté", a-t-il déclaré à l'agence AP.


Le Monde.fr, avec AFP, AP et le "New York Times"

canardos
 
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