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Message Publié : 08 Avr 2005, 07:11
par michelangela
J'ai pas trop le temps tout de suite de tenir une discussion mais voici un article qui fait à peu près le tour de la question:

Dans son livre « Die Wissenschaftsgesellschaft » (la société de la Science) [1], Rolf Kreibich, un des meilleurs connaisseurs de la scientisation des processus économiques et sociaux actuels affirme que les sociétés contemporaines sont dominées par la science comme force productive directe. Cela signifie selon lui que l’économie obéit à une logique de la valorisation de la science et de la technologie et que la société est en conséquence dominée par un paradigme « Science-Technologie-Applications sur une échelle industrielle ». Entre la recherche scientifique, la mise en oeuvre technologique et la transformation des méthodes de production, il n’y a plus de solution de continuité, mars au contraire apparition de processus continus et intégrés de mise en valeur des connaissances scientifiques, quasi-simultanéité de la production des connaissances, des applications technologiques et productives sous le signe de l’innovation.

Capital et technoscience
par Jean Marie Vincent
http://multitudes.samizdat.net/article.php3?id_article=507


A + tard,

mla

Message Publié : 09 Avr 2005, 08:48
par michelangela
Ce qi m'intéresse avant de savoir si la recherche dite fondamentale est aussi neutre idéologiquement et aussi indépendante des pouvoirs politico-économiques qu' elle le prétend (vaste débat) , je m'interroge davantage sur la place des citoyens dans les choix techno-scientifiques et comme le souligne Von wright sur ' l'opacité des décisions qui menace la démocratie ..'

:dry:

Message Publié : 09 Avr 2005, 08:56
par Wapi
je trouve que dans la lettre des scientifiques, il est intéressant de voir qu'ils tiennent à faire le lien entre la recherche '"scientifique" et d'autres recherches tout aussi "fondamentales" en histoire antique, épigraphie, archéologie... ou autres... même si certains de ses représentants sont qualifiés (sympathiquement) "d'hurluberlus"...

Comme quoi, quelques hurluberlus bien choisis ne sont pas forcément de trop dans le vaste domaine de la connaissance...