Réponses ponctuelles à Caupo :
Il me semble potientiellement intéressant de vous soumettre les quelques éléments de réflexion suivants :
[i]"Le siècle dernier tous les scientifiques croyaient à "l'éther""[/i] : La notion de champ a longtemps été rejetée par un certaine forme de matérialisme archaïque ou par un défaut d'admettre des concepts abstraits de modélisation.
[i]"parler de "singularité initiale" est aller justement du coté des ...idéalistes"[/i] :
Non, c'est précisément l'inverse. Il s'agit de s'affranchir de ses croyances pour admettre ce que l'on constate et déduire ce qui s'en déduit (voir plus loin).
[i]"comment passer de rien (pas d'espace ni de temps) à quelque chose ? C'est tout simple crient en choeur les idéalistes et les curés (le secteur plus militants de la tendance) "il y a un facteur créateur" "Dieu a crée La Monde à partir de rien"."[/i] : L'unification tend vers une absence de distinction entre ce que vous appelez "rien" et "quelquechose". En effet, le "quelquechose" peut se trouver diffus à un instant et concentré à un instant voisin. Fourrier a apporté les éléments de transformation temporel/spacial. Si nous acceptons l'unification des représentations sous formes d'ondes, l'"émergence" ou la "disparition" de matière sont concevables sous forme de transformations matière <-> énergie.
Il fut un temps, puisque vous êtes familier des questions d'électrostatique, les éclairs étaient très mal vus... : L'unification tend vers une absence de distinction entre ce que vous appelez "rien" et "quelquechose". En effet, le "quelquechose" peut se trouver diffus à un instant et concentré à un instant voisin. Fourrier a apporté les éléments de transformation temporel/spatial. Si nous acceptons l'unification des représentations sous formes d'ondes, l'"émergence" ou la "disparition" de matière se conçoivent sous forme de transformations matière <-> énergie.
Il fut un temps, puisque vous semblez être familier des questions d'électrostatique, les éclairs étaient très mal vus... des phénomènes qui n'existaient pas avant t et qui n'existaient plus après t... jusqu'à la découverte des phénomènes électrostatiques, Maxwell et l'électromagnétisme... les théories et modèles ont été difficiles à admettre mais ont fini par s'imposer. Sommes-nous si éloignés de la problématique d'appréhension du "Big bang" ?
[i]"Et si on peut concevoir (pas une infinité) mais quelques uns de modèles ou d'hypothèses avant confirmation par la pratique (critère essentiel); c'est justement la critique logique qui peut faire la part entre ceux qui valent la peine d'être suivis (démarche que les scientifiques font comme M.Jourdan fait de la prose) et les autres qui sont écartés."[/i] : Nous nous rejoignons sur ce point, encore faudrait-il convenir qu'une critique d'un modèle descriptif doit apporter, dans sa modélisation, une couverture de ce qui est déjà décrit à défaut de quoi, il ne s'agirait plus d'une critique mais d'une proposition de régression. La philosophie peut donc s'interroger sur les modèles physiques existant et tenter d'apporter une critique existentielle mais ne peut pas remettre en cause ce que la physique a bâti et dont la modélisation descriptive se trouve vérifiée sans proposer un modèle de substitution. (la thermodynamique statistique permet de modéliser la matière et son interaction)
Lorsque j'énonce : "Ce débat est donc parfaitement stérile dans la mesure où il est démontrable qu'aucun modèle ne peut être réputé plus vrai qu'un autre.", je veux signifier que chacun est libre de se faire une représentation philosophique d'un modèle déterministe physique mais pas de réfuter la validité des modèles descriptifs dont l'application les rend avérés.
[i]"Il faudra m'expliquer rationnellement comment on passe de l'immobilité à la mobilité d'ailleurs..."[/i] : c'est tout simple : en founissant de la chaleur (c'est à dire de l'énergie). Cette énergie peut être diffuse à un instant et concentrée à un autre (concept d'onde).
[i]"Pour un marxiste, pour un matérialiste conséquent, la matière est tout ce qui existe à l'extérieur de la concience humaine. Voir "Matérialisme et Empiriocriticisme" Deja Macht et Avenarius postulaient que l'électricité était un "fluide sans matière" en faisant leur, pour passer au solipsisme, la théorie grossière des matérialistes vulgaires. Les photons rentrent bien la-dedans."[/i]
Je déduis, donc, que, selon la pensée matérialiste marxiste, un champ est un concept matériel. Vous ne pouvez donc pas contester qu'à un instant t, à l'emplacement X, puisse apparaître une forme de matière comme étant la transformation d'un champ diffus dans le temps et dans l'espace. Vous admettez donc les "singularités". En particulier, un photon étant un élément répondant au matérialisme, vous admettez la présence simultanée possible en différents points de l'espace, le franchissement des guides d'ondes (effet tunnel), la création à un instant t (laser)...
[i]"accepter un big-bang finissant en un big crounch (la fin du monde quoi) c'est accepter des fadaises."[/i]
Vons énoncez une croyance.
[i]"C'est quoi ce zéro absolu? Un concept, rien d'autre."[/i] :
Vons énoncez une croyance.
La théorie quantique, modèle actuel de description de l'existant est assise sur la définition du Kelvin représentant l'agitation de la matière, le zéro Kelvin est, par définition, la température d'un état immobile. L'expérience a permis d'atteindre 10(-9) K, soit: 0,000000001 K
Les limites expérimentales ne permettent pas actuellement de réaliser de plus basses températures.
[i]"l'arrêt du mouvement (idée farfelue s'il en est)."[/i] : avez-vous déjà entendu parler de notion de vitesse, d'énergie cinétique ?
[i]"comment passer de rien (pas d'espace ni de temps) à quelque chose ? C'est tout simple crient en choeur les idéalistes et les curés (le secteur plus militants de la tendance) "il y a un facteur créateur" "Dieu a crée La Monde à partir de rien"."[/i]
N'évoquez pas un dieu systématiquement dès qu'une conception vous échappe, envisagez que des explications étayées puissent exister.
[i]"L'idée meme d'un début, d'un "zéro" quelque part ou de quelque chose est un non-sens, non seulement logique mais une concesion trop importante aux courant réactionnaires d'aujourd'hui (un Sarkozy voudrait une France "communuataire", réligieuse; les voilées et les intégristes disuotent le haut du pavé, ça craint)."[/i]
Vons énoncez une croyance.
[i]"La modélisation d'un monde créé, en est une (l'hypothèse on peut aussi dire) qui n'a jamais été prouvée et ne le sera jamais. Pourquoi? tout simplement parce que toute l'accumulation des connaissances de l'homme jusqu'à aujourd'hui et les tendances qui s'en dégagent la refutent complètement."[/i]
Vous êtes seul, Caupo, à évoquer un monde 'créé'. Je n'évoque, pour ma part, que des questions déterministes qui relèvent des modèles scientifiques. Ils ne situent ni l'homme ni sa raison.
[i]"réalité"[/i] : qu'entendez-vous par réalité ?