Les astrophysiciens détectent la signature lumineuse du &quo

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par Harpo » 06 Avr 2006, 23:06

Salut "petite tête de ROUDOUDOU", (enfin, c'est toi qui sembles le dire, mais je n'y crois pas).

a écrit :Je suis d'accord avec toi cela ne fait pas de la théorie du big bang une théorie forcément bigot.
Mais on peut lui en donner une donc je crois qu'il ne va pas être facile de convaincre EL CONVIDADO DE PIEDRA .
moi je pense qu'il faut laisser parler la science tout simplement .
Car la théorie du big bang reste une théorie pour le moment avec des lacunes comme le disent certains scientifiques


D'accord à 100% avec ça.

Bien sûr la théorie du big bang a des lacunes, (je parlais de théories "non définitives"). Mais l'expansion de l'Univers et le rayonnement cosmologique de fond ne sont pas, pour l'instant remis en cause (même si certains pensent qu'une partie de ce rayonnement pourrait avoir d'autres causes). L'article posté par Sterd qui ouvrait ce fil signalait d'ailleurs une autre découverte qui allait dans le sens de l'existence du big bang (malheureusement, il restait très elliptique sur le sujet).

Cette théorie du big bang est née de la constatation de ce que l'Univers est en expansion et qu'il n'est donc pas immuable comme on le pensait auparavant. La découverte du rayonnement de fond cosmologique que prévoyait cette théorie en fait la "solidité", mais ne règle bien sûr pas tout.

D'ailleurs, pour t'embêter, El CONVIDADO, toi qui sembles plutôt adhérer à l'idée d'un Univers immuable, on pourrait te rétorquer que c'est une idée parfaitement acceptable pour les créationistes : pour eux les espèces ont été créées telles qu'elles sont actuellement, et l'Univers aussi. Surtout ne vas pas trop loin dans cette idée, car tu finirais par dire que les sociétés humaines sont aussi immuables et donc renoncer à changer le monde.

Pour ce qui est de tous les aménagements qui ont été tentés pour faire coller la théorie du big bang à certaines constatations expérimentales, je dirai que c'est là une démarche scientifique normale pour en faire une théorie plus complète, mais que ces compléments ne seraient validés que si, par un raisonnement déductif, ils avaient conduit à soupçonner des faits alors inconnus qui seraient ensuite vérifiés expérimentalement. Ce n'est pas (ou pas encore) le cas actuellement pour la théorie de l'inflation (dont les formes sont bien diverses), ni pour l'énergie noire ni pour la théorie des cordes et ses x (variable suivant les auteurs) dimensions... Pour la matière noire, certains arrivent à en faire une cartographie assez précise et c'est plutôt un argument en sa faveur, même s'il n'est pas définitif (est-ce bien cela que l'on cartographie ?)
Ce qui pose problème, c'est que lorsqu'une théorie nécessite trop de correctifs et devient trop compliquée (nécessite trop de postulats), l'histoire des sciences montre que le plus souvent, c'est dû à un défaut fondamental. En d'autres termes, c'est en général que la science alors est mûre pour une découverte qui bouleversera les connaissances précédentes. Celà ne signifie pas que la théorie précédente était simplement fausse mais que son domaine d'application était restreint et qu'elle nous masquait des pans entiers de la réalité.

Les contre arguments sur le big bang qui sont récemment exposés dans ce fil proviennent de "Science et Vie". Je dois dire que j'ai une confiance limitée dans cette revue qui hésite de moins en moins à faire du sensationnel pour vendre. Pour ma part, j'ai résillié mon abonnement à cette revue après leurs élucubrations, sans aucun caractère scientifique, sur la religion il y a quelques mois. Il en ressortait en gros que le cerveau humain serait plus ou moins programmé pour croire, que la foi religieuse allongeait l'espérance de vie et autres stupidités que je suis fier d'avoir oubliées.
Le big bang a été très à la mode, c'était un bon créneau de vente jusqu'à une date récente, alors les marchands de papier étalaient les réussites de ce modèle sans aucun esprit critique. Comme ils ont fatigué leurs lecteurs, ils misent maintenant sur la minorité des scientifiques qui développent des arguments contre ce modèle. Hélas, les effets de mode ne jouent pas seulement sur les magazines de vulgarisation, mais aussi indirectement sur les scientifiques et sur l'orientation des crédits de la recherche. Je ne sais pas si cette nouvelle mode durera longtemps.
Harpo
 
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Message par roudoudou » 08 Avr 2006, 09:43

a écrit :=HARPO "Science et Vie". Je dois dire que j'ai une confiance limitée dans cette revue qui hésite de moins en moins à faire du sensationnel pour vendre. Pour ma part, j'ai résillié mon abonnement à cette revue après leurs élucubrations, sans aucun caractère scientifique, sur la religion il y a quelques mois. Il en ressortait en gros que le cerveau humain serait plus ou moins programmé pour croire, que la foi religieuse allongeait l'espérance de vie et autres stupidités que je suis fier d'avoir oubliées.


Bonjour HARPO :(

Le reste d'accord EL CONVIDADO DE PIEDRA s'embrouille les pédales avec le big bang .
Car pour lui si le pape à dit se si cela sur la théorie cela en fait une théorie bigot il a tout faut la dessus .


;)
“J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé.”
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Message par com_71 » 08 Avr 2006, 14:45

(El convidado de piedra @ samedi 8 avril 2006 à 14:53 a écrit :
"Parler de causation ou de création suppose implicitement qu'il existait un temps avant la singularité du big bang. Nous savons depuis 25 ans que la théorie de la relativité générale d'einstein prédit que le temps doit avoir un commencement en une singularité située il y a quinze milliards d'années"

Deux phrases de Hawkings. La première énonce clairement ce que notre convive refuse d'entendre : que la 2ème, reprenant l'idée d'origine du temps, n'est qu'une simplification de vulgarisation.

(convidado a écrit :On se pose la question d'où elle est sortie l'énergie pour impulser une expansion de ce type sans precedent


Si la densité de "matière" est infinie, l'énergie disponible l'est aussi. Là la théorie est parfaitement cohérente.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par shadoko » 08 Avr 2006, 16:53

Tiens, on repart dans les mêmes plaisanteries...

a écrit :
Et la première phrase est tout à fait logique, vu que la question "Que est ce qu'avait avant la "singularité"? ne peut pas avoir de réponse autre que la vieille théorie réligieuse de la Création.

La question "Que est ce qu'avait avant la "singularité"?" ne peut pas avoir de réponse parce que ce n'est pas une question qui a un sens, pas plus que la question "qu'est-ce qu'il y a après l'inifini". Cela a déjà été dit quarante mille fois, mais le convive fait encore semblant d'avoir oublié (bon courage). La singularité elle même ne fait pas partie de l'univers. C'est seulement tout ce qui s'en approche qui en fait partie. Tout instant proche de la singularité a un instant qui le précède, il n'y a donc aucune contradiction de ce point de vue. Et quand Hawkings s'exprime de cette manière, c'est uniquement un raccourci de langage, que n'importe quelle personne qui a appris la notion (mathématique) de limite peut comprendre. C'est exactement le même type de raccourci que quand on parle, par exemple du zéro absolu en température. Mais tout ça a déjà été dit, et le convive le sait très bien. Et Hawkings n'a aucune raison de prendre des précautions de langage parce que la grande majorité des gens qui vont le lire ne sont pas des illuminés qui n'ont qu'une seule idée en tête: répêter à l'infini des fadaises plutôt que de comprendre réellement.

a écrit :
Mais une fois etabli ça, continuer par "il y a un commencement 13 (ou 18 dernièrement) milliards d'années" contredit logiquement ce qui vient de dire. Il efface avec le coude ce qu'il écrit avec la main.

Mais non, ça ne contredit rien. Justement. Pas plus qu'il n'est contradictoire de parler de la température d'aujourd'hui (disons 10°C), mesurée à partir d'un zéro absolu qui n'est jamais atteint. Ce zéro est une limite, qui correspondrait à un état d'immobilité de la matière, qui n'existe pas, mais on s'en tape, ça n'empêche pas d'en parler, sans qu'un gugusse vienne demander, "s'il y a un zéro, il y a quelque chose en dessous, c'est quoi?".

a écrit :
Il ne voit pas que ce ne sont que d'extrapolations mathématiques d'un "modèle" créé toutes pièces à partir d'ordinateurs de calcul puissants mais qui ne peuvent pas avoir existé dans la réalité?

Là, je crois qu'il vaut mieux rire. Les "modèles" en question datent pour d'une époque où l'ordinateur n'existait pas, même dans le cerveau d'un Turing. Le convive a vraiment une vision de la réalité qui dépasse l'entendement.

Enfin, je relève encore au moins un endroti où le convive fait encore semblant de n'avoir pas compris ce qui lui a été dit:

a écrit :
mais non! on me dira...On "n'en sais rien, les lois de la physique ne s'appliquent plus"!)

Mensonge: personne n'a prétendu, sur aucun des fils sur lesquels cette discussion a été menée: "les lois de la physique ne s'appliquent plus". Ce qui a été dit, c'est que les lois physiques des théories d'aujourd'hui ne peuvent pas s'appliquer, et qu'il faut donc en trouver des nouvelles (qui elles, s'appliqueront). Encore une fois, le convive, faute d'argument, essaye de déformer ce que disent les autres.

Après, il ne faut pas se plaindre de se faire traiter d'hypocrite.
shadoko
 
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Message par shadoko » 09 Avr 2006, 00:53

Bon, ben c'est intéressant. Il n'y a pas de température absolue non plus, ou tu ne veux pas pousser le ridicule jusque là?
shadoko
 
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