a écrit :
il prend son Clavileno , se bande les yeux et part vaillament à la defense des "26 dimensions" qui "ne sont pas spatiales ni temporelles"...C'est à dire elles ne sont pas matérielles, elles ne sont que des idées ("des dimensions pour décrire").
Ce que j'affirmais, n'a rien à voir avec ce qui est écrit là. Je parlais (à tort pour les cordes) de degrés de liberté supplémentaires comme le spin, qui est parfaitement matériel, mais n'est pas une dimension spatiale ou temporelle (pas plus que la masse). Avec son raisonnement, le convive vient de démontrer que le spin (ou même la masse!) est "une idée" qui "n'est pas matérielle", parce qu'elle n'est pas une dimension spatiale ou temporelle. C'est dommage d'en arriver là.
Enfin,
a écrit :
Bien sur il se fachera tout rouge (signe plus que manifeste de son désarroi) si on lui dit que la théorie du big-bang a eu besoin un nombre important de tels artifices pour combler les trous béants qu'elle présente. Et surtout des "idées" tels celles la, en fait, des constructions mathématiques créées as hoc pour les nécessités (énormes) de la cause.
D'abord, tout le monde notera que cette critique du big bang n'est plus "le big bang n'est pas une théorie matérialiste, l'origine, etc...". On a droit à autre chose, c'est bon signe.
Petite parenthèse, j'aimerais bien savoir quelle construction mathématique a été crée spécifiquement pour défendre le big bang. Je n'en vois pas. Toutes les mathématiques utilisées pour le décrire sont antérieures à l'idée de big bang, et pour la plupart, même antérieures à la relativité d'Einstein.
Cela dit, je vais faire plaisir à notre convive (j'espère), en lui annonçant que je partage en partie ses réticences sur le fait qu'il y a eu trop d'aménagements "ad hoc" dans les modèles cosmologiques (par exemple l'inflation). Ça peut effectivement laisser penser qu'une nouvelle théorie plus simple et plus cohérente doit voir le jour (mais ça ne laisse pas du tout penser qu'elle sera nécessairement sans big bang).