Le concept de temps

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par justedepassage » 22 Nov 2004, 23:55


Votre remarque est très juste, Caupo a cité matière et température, en plus du temps, comme concepts difficilement appréhendables. il m'a paru intéressant de souligner, dans ce cadre, l'importance des modèles valides et la place relative de notre imaginaire qui s'appuie essentiellement, à notre échelle, sur nos perceptions. Je clos ma digression qui, je l'éspère, n'aura pas pris trop de temps...
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Message par justedepassage » 23 Nov 2004, 08:36

(Caupo @ lundi 22 novembre 2004 à 19:03 a écrit :
a écrit :Deuxième question : si tu admets l'existence du zéro absolu pour les températures, pourquoi la refuses-tu pour le temps ? C'est-à-dire un état impossible (la "singularité" de l'Univers, une température et une pression infinies, un espace nul) dont, lorsqu'on remonte dans le passé, on se rapproche indéfiniment sans jamais l'atteindre ? Parce que c'est cela, le fond de la théorie du Big Bang une fois débarassée de ses fanfreluches idéalistes.


Je n'admet pas le zéro absolu comme une réalité qu'implique une matière sans mouvement, cela est une groooosse absurdité contrée par toute la science et la philosophie rationnelle, ceci pour commencer.

De la meme manière je la refuse pour le temps. Comment penser un temps zéro? Je crois d'ailleurs que c'est la première difficulté qui apparait aux "croyants"...que est ce qui avait avant la Création, hein?

Quant à la singularité, je crois quelque chose avec un 1 seconde à la puissance moins 32 ou plus, elle me semble une mauvaise plaisanterie. On serait donc à 10 -32 de la limite? C'est bien moins de temps qu'il me faut pour taper un caractère sur mon pc...

La marge est étroite...entre les "matérialistes" et le Père Créateur...je crois que Lustiger peut bien s'en accomoder. Et on ne se débarrase pas de l'idéalisme en suivant ces théoriciens, on plonge jusqu'au cou.

Je ne conteste pas l'expansion d'une partie de l'univers, ce que je ne peut pas accepter c'est de l'une la méthode. Qui consiste à proposer des abérrations idéalistes à partir des théoremes mathématiques (il y a eu beaucoup des théories mathématiques construites pour défendre cette théorie) qui ne correspondent ni aux faits abservés ni meme aux anticipations que la théorie disait qu'on devait trouver. que'à cela ne tienne, si les faits (entre autres la densité de l'univers) ne correspondent pas à la théorie, alors, manque d'autre théorie, on l'arrange, on trouve d'autres hypothèses et on se retrouve suite à cinq essaies non réussis de la justifier pour s'inventer des "univers bébés" des "pasages" des " 11 dimensions" et on monte un edifice spéculatif ou les délires de Lacan passent pour de la gnognote en comparaison.

L'univers est infini, en mouvement, cahotique dans le sens qu'il est en permanente changement, pas linéaire, en expansion et contraction surement dans divers secteurs de sa vaste étendue, parcourue par des champs magnétiques et électriques qui sont à la base de la formation des galaxies, etc. L'idée meme d'un début, d'un "zéro" quelque part ou de quelque chose est un non-sens, non seulement logique mais une concesion trop importante aux courant réactionnaires d'aujourd'hui (un Sarkozy voudrait une France "communuataire", réligieuse; les voilées et les intégristes disuotent le haut du pavé, ça craint).

Si on remontait, sans l'attendre à quelques chouillas de seconde cette limite, pourqoui donc on l'atteindrait pas? La question peut facilement être posée par n'importe quel idéaliste: tant qu'il y a eu début, ou pour le mettre par absurde, tant que la matière n'est pas eternelle, on peut toujours y arriver. Ce qui parait une sauvegarde n'est qu'une énorme concesion à l'idéalisme.


En reprenant ce que vous énonciez dans votre post, il apparaît que vous rejetez une modélisation sur le seul fait qu'il en existe d'autres. Comme je l'indiquais dans un précédent post, il est possible de concevoir une infinité de modèles compatibles avec ce que l'expérience peut vérifier.

Ce débat est donc parfaitement stérile dans la mesure où il est démontrable qu'aucun modèle ne peut être réputé plus vrai qu'un autre.

Seul est important le fait que le modèle soit valide et permette de décrire et potentiellement calculer ce que l'on souhaite.

Je vous propose un document de Christian Magnan : "NOTRE UNIVERS EST-IL OUVERT OU FERMÉ ?" qui apporte un éclairage sur les limites à porter sur ces questions.


Toute contestation ou affirmation de la supériorité de tel ou tel modèle valide relève donc de la religion, ce que vous faites en exprimant :

- "Je n'admet pas le zéro absolu comme une réalité qu'implique une matière sans mouvement, cela est une groooosse absurdité contrée par toute la science et la philosophie rationnelle, ceci pour commencer."
Pouvez-vous étayer en communiquant les éléments de contradiction apportés par toute la science à ce sujet ?

- "De la meme manière je la refuse pour le temps. Comment penser un temps zéro? Je crois d'ailleurs que c'est la première difficulté qui apparait aux "croyants"...que est ce qui avait avant la Création, hein?"
Vous exprimez ici une croyance en refusant un concept qui ne peut être ni confirmé ni réfuté.

- "La marge est étroite...entre les "matérialistes" et le Père Créateur..."
Ceci n'a pas de sens chez un physicien pour qui un modèle ou une théorie est vérifiée, vérifiable ou non... son cadre d'application en étant déterminé.

- "ce que je ne peut pas accepter c'est de l'une la méthode. Qui consiste à proposer des abérrations idéalistes à partir des théoremes mathématiques (il y a eu beaucoup des théories mathématiques construites pour défendre cette théorie) qui ne correspondent ni aux faits abservés ni meme aux anticipations que la théorie disait qu'on devait trouver. que'à cela ne tienne, si les faits (entre autres la densité de l'univers) ne correspondent pas à la théorie, alors, manque d'autre théorie, on l'arrange, on trouve d'autres hypothèses et on se retrouve suite à cinq essaies non réussis de la justifier pour s'inventer des "univers bébés" des "pasages" des " 11 dimensions" et on monte un edifice spéculatif ou les délires de Lacan passent pour de la gnognote en comparaison."
Vous réfutez, ici, le fondement même de la démarche scientifique qui consiste à bâtir des hypothèses qui pourront éventuellement être vérifiées.
Ne négligez pas l'apport théorique assis sur les modèles. Une part de plus en plus importante des découvertes s'effectue à partir de ceux-ci qui suggèrent des solutions que l'exploration permet de valider ou d'invalider. Ainsi de nombreuses découvertes fondamentales sont dûes, non pas à l'observation immédiate, mais bien en déterminant le cadre de validité des solutions proposées par les modèles.
Le LHC du CERN, le projet ANTARES... ont pour objet de valider des éléments théoriques suggérés par les modèles.

Le fait de réfuter les fondements de la démarche scientifique vous fait adopter une attitude hostile à la science. Pourquoi ?
justedepassage
 
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Message par othar » 23 Nov 2004, 19:31

(Caupo @ mardi 23 novembre 2004 à 19:07 a écrit :
Mais je crois que vous ne saississez pas le fond de ma critique, je souligne "le zéro absolu comme une réalité qu'implique une matière sans mouvement"

ben justement le zéro absolu, ce n'est pas réel, c'est une limite que l'on peut approcher mais sans la rejoindre complètement.
En tous cas c'est ce que j'ai compris.
Comme la vitesse de la lumière qui ne peut être atteint par les particules dotées d'une masse aussi petite soit-elle.

Pour l'origine des temps, c'est la même chose mais la justification n'est pas de même nature à mon avis.

Je considère que le temps est apparu au moment où la matière apparassait et commençait à s'organiser.

othar
 
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