effet de serre climat et energie

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par canardos » 06 Nov 2006, 09:30

a écrit :

[center]Le réchauffement climatique de plus en plus visible[/center]

Anne Chaon Agence France-Presse Paris
Le jeudi 02 novembre 2006

Les experts mondiaux mandatés par l'ONU rendront en 2007 leur quatrième rapport sur le changement climatique qui confirmera les mauvaises nouvelles, notamment l'ampleur et la rapidité d'un phénomène devenu visible.

«Ce qu'on a prévu depuis 1990 se vérifie aujourd'hui: une trajectoire d'environ + 0,2 °C par décennie. Le réchauffement est en outre devenu plus visible. Les sceptiques de l'effet de serre voient leurs arguments se réduire comme peau de chagrin», note le climatologue français Jean Jouzel, membre du bureau (l'exécutif) du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec).

Créé en 1988 par l'Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations Unies pour l'environnement (Pnue), le Giec constitue la plus vaste expertise possible autour de ce sujet complexe.

Rien, malgré la multiplication des travaux depuis le précédent rapport en 2001, n'infirme la certitude du réchauffement. Le phénomène s'accélère même, là où il est le plus marqué, par effet d'amplification.

Ainsi, le retrait de la banquise au pôle nord, la fonte des glaciers au Groenland et du pergélisol (ou permafrost - sols gelés en permanence) en Sibérie, sont autant de phénomènes constatés. «Rien qu'en Europe, on a perdu en 30 ans 2 millions de kilomètres carrés de surface enneigée en hiver», reprend M. Jouzel.

En Antarctique, la situation est plus contrastée en raison de la masse, mais le réchauffement du continent austral ne laisse place à aucun doute.

«Les modèles climatiques sont de plus en plus corroborés par les relevés de terrain», poursuit M. Jouzel. Les incertitudes fondent elles-aussi, sauf sur le rôle exact des océans, encore riches en mystères, et sur la multiplication des événements climatiques extrêmes, comme les cyclones, qui continuent de faire débat, ajoute-t-il.

Par rapport au précédent, l'exercice 2007 est plus large et plus complet et doit permettre d'affiner les prévisions régionales, souligne Serge Planton, responsable du Groupe de recherches sur le climat de Météo-France, également associé au Giec.

Certains scénarios, notamment français, prenant en compte une réduction des émissions de gaz à effet de serre montrent qu'en les stabilisant dès aujourd'hui (ce qui n'est pas le cas), la température continuerait d'augmenter jusqu'en 2300 en raison de l'inertie du climat.

«Ils montrent aussi que l'homme peut agir à une échelle d'une centaine d'années et que ça peut se traduire, au bout du compte, par un degré d'écart», relève M. Planton.

En 2001, le Giec s'était accordé sur un réchauffement moyen de la planète d'au moins + 1,4 à + 5,8 °C d'ici à 2100. Depuis lors, les simulations en laboratoires n'ont pas donné de résultats très différents, insiste M. Jouzel. Même si la possibilité de s'en tenir désormais à une prévision ouverte de + 2 °C au moins a été évoquée par les climatologues.

La décision sera soumise, comme le veut la procédure pour l'ensemble des travaux du Giec, au consensus des scientifiques et des gouvernements, avant publication du rapport 2007 à partir de début février.

«Ce rendez-vous nous permet d'établir un état de nos connaissances rendu public tous les six ans, avec nos certitudes et nos incertitudes: je ne connais pas d'autre domaine où l'on fasse cet effort», souligne Valérie Masson-Delmotte, qui contribue au chapitre sur le climat du passé.

C'est sur le sérieux de cette synthèse en quatre tomes que se fonde la communauté internationale pour affûter sa lutte contre le réchauffement, comme elle le fera à partir de lundi à Nairobi.

canardos
 
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Message par canardos » 06 Nov 2006, 09:32

a écrit :

Le jeudi 02 novembre 2006


[center]Des vents chauds soufflent sur l'Antarctique[/center]

Agence Science-Presse


Le réchauffement accéléré de l’Antarctique est causé par le fait que, même là-bas, il arrive que soufflent des vents... chauds. Ces vents pourraient même être derrière la spectaculaire cassure de la banquise Larsen, en 2002.

Depuis les années 1960, les températures de la péninsule antarctique — une bande de terre qui s’étire au Nord du continent glacé — ont augmenté en moyenne de deux degrés Celsius, ce qui est énorme pour un si court laps de temps — c'est plus rapide que dans n’importe quelle autre région de notre planète.

Or, des scientifiques britanniques et allemands attribuent dans le Journal of Climate cette hausse rapide aux vents qui tournent autour du Pôle Sud et qui se sont renforcés au cours des 50 dernières années. Plus ils sont forts, plus ils sont nombreux à traverser la chaîne de montagnes qui traverse la péninsule antarctique et à redescendre de l'autre côté sous la forme de masses d'air chaud qui accélèrent la fonte de la banquise dans la région.

C'est le même phénomène qui, dans les Alpes, est appelé le foehn, et dans les Rocheuses, le chinook.

«Certains jours, le phénomène peut être spectaculaire, déclare John King, du British Antarctic Survey. Nous avons vu des températures grimper de cinq degrés de plus que les jours où le passage (montagneux) est bloqué.»



canardos
 
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Message par canardos » 06 Nov 2006, 09:50

a écrit :

SELON L'OMM

Niveaux records de gaz à effet de serre en 2005



Agence France-Presse

Genève
Le vendredi 03 novembre 2006

Les concentrations mondiale de dioxyde de carbonne, le principal gaz responsable de l'effet de serre, ont atteint de nouveaux records en 2005, a révélé vendredi l'Organisation météorologique mondiale (OMM).

Les émissions de gaz responsables de l'effet de serre et donc du réchauffement climatique à partir des industries, du transport et des centrales électriques continuent à augmenter, en dépit des accords internationaux destinées à les limiter, a mis en garde cette agence de l'ONU pour le climat.

«Pour arriver à une simple stagnation des niveaux de CO2, il faudrait des mesures plus draconiennes que celles proposées aujourd'hui par le protocole de Kyoto», a déclaré aux journalistes un des scientifiques de l'OMM, Geir Braathen.

Ainsi la teneur moyenne de l'atmosphère en dioxyde de carbonne (CO2) a atteint l'an dernier 379,1 parts par million (ppm), soit 0,5% de plus qu'en 2004, tandis que les concentrations de protoxyde d'azote (N2O), un autre des principaux gaz à effet de serre, étaient de 319,2 ppm, soit 0,2% de plus qu'un an plus tôt.

Et cette tendance «semble devoir continuer dans l'avenir prévisible», a ajouté M. Braathen.

«L'actuel protocole de Kyoto ne suffira pas à stabiliser» les niveaux de gaz dans l'atmosphère, a-t-il ajouté.

Le traité limite les émissions de six gaz à effet de serre, provenant essentiellement de l'utilisation de pétrole, gaz et charbon, à partir de 2008, pour les 165 pays qui l'ont ratifié. Mais les États-Unis - premier émetteur de gaz à effet de serre au monde - et l'Australie ne l'ont pas ratifié, et les pays en développement, dont la Chine, n'ont aucune obligation dans le cadre de cet accord.


canardos
 
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Message par canardos » 08 Nov 2006, 17:09

a écrit :

Le mardi 07 novembre 2006


[center]L'Australie connait sa pire sécheresse depuis mille ans[/center]

Agence France-Presse

Sydney


L'Australie connaît sa pire période de sécheresse depuis mille ans, a affirmé un expert lors d'une réunion de crise mardi des responsables australiens consacrée au risque d'assèchement des rivières du pays.

Les conclusions de David Dreverman, responsable d'une étude sur le système fluvial le plus important du pays, ont été présentées au Premier ministre conservateur John Howard et aux Premiers ministres de trois États d'Australie parmi les plus touchés par la sécheresse lors d'une réunion à Canberra.

Le Premier ministre Howard s'est montré sceptique par rapport aux conclusions de l'expert, estimant que personne ne sait si cette sécheresse est la pire depuis mille ans, mais a reconnu que la pays souffre d'une très grave sécheresse, selon des participants.

John Howard avait convoqué cette réunion à Canberra alors que des études démontrent que le système fluvial regroupant les rivières du bassin de Murray-Darling, mises à mal par six ans de sécheresse, pourraient être à sec dans les six prochains mois.

Près de 30 rivières et des centaines de leurs affluents qui irriguent près de 70 % des terres irriguées de l'Australie sont menacés par cet assèchement.

La vague de sécheresse inédite qui sévit en Australie risque d'entraîner une chute de 20% de la production agricole et de peser sur les exportations, avait averti la semaine dernière le ministre australien des Finances, Peter Costello.

Continent habité le plus sec du globe, l'Australie est confrontée à une sixième année consécutive de sécheresse.

En 2002, la sécheresse avait provoqué une baisse de 25 % de la production agricole et coûté 0,8 point de pourcentage à la croissance.

Le gouvernement a récemment rallongé l'enveloppe des aides aux agriculteurs pour limiter l'impact économique du fléau. Près de la moitié des terres agricoles d'Australie ont été déclarées éligibles à ces aides.

canardos
 
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Message par canardos » 09 Nov 2006, 14:45

dans le Monde:

a écrit :

[center]Les tourbières sont une source majeure de CO2[/center]

LE MONDE | 08.11.06 |

A l'occasion de la 12e Conférence des Nations unies sur le climat qui se tient à Nairobi jusqu'au 17 novembre, l'organisation non gouvernementale Wetlands a rendu publics, mardi 7 novembre, les résultats d'une étude sur la contribution des tourbières au réchauffement climatique.

Selon l'ONG, la dégradation de ces sols humides - caractérisés par l'accumulation de végétaux et connus pour leur capacité à stocker le carbone d'origine organique - contribue à alimenter l'effet de serre. Dans le monde, les tourbières stockeraient l'équivalent de 2 000 milliards de tonnes (Gt) de dioxyde de carbone (CO2).

Le champ de l'étude présentée se limite à l'Indonésie. Selon Wetlands, les seules tourbières de l'archipel ont émis, ces dernières années, environ 2 Gt de CO2 par an. A titre de comparaison, les émissions de gaz à effet de serre de la France se situaient en 2004 à l'équivalent de 0,56 Gt de CO2.

Les principales raisons de ces émissions massives sont la surexploitation forestière, la reconversion de ces zones humides en terres vouées à la culture intensive et surtout les incendies allumés chaque année par les agriculteurs.

L'ONG demande que "les émissions de CO2 dues à la dégradation des zones humides soient prises en compte dans les stratégies de lutte contre le changement climatique".

Comment ? Wetlands suggère l'adoption de conventions internationales permettant aux pays de restreindre leurs importations de biens issus de l'exploitation des zones humides.

En contrepartie, des mécanismes de rétribution des populations participant à la préservation et à la conservation de ces puits naturels de carbone doivent être trouvés au niveau mondial.

L'estimation de 2 Gt de CO2 par an pour les seules tourbières indonésiennes résulte de travaux menés en collaboration avec l'institut d'études néerlandais Delft. Non évalués par des scientifiques indépendants, ils doivent être pris avec précaution.

Cependant, une étude publiée en 2002 dans Nature, avait produit une estimation du même ordre pour l'année 1997, marquée par d'importants incendies.

De même, des mesures sur les sols tourbeux du Royaume-Uni (Le Monde du 9 septembre 2005) ont récemment mis en évidence des émissions de 13 millions de tonnes de CO2 par an.

Stéphane Foucart

canardos
 
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Message par fepasma » 09 Nov 2006, 16:41

Je pense aussi qu'il y a suffisamment de mesures pour ne plus douter que le réchauffement climatique est avéré... ainsi que nombreux des dangers pour la planète.

Mais ce qui est étonnant c'est la façon dont les médias (privés et publics) s'emparent du sujet du petit déj au coucher, y compris Al Gore qui nous sort son film de propagande (plutôt bien documenté - il a les moyens le bougre de se déplacer d'un bout à l'autre de la planète pour rencontrer des scientifiques). Pour les CFC, et la couche d'ozone toute la propagande s'était faite au moment où les entreprises avaient des produits de remplacement (mais elles ont reçu des subventions pour les mettre en oeuvre...tout bénef pour elles). Je ne sais pas par contre si c'était le cas pour les pluies acides et les émissions de SO2 ??

Sans doute il y a-t'il une partie de la bourgeoisie qui a un intérêt à cette propagande effrénée et des sous à récolter sur notre dos pour financer le bioéthanol ou autre....

Sinon par rapport à la discussion sur le nucléaire plus haut sur le forum...
Le nucléaire est beaucoup moins polluant que les centrales thermiques surtout si on recycle les déchets en les rendant radioactifs à moins long terme... Mais dans une société capitaliste où l'énergie est en voie de privatisation - ce qui implique des économies sur tout, des travailleurs précaires, peu formés et donc souvent inconscients des dangers, cela reste quelque chose de bien plus dangereux que l'énergie produite par les centrale thermique. Moi cela me fiche la trouille de pense que ce qui s'est passé à AZF pourrait se passer dans une centrale nucléaire... Ce serait sans commune mesure plus grave.

Pour diminuer les émissions de CO2 il y a des solutions, qu'il faudra prendre sur les profits ! Quand on voit que pour maximiser les profits les crevettes pêchées en mer du nord sont envoyées au Maroc pour être décortiquées et renvoyées en Europe, que les composants des pots de yaourts font 3500 bornes avant de se retrouver dans un même pot... Ce sont des gaspillages absurdes de carburant polluant. Les délocalisations souvent juste d'une région à la région voisine pour récolté des subventions obligent les travailleurs à faire des kilomètres en voitures tous les jours s'ils ne trouvent pas d'emploi localement. L'insuffisance et le coût des transports publics est aussi en cause...
Non mais, moi j'aimerais bien ne pas conduire pour aller au boulot !

(ras-le-bol des spots culpabilisants qui nous disent que si on ne coupe pas le robinet en se brossant les dents on met en danger la planète...)

fepasma
 
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Message par Crockette » 09 Nov 2006, 17:20

je partage tes points de vue. Le nucléaire devra s'imposer à la planète (CANARDOS m'a persuadé que le vent et le solaire ne pouvait pas répondre à la demande mondiale à 100% c'est impossible) au moins à plus de 50% des énergies si on ne veut pas éviter une catastrophe majeur (2° de changement de t° à l'échelle mondiale c'ets déjà une révolution pour le sespèces qui vivent).

Le problème du nucléaire c'est que c'est bcp trop sérieux pour le laisser ds les mains d'entreprises capitalistes (réduction des couts, externalisation des prestations, sous traitance etc), il faudrait le faire gérer par l'ETAT voir mieux des instances internationales à but non lucratif...

SINON revenons en à nos moutons, hier faisait 22° degrés à Bordeaux... :dry:





Crockette
 

Message par canardos » 10 Nov 2006, 15:14

je ne suis pas sur que le nucléaire soit, meme dans une société capitaliste plus dangereux que l'utilisation des énergies fossiles comme le charbon....

chaque année la l'extraction le transport la combustion des combustibles fossiles fait en terme de victimes l'équivalent de plusieurs, voire plusieurs dizaines de tchernobyl .....

et je ne prend pas en compte les 200 milllions de réfugiés climatique d'ici 2050 san parler des centaines de millions de morts qu'entrainerait tot ou tard d'ici un siecle une extinction massive liée au réchauffement....

donc, meme dans la société capitaliste qui est plutot d'ailleurs en train de s'orienter vers le tout charbon on ne peut s'opposer par principe au nucléaire sous peine de passer pour des rigolos inconséquents.

il vaut mille fois mieux se battre pour que l'ensemble des problemes liés au nucléaire soit traités en prenant en compte la sécurité maximum pour la population et dans la transparence la plus complète.
canardos
 
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Message par fepasma » 10 Nov 2006, 17:41

Je ne rejette pas du tout le nucléaire en tant que tel... Quand on sait que briser 1g de noyaux d'Uranium 235 revient à brûler 2500 tonnes de charbon, c'est clairement un mode bien plus efficace de production d'énergie et en soi moins polluant.

Cela dit un accident nucléaire à la Tchernobyl a des conséquences incommensurables (estimations allant jusqu'à 560.000 morts en comptant les cancers dus aux contaminations) à celles d'un accident équivalent dans une centrale thermique, même en comptant les accidents dans les mines de charbon. Mais bon je suis assez d'accord avec l'article ci-dessous qui dit que le débat est biaisé dans notre société et sur le fait que le solaire et le vent, ne sont pas à la hauteur de nos besoins énergétiques.

a écrit :Leur société  Lutte Ouvrière n°1828 du 15 août 2003
Le nucléaire en question: le vrai danger, c’est le capitalisme...

Les problèmes qu’ont rencontrés les centrales nucléaires, principales sources de production électrique en France (85% du courant), ont relancé la polémique sur les dangers de cette industrie.

Pour réels qu’ils soient, ces dangers sont loin d’être l’apanage des seules centrales nucléaires, puisque six centrales thermiques ont dû être arrêtées elles aussi, réchauffant beaucoup trop l’eau.

Lors de la construction des centrales nucléaires, ce furent d’abord des impératifs liés aux profits des grands trusts français qui furent pris en compte plus que la sécurité des travailleurs et des populations. Le développement de l’industrie nucléaire de production électrique a d’abord été un moyen pour l’État d’assurer pendant des dizaines d’années, grâce à l’argent public, la prospérité des actionnaires de trusts industriels comme l’ancien empire Schneider, Alstom, les groupes géants du BTP, et bien d’autres. La santé de la population, la protection des risques, passaient après. De ce fait, EDF a servi avant tout de maître d’œuvre, de généreux banquier et en fin de compte, de représentant de commerce à tous ces groupes industriels.

Ce n’est pas le nucléaire en tant que tel qui est à mettre en cause, comme le prétendent les représentants des Verts, mais plutôt la course au profit. Les autres centrales de production électrique, en particulier les thermiques, posent d’ailleurs des problèmes au moins aussi graves puisque leurs rejets dans l’atmosphère contribuent largement à la pollution des régions où elles demeurent en fonctionnement.

Quant aux «propositions alternatives», elles seraient bien incapables de faire face aux besoins. Ce sont en fait de coûteux gadgets qui servent d’alibis écologistes aux Verts comme à d’autres politiciens bourgeois qui cherchent à dissimuler les véritables responsabilités. Ainsi, il faudrait selon Contassot, le porte-parole des Verts, développer...le solaire, alors que son application est très limitée et en oubliant que la fabrication des panneaux solaires nécessite justement des installations industrielles de haut niveau, hautes consommatrices d’électricité. D’ailleurs les Verts se sont bien gardés d’appliquer leurs bons conseils quand ils étaient au gouvernement !

Quant à l’énergie solaire, elle représente pour le moment une pollution environnementale considérable, un coût très élevé (que les usagers d’EDF paient) pour un résultat dérisoire.

Le débat sur le choix des moyens de production d’énergie est un débat biaisé dans la société capitaliste. Car c’est bien moins tel ou tel moyen technique qui est une menace pour l’humanité que l’organisation économique et sociale dangereuse et aberrante dans laquelle nous vivons. Les progrès de la connaissance et des techniques permettraient tout à fait aujourd’hui de produire toute l’énergie nécessaire aux hommes, en prenant en compte l’avenir de la planète.

Paul Sorel
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Message par canardos » 10 Nov 2006, 18:17

sur tchernobyl, tu pousse un peu loin le bouchon avec 560 000 morts....les estimations les pessimistes évoquent quelques dizaines de milliers de morts à terme, quelques milliers actuellement....

je te renvoie au fil sur Tchernobyl

tous les ans dans les mines de charbon, le nombre de mineurs morts dépasse largement ce bilan....

quand à la pollution liée au charbon elle entraine des millions de morts par an...


cela dit, le probleme est concret est le suivant: nous opposons nous comme le fait la lcr à toute installation nucléaire et demandons nous le démantelement rapide des installations existantes, ou nous battons nous pour que l'ensemble des mesures de sécurité soient prises avec une information transparente....

je crois que des lors qu'on a constaté que malgré ses défauts le nucléaire est incontournable pour developper les forces productive tout en amitrisant l'effet de serre, le choix politique en découle naturellement....
canardos
 
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