effet de serre climat et energie

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par Crockette » 25 Oct 2006, 15:17

ce sont de bonnes infos mais ce qui serait interessant ça serait de savoir l'évolution de la force aussi des tempetes... car celle de 99-00 ou celle comme Catherina y a pas du en avoir des masses ds les années avant guerre.

Bon j'ai cité 23° hier je me suis trompé en fait c'est 26° le record de chaleur en France pour aujourd'hui...un record historique... :sleep:
Crockette
 

Message par toulaiev » 26 Oct 2006, 01:39

cela n'empêchera pas la planète de crever !
toulaiev
 
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Message par Sterd » 26 Oct 2006, 08:46

(txi @ jeudi 26 octobre 2006 à 09:21 a écrit : Il y avait à ma connaissance déjà eu dans le passé des tempêtes de la force de Katrina aux USA. Le problème dans ce cas est de savoir comment une catastrophe  naturelle inévitable se double d'une catastrophe humaine, qu'une organisation sociale digne de ce nom devrait permettre de limiter ! Dans le cas de Katrina , c'est évident !

Oui, il y en a eu. Je crois que la plus grosse jamais enregistrée, c'est la tempête de 1900 qui a totalement rasé la ville de Galveston au Texas. C'était à l'époque un des plus grands ports des USA. La tempête fit 8000 morts (ramené a la population de l'époque c'est absolument énorme) La ville ne fut jamais reconstruite, c'est Houston petite ville d'à coté qui reprit la population qui avait fuit et l'activité portuaire.

http://www.noaa.gov/galveston1900/
Sterd
 
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Message par Crockette » 26 Oct 2006, 10:13

oui en fait j'ai oublié un élément fondamental ds ma question : avant guerre y a vait tout simplement pas les outils météo d'aujourd'hui pour analyser les différents facteurs d'une tempete.

Maintenant Sterd tu as raison, j'en ai entendu parler cette tempete.
Crockette
 

Message par canardos » 26 Oct 2006, 21:13

a écrit :

jeudi 26 octobre 2006,

[center]Un mois d'octobre très doux confirme la tendance au réchauffement [/center]



PARIS (AFP) - Les températures du mois d'octobre 2006 sont très nettement au-dessus des moyennes saisonnières, confirmant la tendance à un réchauffement pour cette saison ces dernières années, a indiqué jeudi Météo-France en annonçant des records pour la journée de jeudi.

"Globalement le mois est très doux", a souligné dans un entretien téléphonique un prévisionniste de Météo-France, Etienne Kapikian, estimant par ailleurs que ces températures s'inscrivent dans le cadre d'un "réchauffement climatique".

La deuxième quinzaine du mois a été marquée par des écarts "très significatifs" sur le nord et le nord-est du pays (+ 3 à 4° dans la région de Lille par rapport à la normale), ou dans le sud (+ 2°), avec des disparités. Mais toutes les autres régions ont été touchées par la douceur.

Ce jeudi, les températures de début d'après-midi laissaient supposer que des records devaient être battus ou approchés à Ajaccio (29,5°), Belfort (26°), Besançon (25,5°), Colmar (26°), Marseille (27,7° contre le précédent record de 25,8° en 1937)...

"Septembre 2006 avait déjà été exceptionnel", a rappelé Etienne Kapikian, comme l'avait été le mois d'octobre 2005 (3 à 4° au-dessus des moyennes dans une grande moitié nord). En fait, "la fréquence de ces périodes exceptionnellement douces augmente", a-t-il noté.

Les statistiques depuis 1950 marquent que "les octobres doux se regroupent dans les 10 dernières années" et les "frais, avant 1980", a affirmé M. Kapikian. Pour avoir un mois d'octobre "signicativement frais", il faut remonter à ceux de 1992, 1981, 1974, a-t-il précisé. Les "doux" les plus notables ont été 2005, 2004, 2001, 1995, 1986.

"Cela entre clairement dans le cadre du réchauffement climatique", a estimé le prévisionniste.

En France, pour les dix premiers mois de 2006, la moyenne des températures a été de 1 à 1,5° supérieure à la norme de la période 1971-2000. Et pour la période de juin à octobre 2006, l'écart a été de 1 à 3° selon les régions, malgré un mois d'août frais.

La douceur ne va pas nous quitter "Dans les jours qui viennent, jusqu'à début novembre, les températures resteront bien au-dessus des normes sur tout le pays, jusqu'à 5° en plus" dans certaines régions comme Lyon, a assuré Etienne Kapikian.

Jeudi, des records de chaleur pour une fin de mois d'octobre ont été battus dans les régions Rhône-Alpes et Franche-Comté, notamment à Lyon, où la température a atteint 27 degrés, et à Besançon, avec 26,2 degrés.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, à Mouthe (Doubs, 1.000 m d'altitude), surnommée la "petite Sibérie française", le thermomètre n'est pas descendu en-dessous de 17,7 degrés et a atteint 24,6 degrés en cours d'après-midi, des records absolus pour la saison.

Vendredi, les températures doivent rester exceptionnellement élevées avec des pointes à 25 degrés dans le Sud-Ouest ainsi que dans la vallée du Rhône et jusqu'à 28 en Provence et en Corse, selon Météo-France.

canardos
 
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Message par canardos » 27 Oct 2006, 14:32

jusqu'à présent, les modeles climatiques integraient le fait que l'augmentation de la proportion de CO2 dans l'atmosphere allait entrainer une plus forte croissance des végétaux et donc une absorption d'une partie de ce CO2 excédentaire, réduisant ainsi l'effet de serre....

et bien la croissance végétale supplémentaire serait moins importante que prévue et les modeles climatiques par conséquent un peu trop optimistes:

a écrit :

[center]L'effet fertilisant de l'augmentation du CO2 revu à la baisse[/center]

Extrait du BE Etats-Unis N°52 - Ambassade de France aux Etats-Unis, le 27/10/2006

La plupart des projections montraient que même si le réchauffement climatique, et les sécheresses qui l'accompagnent, diminuaient le rendement des cultures d'ici 2050, l'effet de la fertilisation directe par une concentration croissante de CO2 devait compenser ces pertes.

Cependant, ces estimations venaient d'expériences menées dans des serres où le milieu est relativement contrôlé. Depuis une dizaine d'années, un nouveau programme international mené par le Carbon Dioxide Information Analysis Center utilise une nouvelle technologie de concentration de CO2 enrichie à l'air libre (Free Air Concentration Enrichment, FACE), qui permet de tester à l'air libre l'effet de fortes concentrations de CO2 sur des parcelles.

Cette technologie, présente sur tous les continents, repose sur un système complexe de vaporisateurs de CO2 qui, en tenant compte du vent, assurent une concentration fixe de CO2 au dessus des parcelles expérimentales. Le centre de recherche de l'USDA, basé dans l'Université de l'Illinois à Urbana Champaign, vient de montrer que le gain de croissance dû à l'effet CO2 est en réalité 50% moins élevé que les estimations antérieures.

Pourcentage de croissance gagné sous l'effet de concentration élevée de CO2 :
Source : Riz - Blé - Soja - Maïs
Anciennes études : 15% - 26% - 25% - 23%
Résultats FACE : 12% - 13% - 14% - 0%

Cette découverte remet donc sérieusement en question les projections établies par des organisations comme l'IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) sur les effets du réchauffement climatique.

Par Lucas Guillet

canardos
 
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Message par canardos » 27 Oct 2006, 14:38

a écrit :

vendredi 27 octobre 2006,

[center]Réchauffement climatique: pas de scénario catastrophe pour le Gulf Stream[/center]

Par Emmanuel ANGLEYS


SAINT-MALO (Ille-et-Vilaine) (AFP) - Le changement climatique va affecter le Gulf Stream, ce grand courant océanique qui contribue à la douceur du climat en Europe, mais les scientifiques excluent désormais le scénario catastrophe d'un spectaculaire refroidissement du vieux continent.

Un retour de l'âge glaciaire en Europe provoqué par un arrêt du Gulf Stream n'est "pas envisageable", assure Paul Tréguer, directeur scientifique du programme européen Eur-Océans, présentant à Saint-Malo les derniers travaux de ce réseau regroupant 500 chercheurs d'une soixantaine d'instituts marins de 20 pays.

Les scientifiques font d'abord valoir que le Gulf Stream n'est pas le seul responsable des conditions climatiques particulièrement douces en Europe occidentale par rapport à la côte Est du Canada (Bordeaux est à la même latitude que Montréal).

Le Gulf Stream, qui prend sa source dans le golfe du Mexique, fait remonter dans l'Atlantique nord les eaux chaudes du sud, comme sur un tapis roulant par dessus les eaux froides des profondeurs, réchauffant ainsi l'atmosphère au niveau de l'Europe.

Mais il ne contribue que pour 20% à la douceur hivernale dans ces régions: ce sont les vents d'Ouest dominants, porteurs d'un air doux océanique, qui en sont responsables à 80%, estiment les experts d'Eur-Océans. Et la libération en hiver de la chaleur accumulée par l'océan l'été accentue cet effet.

Pour arriver à ces conclusions, ils ont fait tourner des modèles informatiques gavés de mesures relevées dans l'océan Atlantique par toutes sortes de capteurs et de robots sous-marins reliés à des satellites.

Dans ces conditions, les conséquences d'un ralentissement du Gulf Stream dû au réchauffement climatique, doivent être relativisées. D'autant que ce ralentissement devrait être limité.

Le groupe d'experts de l'Onu sur le changement climatique (Giec) table sur une hausse des températures de 1,4 à 5,8 degrés d'ici la fin du siècle. Un phénomène qui va adoucir l'eau de mer sous l'effet conjugué de la fonte des glaces du pôle et de l'augmentation des précipitations pluvieuses. Ces eaux moins salées, moins denses, vont rester en surface au lieu de plonger dans les profondeurs, et vont ralentir le Gulf Stream.

Mais il ne va pas pour autant s'arrêter, souligne Martin Visbeck, professeur à l'institut IFM-Geomar de Kiel, en Allemagne. "Il y a un consensus sur un ralentissement du Gulf Stream de 30% d'ici 2100", indique-t-il.

Donc, même si le Gulf Stream devait ralentir l'allure et véhiculer moins de chaleur, cela ne compenserait pas le réchauffement global, a-t-il estimé. "Les effets pourraient au mieux s'annuler", ajoute-t-il.

D'autant que la masse d'eau de mer qui va rester en surface dans l'Atlantique nord va limiter le rôle de l'océan en tant que "piège à carbone", principal gaz à effet de serre responsable de ce réchauffement. Car les eaux, en plongeant, entraînent avec elles dans les grandes profondeurs d'énormes quantités de gaz carbonique (environ 2 milliards de tonnes de CO2 chaque année).

En revanche, des changements sont prévisibles pour la faune sous-marine. Certaines espèces de plancton, caractéristiques des eaux chaudes, progressent ver le nord, d'autres, habituées des mers froides diminuent, explique Grégory Beaugrand, chercheur au laboratoire du CNRS de Wimereux (Pas-de-Calais).

Et les poissons qui se nourrissent de plancton, comme les morues, vont devoir s'adapter et remonter vers la Norvège. "C'est bon pour les pêcheurs norvégiens" mais pas pour les autres, basés plus au sud de l'Europe, commente-t-il.


canardos
 
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Message par Crockette » 27 Oct 2006, 17:58

oui Canardos je voulais revenir sur les derniers jour d'octobre 2006, on constate ds les différentes régions de france, des T° supérieures à plus de 10° par rapport aux "normales saisonnières".
Crockette
 

Message par Crockette » 27 Oct 2006, 18:04

en fait l'hypothèse était une perturbation du Gulf Stream à cause de la fonte des glaces. MAis cette hypothèse ne tient plus à mon avis car la planete se réchauffe tellemment vite et les océans emmagasine tellement de CO2 et de chaleur, que la fonte des glaces ne réussira qu'à ralentir un peu le processus de réchauffement global des mers, en aucune manière nous retournerons à l'age de glace (cf le dessin animée), le seul scénario pour retomber ds une période glaciere serait l'explosion d'un super volcan.
Crockette
 

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