Echanger un regard, un mot, un geste avec celui qui souffre !
s'attarder quelques instants, l'écouter sans le juger ! lui répliquer autre chose que "remue-toi, mon vieux !!
et si le transfert commençait par là ! alors, adieu charlatanisme, psychobidule, voyantes, etc ..... adieu les longs discours et les engueulades en tous genres !
pour celà, pas besoin de formation particulière ! simplement , une petite dose d'Amour avec un grand A !
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Les opinions qui y sont exprimées le sont à titre personnel.
Elles n'engagent que leurs auteurs, et en aucune manière cette organisation.
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Psy-X,Y,Z...
par iko » 31 Mars 2005, 18:44
Effet placebo et transfert
Ce n'est pas tout à fait ça la question.
Je l'ai déjà expliqué ailleurs mais de toutes les manières la pensée paralogique de canardos comprend de travers tous les raisonnements.
Le problème des homéopathes c'est qu'ils n'ont aucune expérimentation en double aveugle qui donne des résultats significatifs contre placebo.
Mais cela n'empêche qu'ils ont tous des exemples de patients qui n'arrivaient pas à guérir avec la médecine traditionnelle et qui sont sortis d'affaire par leur traitement.
Ils en concluent donc que leur pilule marche quand même. Comme le sorcier... sauf que le sorcier donne parfois des mixtures d'herbes qui ont un vrai effet.
Il y avait récemment dans le monde un article expliquant le drame pour la médecine de la disparition des langues orales africaines, car des siècles de transmission de remèdes à base de plantes sont en train d'être perdus par ce phénomène.
Donc, ce qui différencie la théorie freudienne de l'homéopathie, c'est qu'elle institue que parler à un thérapeute, mettre en place une relation transférentielle, peut en soi, traiter de nombreux maux. Pas besoin pour cela d'avoir de fausses molécules.
On peut juste gager que sous le socialisme, les médecins généralistes auront tous au moins le même effet placebo que les homéopathes actuels, sans avoir besoin de se cacher derrière de fausses molécules qui ne marchent pas.
Il y a en effet une grande différence entre un médicament placebo (qui n’a aucun effet thérapeutique) et l’effet placebo d’un médecin.
La psychanalyse reconnaît l’effet placebo d’un médecin et en a même fait la base de sa théorisation. (Rien à voir donc avec le placebo d’un médicament) Le transfert, même si il est au départ une résistance à ce que les choses changent, devient le meilleur outil thérapeutique. Les groupes « Balint » de médecins généralistes reposent sur ce phénomène ; selon l’attitude du médecin, le même médicament marchera ou ne marchera pas sur un patient donné, mais cette attitude n’a rien de conscient ou de programmable. On parle là de la position inconsciente du médecin face à son patient. Et les groupes Balint sont des groupes où les médecins parlent entre eux de leur problèmes avec certains patients et on s’aperçoit parfois que du fait même d’en avoir parlé, sans même avoir l’impression d’avoir changé de comportement envers le patient en question, ce dernier va mieux alors que son état empirait sans qu’on sache pourquoi….
C’est pourquoi la psychothérapie institutionnelle insiste sur le fait que le transfert n’est pas le domaine unique du psychanalyste mais joue dans la rencontre de n’importe quel soignant (ou non soignant) avec un sujet souffrant.
C’est pourquoi on met en place des groupes où le personnel en contact avec les sujets souffrants peut parler librement de ce qu’ils ressentent afin de ne pas voir des mécanismes de défense se mettre en place à l’insu des sujets. reprenez les texte de Léo ou "il était une fois un conte". (Ceux qui ne savent pas où ils sont sur les fiols peuvent me les demander)
Les réunions de constellation dont je vous ai déjà parlé consistent à réunir les dits soignants qui s’occupent d’un malade qui va mal, qu'ils parlent de lui (mais même pas forcément, il suffit de savoir qu’on est réuni pour lui) et l’état clinique du patient en question se transforme dans les jours qui suivent…
Le texte de Delion que j’ai mis sur le fil récemment et auquel Canardos n’a encore rien compris en parle très bien. C’est pourquoi je le remets sur ce fil.
C'est quand même pas compliqué à comprendre !
Et la théorie du transfert essaye humbnlement de rendre compte de ces phénomènes qui sont bien plus complexes que la seule suggestion.
Dépistage_précoce_autisme_petite_enfance_2003.doc.doc
a écrit :parce que si à la place du remede homeopathique, on donne à des malades croyant à l'homeopathie un quelconque placebo à efficacité nulle, on obtient exactement le meme effet du moment qu'ils sont persuadés que c'est un medicament homeopathique qu'ils viennent de prendre!
c'est ce qu'on appelle l'experimentation en double aveugle ( le malade ne sait pas que le medicament est faux et le medecin ne sait pas qui sont les malades à qui il a administré le vrai ou le faux medicament) et c'est ce type d'experimentation qui a montré l'effet placebo....
Ce n'est pas tout à fait ça la question.
Je l'ai déjà expliqué ailleurs mais de toutes les manières la pensée paralogique de canardos comprend de travers tous les raisonnements.
Le problème des homéopathes c'est qu'ils n'ont aucune expérimentation en double aveugle qui donne des résultats significatifs contre placebo.
Mais cela n'empêche qu'ils ont tous des exemples de patients qui n'arrivaient pas à guérir avec la médecine traditionnelle et qui sont sortis d'affaire par leur traitement.
Ils en concluent donc que leur pilule marche quand même. Comme le sorcier... sauf que le sorcier donne parfois des mixtures d'herbes qui ont un vrai effet.
Il y avait récemment dans le monde un article expliquant le drame pour la médecine de la disparition des langues orales africaines, car des siècles de transmission de remèdes à base de plantes sont en train d'être perdus par ce phénomène.
Donc, ce qui différencie la théorie freudienne de l'homéopathie, c'est qu'elle institue que parler à un thérapeute, mettre en place une relation transférentielle, peut en soi, traiter de nombreux maux. Pas besoin pour cela d'avoir de fausses molécules.
On peut juste gager que sous le socialisme, les médecins généralistes auront tous au moins le même effet placebo que les homéopathes actuels, sans avoir besoin de se cacher derrière de fausses molécules qui ne marchent pas.
Il y a en effet une grande différence entre un médicament placebo (qui n’a aucun effet thérapeutique) et l’effet placebo d’un médecin.
La psychanalyse reconnaît l’effet placebo d’un médecin et en a même fait la base de sa théorisation. (Rien à voir donc avec le placebo d’un médicament) Le transfert, même si il est au départ une résistance à ce que les choses changent, devient le meilleur outil thérapeutique. Les groupes « Balint » de médecins généralistes reposent sur ce phénomène ; selon l’attitude du médecin, le même médicament marchera ou ne marchera pas sur un patient donné, mais cette attitude n’a rien de conscient ou de programmable. On parle là de la position inconsciente du médecin face à son patient. Et les groupes Balint sont des groupes où les médecins parlent entre eux de leur problèmes avec certains patients et on s’aperçoit parfois que du fait même d’en avoir parlé, sans même avoir l’impression d’avoir changé de comportement envers le patient en question, ce dernier va mieux alors que son état empirait sans qu’on sache pourquoi….
C’est pourquoi la psychothérapie institutionnelle insiste sur le fait que le transfert n’est pas le domaine unique du psychanalyste mais joue dans la rencontre de n’importe quel soignant (ou non soignant) avec un sujet souffrant.
C’est pourquoi on met en place des groupes où le personnel en contact avec les sujets souffrants peut parler librement de ce qu’ils ressentent afin de ne pas voir des mécanismes de défense se mettre en place à l’insu des sujets. reprenez les texte de Léo ou "il était une fois un conte". (Ceux qui ne savent pas où ils sont sur les fiols peuvent me les demander)
Les réunions de constellation dont je vous ai déjà parlé consistent à réunir les dits soignants qui s’occupent d’un malade qui va mal, qu'ils parlent de lui (mais même pas forcément, il suffit de savoir qu’on est réuni pour lui) et l’état clinique du patient en question se transforme dans les jours qui suivent…
Le texte de Delion que j’ai mis sur le fil récemment et auquel Canardos n’a encore rien compris en parle très bien. C’est pourquoi je le remets sur ce fil.
C'est quand même pas compliqué à comprendre !
Et la théorie du transfert essaye humbnlement de rendre compte de ces phénomènes qui sont bien plus complexes que la seule suggestion.
Dépistage_précoce_autisme_petite_enfance_2003.doc.doc
- iko
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- Inscription : 18 Déc 2004, 15:02
par iko » 31 Mars 2005, 18:54
Aumance
Tu touches effectivement le fond du problème. Mais c'est beaucoup plus compliqué que tu ne le penses car qui fréquente un peu les malades mentaux, se rend très vite compte qu'on finit par avoir envie de les passer par la fenêtre. Et c'est là où il devient important de travailler sur le transfert qui n'est en quelque sorte qu'une belle histoire d'amour.
quand ça va bien, on est dans le transfert amical ou amoureux, mais on s'en fout... comme monsieur Jourdain.
mais quand ça va mal et que personne ne peut plus supporter tel ou tel patient, là si on n'a pas des outils institutionnels pour travailler son transfert-contre transfert, on peut arriver aux pires pratiques d'évitement de l'angoisse psychotique. l'extermination des malades mentaux au nom de la science par le régime nazi n'en est que l'exemple le plus violent.
et n'oublions jamais que la psychthérapie institutionnelle est devenue indispensabve pour rendre l'asile un minimu thérapeutique. Avec le mot d'odre : pour soigenr les malades, il faut anvant tout soigenr l'hopital !
mais ça c'est une autre affaire, c'est la jambe marxiste de la psychothérapie institutionnelle que nous pourrons aborder quand la haine de certains se sera soit calmée soit aura été circonscrite à certains fil laissant un peu de liberté pour penser sur quelques autres.
a écrit :Echanger un regard, un mot, un geste avec celui qui souffre !
s'attarder quelques instants, l'écouter sans le juger ! lui répliquer autre chose que "remue-toi, mon vieux !!
et si le transfert commençait par là ! alors, adieu charlatanisme, psychobidule, voyantes, etc ..... adieu les longs discours et les engueulades en tous genres !
pour celà, pas besoin de formation particulière ! simplement , une petite dose d'Amour avec un grand A !
Tu touches effectivement le fond du problème. Mais c'est beaucoup plus compliqué que tu ne le penses car qui fréquente un peu les malades mentaux, se rend très vite compte qu'on finit par avoir envie de les passer par la fenêtre. Et c'est là où il devient important de travailler sur le transfert qui n'est en quelque sorte qu'une belle histoire d'amour.
quand ça va bien, on est dans le transfert amical ou amoureux, mais on s'en fout... comme monsieur Jourdain.
mais quand ça va mal et que personne ne peut plus supporter tel ou tel patient, là si on n'a pas des outils institutionnels pour travailler son transfert-contre transfert, on peut arriver aux pires pratiques d'évitement de l'angoisse psychotique. l'extermination des malades mentaux au nom de la science par le régime nazi n'en est que l'exemple le plus violent.
et n'oublions jamais que la psychthérapie institutionnelle est devenue indispensabve pour rendre l'asile un minimu thérapeutique. Avec le mot d'odre : pour soigenr les malades, il faut anvant tout soigenr l'hopital !
mais ça c'est une autre affaire, c'est la jambe marxiste de la psychothérapie institutionnelle que nous pourrons aborder quand la haine de certains se sera soit calmée soit aura été circonscrite à certains fil laissant un peu de liberté pour penser sur quelques autres.
- iko
- Message(s) : 0
- Inscription : 18 Déc 2004, 15:02
par Aumance » 31 Mars 2005, 19:08
je donnais au mot "Amour" un sens beaucoup plus large ;
dans ce fil plus que dans tout autre, il y a ceux qui savent, ceux qui croient savoir, et......
ceux qui vivent la souffrance mentale, du "bon" ou du "mauvais" côté de la barrière ;
le sujet n'avance pas beaucoup , les arguments non plus mais il faut quand même remarquer qu'il est très peu question du malade ( car il s'agit bien d'une maladie, comme la scarlatine ; l'usage d'un autre terme que celui de "malade" me hérisse ) d'où mon intervention après une longue absence sur ce fil ;
dans ce fil plus que dans tout autre, il y a ceux qui savent, ceux qui croient savoir, et......
ceux qui vivent la souffrance mentale, du "bon" ou du "mauvais" côté de la barrière ;
le sujet n'avance pas beaucoup , les arguments non plus mais il faut quand même remarquer qu'il est très peu question du malade ( car il s'agit bien d'une maladie, comme la scarlatine ; l'usage d'un autre terme que celui de "malade" me hérisse ) d'où mon intervention après une longue absence sur ce fil ;
Aumance : la rivière dont la source est au pied de l'arbre
-
Aumance - Message(s) : 29
- Inscription : 28 Avr 2004, 12:32
par Cyrano » 31 Mars 2005, 19:56
Canardos:
n'empeche, arriver à faire avouer à Iko que le transfert c'est simplement l'effet placebo, c'était fort!
I'm happy!
Ce n'est pas fort: c'est rien... c'est de la petite saloperie stalinienne...
Et arriver à faire dire à Canardos qu'il parlait de la psychanalyse sans rien y connaître, c'est fort. I'm happy.
Et lui mettre le nez dans son caca de canard lorsqu'il résume par le contraire, ce que l'autre avait dit, c'est trop fort! I'm happy!
Ta remarque montre juste ce qu'est pour toi le débat: beurrer un ego hypertophié... en truandant sur les réponses de l'autre.
Et à moi, tu m'aurais fait avouer quoi? Dis voir qu'on rigole? Ou alors, reprends tes messages... et cesse de provoquer.
n'empeche, arriver à faire avouer à Iko que le transfert c'est simplement l'effet placebo, c'était fort!
I'm happy!
Ce n'est pas fort: c'est rien... c'est de la petite saloperie stalinienne...
Et arriver à faire dire à Canardos qu'il parlait de la psychanalyse sans rien y connaître, c'est fort. I'm happy.
Et lui mettre le nez dans son caca de canard lorsqu'il résume par le contraire, ce que l'autre avait dit, c'est trop fort! I'm happy!
Ta remarque montre juste ce qu'est pour toi le débat: beurrer un ego hypertophié... en truandant sur les réponses de l'autre.
Et à moi, tu m'aurais fait avouer quoi? Dis voir qu'on rigole? Ou alors, reprends tes messages... et cesse de provoquer.
- Cyrano
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