(Vérié @ jeudi 5 mars 2009 à 09:00 a écrit : Le débat sur la nocivité des antennes relais et des téléphones portables est en cours. Je sais qu'il y a sur le FALO des intervenants, comme TXI et Canardos, qui considèrent que tous ceux qui s'inquiétent de cette nocivité sont des technophobes. Toutefois, s'il n'existe pas pour le moment de preuves formelles de cette nocivité, il existe un certain nombre d'indices.
De plus, le lobby des opérateurs finance ou particpe au financement d'un grand nombre d'études qui ne peuvent pas par conséquent être considérées comme objectives. L'académie de médecine et son porte-parole sur cette question ne sont pas tout à fait neutres. Aux Etats Unis de très fortes pressions ont été exercés contre des scientifiques spécialisés sur cette question etc.
Un exemple significatif tout de même : les compagnies d'assurances refusent désormais d'assurer les opérateurs pour les nuisances que pourraient engendrer les antennes relais.
Dans l'attente des résultats de grandes enqûetes en cours, comme l'enquête Interphone, il faut rester prudent sur ce sujet.
Bonjour,
je trouve choquant que, par technophobie, on décrète que le portable est dangereux. Je trouve choquant que, par technophilie, on l'exclue.
Concernant la nocivité réelle ou supposée du portable, le plus simple est de lire les recommandations officielles :
http://www.sante-sports.gouv.fr/IMG/pdf/De...t_securite_.pdfD'après la brochure, aucun risque n'a pu être mis en évidence mais un certain nombre de précautions s'imposent, comme ne pas appeler dans un objet mouvant, éviter l'utilisation si la réception est mauvaise, ou encore éviter l'utilisation par les enfants ou appeler de manière modérée.
De plus il faut rappeler, sur l'incidence du cancer, que le GSM est utilisé depuis une douzaine d'années en France. Douze ans, c'est trop court pour déterminer que le GSM provoque, ou non, une hausse des cancers. Regardez l'amiante, entre la survenue des cancers de la plèvre et l'exposition à la matière, il s'écoule bien plus de douze ans. C'est comme la cigarette, on commence à fumer à l'adolescence, mais le nombre de cancers du poumon augmente surtout à la maturité donc après quarante ans, donc bien plus de douze après.
Ces constatations de bon sens interdisent toute conclusion dans un sens ou dans l'autre. Personnellement, je respecte les précautions données par le documents, je n'appelle jamais en train par exemple.
Des précautions qui s'avéreront peut-être inutiles, mais qui ne coûtent rien, et évitent bien des débats de doctrinaires.
à +