effet de serre climat et energie

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par canardos » 20 Jan 2006, 14:43

au niveau mondial, la source energetique qui pollue le plus, qui dégage le plus de CO2 pendant sa production et sa consommation, c'est le charbon, meme avec les nouvelles technologies appelées pompeusement "charbon propre". Or l'épuisement et la hausse des cours du pétrole et maintenant du gaz boostent la production de charbon. Ce n'est pas vers le nucléaire que le capitalisme va principalement se tourner les prochaines années, mais vers le charbon, à la fois pour l'energie, pour le carburant (essence synthéitique) et pour la chimie, d'autant qu'il restent encore plusieurs siècles de réserve contre netre trente et cinquante ans pour le gaz et le pétrole.

et ça c'est le scénario catastrophe en terme d'effet de serre....


dans le Monde:

a écrit :

[center]La forte augmentation des cours du gaz favorise le retour en grâce de la filière charbon[/center]
LE MONDE | 20.01.06 |


Dans l'indifférence générale, le monde traverse un "choc gazier" qui aura d'importantes retombées sur les choix énergétiques des grands pays consommateurs. C'est la conclusion de nombreux experts, qui pointent davantage la flambée des cours du nouvel "or bleu" que la récente crise russo-ukrainienne. Même si cette source d'énergie va prendre une part croissante dans la consommation énergétique et dans la production électrique, ce choc va refroidir l'enthousiasme des opérateurs qui misaient sur cet hydrocarbure moins polluant que le charbon et le pétrole.


Il y a une quinzaine d'années, son prix était de 2,50 dollars par million de btu (British Thermal Units) en Europe et de 1,50 dollar aux Etats-Unis. Ces trois derniers mois, il a oscillé entre 10 et 15 dollars sur les marchés au comptant ("spot"), l'équivalent de 60 à 100 dollars le baril de brut ! S'il est retombé sous la barre des 10 dollars à New York, "le monde est sans doute confronté à un choc gazier", juge Olivier Appert, le président de l'Institut français du pétrole (IFP).

La persistance de prix élevés devrait pousser certains pays à repenser leur "mixte énergétique", puisqu'il est facile de substituer d'autres énergies au gaz pour produire du courant, contrairement au pétrole, qui est vital dans le secteur des transports. En dépit de l'hostilité d'une partie de l'opinion pour l'atome et des fortes émissions de CO2 générées par la houille, "cela conduit à réévaluer les perspectives électriques, notamment la place du nucléaire et du charbon", souligne M. Appert.

Le choc risque d'être très rude pour les Etats-Unis, qui "brûlent" 25 % du gaz de la planète. Les réserves s'épuisent, les prix longtemps bas flambent, et les capacités d'importation de gaz naturel liquéfié (GNL) sont insuffisantes. Ce manque d'installations a poussé Suez à prévoir la construction d'un terminal de regazéification aux larges des côtes américaines de Nouvelle-Angleterre. Dès 2008, quand le GNL de Sakhaline, puis celui de la mer de Barents commenceront à être commercialisés, les Américains seront dépendants de la production du géant russe Gazprom.

De son côté, la Chine prévoit de porter de 2,5 % à 10 % en 2 025 la part du gaz dans son bilan énergétique. "L'industrie du gaz a un vaste potentiel de développement, surtout dans les treize provinces côtières en plein développement", note Igor Darbo, représentant à Pékin de Cifal, une société de commerce et d'expertise. Elle compte avoir, en 2020, un "réseau intégré d'approvisionnement" lui permettant de réduire la pénurie actuelle et de diminuer la pollution des mégapoles. Mais le charbon, largement dominant (57 % de sa consommation), lui assure une relative indépendance énergétique. La Chine compte multiplier les usines de transformation du charbon en pétrole et en gaz (coal-to-oil) dans les zones minières.


UNE BONNE AFFAIRE POUR ALSTOM


Le renouveau du charbon fait les affaires des fabricants des turbines de centrales électriques (Alstom, Siemens, General Electric...). "Nous détenons près de 25 % du marché mondial, qui offre d'excellentes perspectives, notamment pour les turbines des centrales au charbon", se félicite Patrick Kron, le PDG d'Alstom. Selon des études de son groupe et de Siemens citées par le Financial Times, les carnets de commandes pour les dix ans à venir sont remplis à 40 % par des "projets charbon" (point fort d'Alstom) et à seulement 25 %-30 % pour les turbines gaz.

Protocole de Kyoto ou pas, le charbon connaîtra un retour en grâce. Dans le mémorandum sur une politique européenne de l'énergie, présenté le 24 janvier à Bruxelles, la France va proposer la relance des projets "charbon propre" (séquestration géologique du CO2). Une façon de montrer qu'on peut concilier besoins énergétiques et réduction des émissions de gaz à effet de serre. Mais aussi valoriser l'expertise française de l'IFP et du Bureau de recherches géologiques et minières.



Jean-Michel Bezat
canardos
 
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Message par canardos » 20 Jan 2006, 17:21

le plus marrant dans ces mauvaises nouvelles, c'est qu'alors que les prix du gaz grimpent, et que ses réserves s'épuisent, et que le charbon prend le relais les penseurs écolos de la LCR préconisaient il y a un an en décembre 2004 de remplacer le charbon trop polluant par le gaz naturel...

a écrit :

Rouge


Climat
Températures en hausse, profits au beau fixe



Alors que le protocole de Kyoto doit entrer en vigueur en février prochain, les négociateurs se sont réunis à Buenos Aires jusqu’au 17 décembre. Négociations qui voient s’affronter intérêts contradictoires et marchandages sordides. Sacré décalage avec la gravité des problèmes à résoudre.



Depuis longtemps embourbé dans des négociations sans fin, le protocole de Kyoto, grâce à son adoption par la Russie, entrera sans doute en application en 2005. Il s’agit certes là d’une petite avancée, mais pour qui, pour quoi ? Le protocole enjoint les pays signataires, qui ne sont que des pays industrialisés mais comprennent l’Europe de l’Est, de réduire leurs émissions CO2 de 5,2 % au cours d’une première période 2008-2012. Cet engagement est modulé selon les pays : il est par exemple de 8 % pour l’Union européenne (UE). On peut penser que ce n’est pas la fibre écologiste de Poutine qui lui fait adopter le traité. Comment alors expliquer ce ralliement ? Par ailleurs, est-ce que les Etats-Unis peuvent rester indéfiniment isolés sur cette question ? Enfin, que reste-t-il du protocole après ces années de négociations ? Le protocole de Kyoto crée un marché des droits à polluer (voir encadré), à partir d’un calcul des émissions de CO2 dont l’année de référence est 1990. Or, cette année-là, l’économie à l’Est s’est effondrée, provoquant une réduction des émissions de CO2. Ces pays disposent donc potentiellement d’un fort surplus de droits d’émissions, d’où leur intérêt à ce qu’entre en vigueur le protocole de Kyoto. Mais le doute pèse sur la possibilité de vendre ces droits : soit le protocole s’applique sans les Etats-Unis, et la Russie ne peut alors envisager plus de 20 milliards de dollars de bénéfices. Soit les Etats-Unis participent au marché des droits à polluer, et ce sont 170 milliards qui peuvent entrer dans les caisses russes en cinq ans !1 En effet, les émissions étatsuniennes dépassant de 20 % les objectifs de Kyoto, elles correspondent à peu près à ce que la Russie peut fournir d’excédent de droit à polluer. Après cette signature de la Russie, qui va dans le sens de la volonté européenne, les Etats-Unis sont encore plus isolés. Si on constate une fuite en avant dans l’usage des énergies fossiles, notamment à cause de la place du lobby pétrolier dans l’administration Bush, il n’est pas certain que cela perdure. Déjà quelques États se coordonnent pour réduire les émissions de CO2 et développer des énergies renouvelables. Mais surtout, une course de vitesse est engagée quant au développement de ces énergies propres qui, à court terme, vont devenir des gisements de profits importants2. Quoique limitée, la consommation de ces énergies est de 6 % dans l’UE, 12 % étant prévus en 2010, contre 2 % aux Etats-Unis. Les dirigeants et les économistes libéraux les plus visionnaires, en particulier en Europe, voient à quel point l’entrée en vigueur du protocole de Kyoto peut modifier les rapports de forces entre UE et USA en matière énergétique, les Européens acquérant plus rapidement que leurs concurrents un savoir faire en matière de gestion des énergies douces ; d’où le soutien de l’UE pour l’entrée de la Russie dans l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Ce qui fait dire à The Economist : « En embrassant Kyoto, l’UE pourrait simplement avoir donné à ses entreprises un avantage dans la course vers l’énergie propre. » Mais on voit mal comment une telle situation pourrait s’éterniser. Si les Etats-Unis ratent les premières étapes de l’accroissement de profits liés aux énergies propres, il est peu probable qu’ils ne veuillent pas se mêler des négociations sur le climat, y compris en intégrant Kyoto. C’est là que le calcul russe pourrait s’avérer fructueux. Et le climat dans tout ça ? Il faut bien voir que, derrière ces enjeux boutiquiers, qui engagent tout de même l’avenir du monde, les objectifs initiaux de Kyoto sont très modestes. Ils ne peuvent aboutir, s’ils sont entièrement respectés, qu’à une réduction de 0,1° C de l’augmentation de température d’ici cent ans. Mais les négociations depuis 1994, et celles qui vont se poursuivre, ont déjà vidé le protocole d’une bonne partie de son contenu. Si l’UE a certains atouts dans son jeu, en particulier grâce aux choix de la Russie, elle a adopté les artifices libéraux prônés par les Etats-Unis, qui ne permettent pas une véritable baisse des émissions de CO2 : puits de carbone, marché international des droits d’émissions qui permettent d’externaliser les pollutions vers les pays pauvres... Lorsque les Etats-Unis feront le choix de s’intégrer dans les négociations de Kyoto, ils le feront en position de force, l’UE n’ayant pas la volonté, sur ce dossier comme sur les autres, de s’affronter à la première puissance économique. Il y a fort à craindre que les objectifs chiffrés de réduction, les échéances précises, ou encore le report sur la période suivante en cas d’objectifs de réduction non atteints, ne soient plus alors que des vœux pieux vidés de toute substance. Les choix capitalistes et la rivalité entre puissances se fondent encore aujourd’hui sur les industries fossiles. Mais des changements sont envisageables vers des énergies moins polluantes, si celles-ci sont à même de valoriser le capital. Cependant, cela s’appuie sur une vision techniciste dans laquelle des innovations technologiques peuvent remplacer partiellement des énergies polluantes, sans s’attaquer à la quantité globale d’énergie produite et consommée. Outre que ce n’est pas avant tout le caractère non polluant, mais celui de leur rentabilité, qui sera privilégié en matière d’énergies, la gravité des risques climatiques nécessite aujourd’hui une remise en cause radicale du fonctionnement et des finalités de l’économie. Le remplacement rapide des énergies fossiles par des énergies renouvelables, la priorité donnée au transport par le rail et l’eau doivent donc s’articuler à la limitation drastique des camions, à la reconversion des industries polluantes et à la réduction de l’usage individuel de la voiture. Plus largement, des mesures à hauteur des risques nécessitent une planification démocratique à différentes échelles (par pays, continents et à l’échelle mondiale) afin de dessiner une décroissance énergétique globale, mais pas forcément homogène. Une telle planification, qui n’abandonnerait donc les choix fondamentaux, ni au marché, ni à des régimes autoritaires, se devrait de définir :
  quelles options énergétiques doivent être poursuivies ou abandonnées ;
  quelle organisation des transports et de l’industrie doit être privilégiée ;
  quelles mesures devront être prises pour réparer les dégâts causés par le capitalisme ;
  quels besoins de base doivent être pris en charge collectivement par la société. Pour qu’un autre monde soit possible, d’autres modes énergétiques et de production, d’autres modes de vie sont indispensables.

Vincent Gay

1. Daniel Tanuro, « Kyoto ratifié, course de vitesse aiguisée... », Inprecor n° 498-499, octobre-novembre 2004. 2. Le marché mondial de l’éco-industrie est estimé à 550 milliards d’euros, avec des taux de croissance attendus de 5 à 8 % dans les pays émergents (D. Tanuro, art. cit.).


--------------------------------------------------------------------------------
Des preuves irréfutables des changements climatiques En comparaison avec l’ère préindustrielle, le climat terrestre est en train de changer aussi bien au niveau régional qu’à l’échelle globale. Il existe trois types de preuves indiquant ce réchauffement : la hausse de la température elle-même, les effets de cette augmentation de température sur des variables physiques de notre environnement, comme la hausse du niveau des océans, et enfin les conséquences des changements climatiques sur les populations animales et végétales. Au cours du siècle, la température moyenne de surface a augmenté de 0,6° C et, dans l’hémisphère nord, la décennie 1990-2000 est la plus chaude du millénaire. Cette hausse des températures a d’ores et déjà eu d’importantes conséquences sur l’environnement naturel. Du fait de la fonte des glaces et de la dilatation de l’eau, elle a entraîné, au cours du xxe siècle, une hausse annuelle de 1 à 2 millimètres du niveau des mers. L’étendue et le volume des glaces du Groenland, d’Antarctique ou des glaciers alpins ont diminué. Entre 81° et 90° de latitude-nord, au niveau du méridien de Greenwich, l’épaisseur de la glace sur les océans a chuté de 46 % entre 1976 et 1996. En Arctique, la température a augmenté presque deux fois plus vite que celle du reste de la planète lors des dernières décennies, des espèces animales disparaissent et les eaux montent dangereusement, mettant en danger des villages entiers. La diminution de l’étendue des glaces ou la hausse du niveau de la mer ne sont pas les seules conséquences avérées de ces changements climatiques, une modification du régime des pluies étant aussi observée. En effet, au-dessus des continents, les précipitations ont augmenté de 5 à 10 % dans l’hémisphère nord au cours du xxe siècle. La répartition de ces pluies a été modifiée dans l’espace et dans le temps : une augmentation des fortes précipitations est observée aux Etats-Unis, alors que l’intensité et la fréquence des sécheresses ont augmenté dans certaines régions d’Asie et d’Afrique. Enfin, les événements « El Nino » ont été plus fréquents, plus longs et plus intenses de 1980 à 2000.

Hendrick Davi


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Une association de lutte Le Réseau action climat France est une association spécialisée sur le thème de l’effet de serre et du changement climatique. Il regroupe une vingtaine d’associations de défense de l’environnement, d’usagers de transport, et d’alternatives énergétiques. Ses missions sont les suivantes :
  participer aux négociations internationales sur le climat et promouvoir des mesures réellement bénéfiques pour l’environnement ;
  dénoncer les lobbies ou les États qui ralentissent ou affaiblissent l’action internationale ;
  informer médias et grand public sur le changement climatique et ses enjeux ;
  suivre les engagements et les actions de l’État et des collectivités locales en ce qui concerne la lutte contre l’effet de serre ;
  proposer des politiques publiques cohérentes avec les engagements internationaux de stabilisation d’émissions de la France pris à Kyoto et réaffirmés dans le Programme national de lutte contre les changements climatiques (PNLCC). nRepères Le système européen d’échange de droits, qui entre en vigueur début 2005, anticipe sur le système mondial prévu par Kyoto. Son principe est le suivant : puisque le CO2 émis en un point quelconque du globe circule très rapidement et contribue ainsi au réchauffement global, les négociateurs de Kyoto ont estimé que le lieu des réductions d’émissions n’avait guère d’importance, l’essentiel étant que les « plus » et les « moins » des pays par rapport à leur quota se compensent, de sorte que l’objectif soit atteint globalement. En application de ce principe, un pays qui dépasse son objectif de réduction (c’est-à-dire qui passe au-dessous de son quota) dispose d’un montant équivalent en « droits d’émission ». Ces droits peuvent être capitalisés pour alléger les objectifs de réduction ultérieurs (car l’effort de Kyoto se poursuivra à travers une deuxième période d’engagement entre 2012 et 2016). Ils peuvent aussi être vendus à d’autres pays signataires, qui ne parviennent pas à atteindre leur objectif par des mesures nationales. Kyoto implique donc la création d’un marché mondial du carbone. À cela s’ajoutent les « mécanismes flexibles » (utilisés en complément aux réductions réelles de CO2), notamment la « mise en œuvre conjointe » qui permet à deux pays développés signataires d’atteindre des objectifs de réduction à travers un investissement commun. Ainsi, les industries ouest-européennes peuvent répondre aux objectifs de Kyoto en investissant en Europe de l’Est, en Ukraine et en Russie de manière à augmenter l’efficacité énergétique des installations de combustibles (remplacement du charbon par le gaz naturel par exemple), sans qu’elles-mêmes soient obligées à une quelconque réduction de leur consommation.
Daniel Tanuro



à la LCR, c'est Tout sauf le Nucléaire.....et quand je dis Tout, c'est conneries incluses....
canardos
 
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Message par Crockette » 20 Jan 2006, 18:45

ouais et alors canardos ?

Certes la lcr a des wagons de retard en matière d'environnement, mais c'est pas une bonne idée ? (du moins à court terme). La gaz naturel ne rejette que dioxyde de carbone non ?
Crockette
 

Message par Crockette » 20 Jan 2006, 18:50

encore le vieux débat, le nucléaire n'est pas la bonne solution pour l'instant (en attendant la fusion des atomes grâce à iter)

Mais canardos sais tu par exemple que des chercheurs travaillent sur des éoliennes titanesques avec des pâles rétractables en cas de cyclones ou tempêtes ? ça c'est l'avenir.

(concernant les barrages hydroliques je reste plus prudent car j'ai vu sur Arte qu'au Brésil, ça détruit une grande partie des espèces animales qui voient leur environnement sérieusement modifié).


Crockette
 

Message par canardos » 20 Jan 2006, 20:11

(Crockette @ vendredi 20 janvier 2006 à 18:45 a écrit : ouais et alors canardos ?

Certes la lcr a des wagons de retard en matière d'environnement, mais c'est pas une bonne idée ? (du moins à court terme). La gaz naturel ne rejette que dioxyde de carbone non ?

ben, oui, c'est au moment ou on commence à manquer de gaz qu'on va s'en servir pour remplacer le charbon....

as tu une idée de la proportion de l'energie mondiale produite à partir du charbon et de celle produite à partir du gaz....

sans compter que la combustion du gaz naturel produit aussi des gaz à effet de serre, elle en produit seulement moins que le charbon....

renseigne toi, renseigne toi aussi sur les réserves et dis moi si c'est réaliste, si une augmentation de la production de gaz pourrait permettre de produire l'energie actuellement obtenue avec du charbon et pour combien d'années.....


canardos
 
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Message par canardos » 25 Jan 2006, 13:02

dans le Monde:

a écrit :

[center]2005 a été l'année la plus chaude depuis plus d'un siècle[/center]

LEMONDE.FR | 25.01.06 |


2005 a été l'année la plus chaude à la surface du globe depuis la fin du XIXe siècle quand on a commencé à mesurer et prélever les températures scientifiquement, selon la NASA, l'agence spatiale américaine.

La température moyenne dans la zone arctique, où l'on a observé une accélération de la fonte des glaciers, a été notablement élevée, relève également le Goddard Institut pour les études spatiales de la NASA, qui a effectué les analyses des données.

Cinq des années les plus chaudes ont été enregistrées au cours de la dernière décennie avec le précédent record, très près de celui de 2005, en 1998. Mais cette année-là, El Niño, le courant marin du Pacifique, a été le plus chaud en un siècle, entraînant une hausse de la température moyenne sur l'ensemble de la planète, explique la NASA dans un communiqué publié le 24 janvier. Les autres années particulièrement chaudes depuis dix ans ont été, outre 1998 et 2005, 2002, 2003 et 2004.

Au cours des trente dernières années, la Terre s'est réchauffée de 0,6 °C et de 0,8 °C depuis cent ans. Le XXIe siècle pourrait voir des hausses de température de 3 à 5 °C, selon des scientifiques de la NASA. "Cette récente montée de la température coïncide avec une accroissement rapide des émissions de gaz à effet de serre atmosphérique résultant de l'activité humaine", souligne la NASA dans ce même communiqué.

Les modèles climatiques sur ordinateurs correspondent aux prévisions, ajoute l'agence spatiale. "De ce fait, le réchauffement rapide observé rend urgentes des discussions sur la manière de ralentir les émissions à effet de serre atmosphérique", insiste la NASA dans ce même comuniqué.

Ces émissions – dioxyde de carbone, méthane et oxyde nitreux – ont augmenté de 2 % aux Etats-Unis en 2004, selon les derniers chiffres publiés en décembre par le département de l'énergie américain. Ces gaz émis dans l'atmosphère ont totalisé 7,12 millions de tonnes, contre 6,98 millions en 2003. Ce volume représente un accroissement de 16 % par rapport à 1990 et de 1,1 % annuellement en moyenne.

PROTOCOLE DE KYOTO

Le dioxyde de carbone a compté pour environ 80 % des gaz à effet de serre (5,87 millions de tonnes). Il est produit par la combustion des hydrocarbures (transports), du gaz naturel et du charbon, surtout par les centrales électriques et d'autres industries manufacturières.

Les statistiques du département de l'énergie ont été publiées peu après la fin de la conférence de l'ONU sur le climat à Montréal début décembre, durant laquelle les Etats-Unis et la Chine – les deux plus grands émetteurs de ces gaz – ont refusé de se joindre à toute discussion sur l'imposition de limites contraignantes à ces émissions après l'expiration du protocole de Kyoto en 2012.

Ce protocole, rejeté par le président George W. Bush en 2001 et entré en vigueur en février 2005, contraint les quelque 150 nations signataires – sauf les pays en développement comme la Chine ou l'Inde – à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 5 % par an d'ici à 2012.

La Chine et l'Inde, plus gros pollueurs après les Etats-Unis, qui comptent pour 25 % du total mondial, avaient adhéré au protocole de Kyoto, mais sans obligation de réduire leurs gaz à effet de serre. Au rythme actuel, les Etats-Unis verront leurs émissions de ces gaz augmenter de 25 % en 2012 par rapport à 1990.

Avec AFP

canardos
 
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Message par canardos » 30 Jan 2006, 15:08

a écrit :

[center]La Terre se réchauffe à un rythme "insoutenable", selon un rapport officiel [/center]

AFP 30.01.06 |

L 'augmentation des gaz à effet de serre dans l'atmosphère provoque un réchauffement du climat à un rythme "insoutenable" qui pourrait avoir des conséquences majeures sur l'environnement et la géographie de la planète, affirme lundi un rapport gouvernemental britannique.

"Il est à présent évident que l'émission de gaz à effets de serre, associés à l'industrialisation et la croissance économique d'une population mondiale qui a augmenté par six en 200 ans, provoque un réchauffement climatique à un rythme qui est insoutenable", affirme le Premier ministre Tony Blair dans la préface de ce rapport.

A la lecture de ce document, il apparaît "que les risques de changement climatique pourraient bien être plus grands que ce que nous pensions", poursuit M. Blair.

Il y a à présent "plus de clarté et moins d'incertitudes" concernant l'impact du changement climatique, affirme le rapport, et "dans bien des cas, les risques sont plus sérieux que précédemment estimé".

Selon le professeur Chris Rapley, du British Antarctic Survey, le centre de recherche britannique sur l'Antarctique, la calotte glacière de l'ouest du continent blanc pourrait être en train de se désintégrer.

Les scientifiques craignent qu'un tel événement ne provoque une augmentation significative du niveau des mers autour du globe, avec des conséquences majeures sur la géographie mondiale.

Le rapport, intitulé "Eviter un changement climatique dangereux", compile les travaux de scientifiques réunis en février 2005 à l'occasion d'une conférence sur le changement climatique, organisée à Exeter (sud-ouest de l'Angleterre) par l'office météorologique britannique, le Met Office.


canardos
 
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Message par Crockette » 31 Jan 2006, 11:07

En fait tous les chercheurs savent que le réchauffement est irréversible quelque soit notre comportement, on peut seulement maintenant retarder la vitesse du réchauffement.

Ainsi les premiers réfugiés du climat vont être les habitants des maldives.

Le point le plus haut de ces iles est situé à un mètre au dessus du niveau de la mer. Le problème c'est que les maldives étaient jusqu'à présent sauvées par le corail qui poussait aussi vite que l'augmentation du niveau de la mer.(ces iles rteposent sur du corail plus une couche de sable)

Le problème aujourd'hui c'ets que ce corail commence à mourir (pollution etc), donc une grande partie des iles maldives est condamnée.

Le gouvernement le sait, et sur l'ile principale, il a entrepris d'énormes travaux : digues en bétons et tripodes en bétons armés entourant l'ile. Un plan de sauvetage est prévu pour les habitants des autres iles qui se réuniront tous sur cette ile.

Les pays bas eux ont adopté une autre technique pour sauver leur pays : ils "nourrissent" leurs plages en prélevant du sable dans les fonds marins et en l'envoyant près des côtes, la mer se chargeant de drainer le sable vers la plage.

ce système est hyper efficace mais le pays est condamné à le faire tous les cinq ans et le cout est énorme car c'est pas n'importe quel bateau qui peut se charger de ces opérations.
Crockette
 

Message par canardos » 01 Fév 2006, 12:12

encore une fois, le scénario catastrophe lorsque les réserves de pétrole et de gaz seront pratiquement épuisées, c'est l'extraction de carburant à partir du charbon, comme le faisait l'allemagne pendant la deuxième guerre mondiale...

les stocks de charbon peuvent tenir encore quelques siècles. son extraction est bon marché. mais l'essence synthétique était couteuse à produire. Avec la hausse du cout du brut les données ont changé.

le probleme c'est que la production de cette essence synthetique est particuliérement polluaante en terme de gaz à effet de serre, sans parler de sa production.....

bon, mais les écolos n'ont pas lm'air de s'en inquiéter plus que ça!

alors, tout baigne...

dans Futura Sciences:

a écrit :

[center]Pétrole : le Koweit du futur se trouverait en Virginie de l'Ouest[/center]
Source : France-science, le 07/10/2005 à 10h33

Le Department of Defense américain prend des positions offensives afin de promouvoir des alternatives énergétiques aux pétroles conventionnels. Ses motifs tiennent à la vulnérabilité stratégique résultant de la dépendance énergétique croissante des États-Unis, mais également au souci de rendre ses activités plus respectueuses de l'environnement.

La facture de la dépollution des anciens sites militaires est en effet très lourde et la responsabilité du DoD se trouve engagée dans des litiges environnementaux lourds de conséquences financières, telle l'affaire récente de la pollution des eaux par les perchlorates.

À l'occasion d'une réunion du Consortium for Fossil Fuel Science, le DoD a présenté la stratégie offensive qu'il souhaite déployer pour mettre sur les rails la filière industrielle des carburants synthétiques à base de charbon, utilisant le procédé de liquéfaction Fischer-Tropsch. Le potentiel des États-Unis est considérable, du fait des réserves gigantesques en charbon et en huiles non conventionnelles : environ 2300 milliards d'équivalents barils. Selon les estimations du DoD, le seul territoire de la Virginie de l'Ouest abriterait des réserves de charbon permettant la synthèse d'environ 70 milliards de barils de pétrole (soit 80% des réserves pétrolières du Koweit).

Mis au point dans les années 20, le procédé Fischer-Tropsch est très performant, mais il nécessite des investissements très lourds ce qui le rend économiquement vulnérable aux fluctuations à la baisse du cours du baril de pétrole. Toutefois, au vu des sommets atteints récemment et des tensions durables de marché, personne ne croit plus à un retour du prix du baril à un niveau susceptible de menacer la rentabilité des pétroles synthétiques.

La stratégie du DoD consiste à initier la demande en s'introduisant sur le marché des pétroles non conventionnels. Selon ses estimations, ses besoins susciteraient la construction de trois installations de liquéfaction aux USA. Le DoD représente 4% de la demande pétrolière des Etats-Unis, soit environ 650.000 barils/jour.

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Message par canardos » 08 Fév 2006, 15:24

[quote=" "]


[center][b]Le plus grand glacier d'Europe a reculé de 66 mètres en 2005 [/b][/center]

AFP 08.02.06 |

Le glacier suisse d'Altesch, le plus grand d'Europe, a reculé de 66 mètres l'an dernier du fait du réchauffement climatique, selon une étude rendue publique mercredi.Le recul observé sur le plus grand glacier alpin est le deuxième en amplitude sur les 91 sites étudiés par la commission de glaciologie de l'Académie suisse des sciences naturelles (SCNAT).Il est conforme à l'évolution observée au cours des années précédentes du fait du réchauffement planétaire, a indiqué le professeur Andreas Bauder, l'un des responsables de l'étude.Quatre-vingt-quatre glaciers sur 91 ont reculé l'an dernier, seuls sept ayant conservé la même longueur.La fonte la plus spectaculaire a été constatée sur le glacier de Trift, qui a reculé de 216 mètres. Cette diminution rapide s'explique par le fait que le glacier est entouré d'un lac qui accélère sa fonte.Le glacier se trouve désormais entièrement hors du lac, ce qui devrait ralentir son recul à l'avenir, a expliqué le professeur Bauder à l'AFP.Il est difficile de prévoir à quel vitesse la fonte des glaciers va se poursuivre dans les années qui viennent car ce phénomène dépend non seulement du réchauffement climatique - relativement prévisible - mais aussi des précipitations, beaucoup plus aléatoires, a-t-il ajouté.Outre la longueur des glaciers, la SCNAT a également étudié la variation de l'épaisseur de trois autres montagnes de glace (Basodino, Gries et Silvretta) et a établi qu'elle avait reculé dans des proportions comprises entre 0,7 et 1,7 mètre.La Suisse recense au total plus de 1.800 glaciers.Selon une étude publiée en 2004 par l'Université de Zurich, les glaciers suisses ont perdu près du cinquième de leur surface en quinze ans.

[/quote]
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