L'Académie de médecine contre l'homéopathie

[Nadia]

Au même moment... :

Les diabétiques craignent un déremboursement

MONTÉE d'adrénaline, et pas d'insuline, chez les diabétiques. L'Association française des diabétiques part en guerre contre un arrêté du ministère de la Santé qui prévoit une baisse des prix des appareils personnels de contrôle de glycémie, de bandelettes de mesure ou de stylo injecteur d'insuline qui passerait de 60 € à 45 €. « Sous prétexte d'exiger des fabricants qu'ils baissent leur prix de vente, ce qu'ils ne feront pas forcément, les patients seront obligés de payer la différence », martèle Gérard Raymond, vice-président de l'association.
« C'est comme si on demandait aux cancéreux de payer une partie de leur traitement, souligne le professeur Patrick Vexiau, diabétologue et secrétaire de l'AFD. Il faut savoir que 15 000 diabétiques sont amputés chaque année, pour un coût de 525 millions d'euros, parce qu'ils n'ont pas un autocontrôle et un traitement adapté. » L'AFD demande donc le retrait du projet. Côté ministère, on dédramatise. « Je vais être clair, il n'est pas question de dérembourser, les diabétiques peuvent être rassurés. Je vais les recevoir la semaine prochaine pour dissiper leurs craintes », expliquait hier soir le ministre de la Santé, Philippe Douste-Blazy. Selon des experts qui ont suivi ce dossier, les pouvoirs publics veulent faire plier les fabricants en leur imposant une baisse de leurs prix jugés trop élevés. Les industriels auraient alors alerté les malades de l'AFD, dont ils sont sponsors, pour monter au créneau avec la menace de pas baisser les prix et que les patients se débrouillent. Une stratégie classique de manipulation dans l'industrie pharmaceutique où les associations de malades, dépendantes financièrement, sont souvent appelées à la rescousse pour intervenir dans les négociations de prix. Reste que, dans le cas des diabétiques, leur inquiétude n'est pas feinte. Beaucoup redoutent en ces temps d'austérité une atteinte à leur remboursement.

Eric Giacometti
Le Parisien , vendredi 10 septembre 2004

[Harpo]

Comme dirait un ami antillais :
Quand 'om'o pa'ti Juliette pleu'er.

[pelon]

Comme dirait un ami antillais :
Quand 'om'o pa'ti Juliette pleu'er.

Bienvenue au club. :hinhin:

pelon

 

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[com_71]

un dernier point : si votre médecin affiche "ostéopathe", pas de panique, en pratique il ne fera pas d'ostéopathie, c'est juste devenu un "terme commercial".
il n'a sans doute pas l'honneteté vissée au corps, mais vous ne craignez rien

Les cabinets affichant "ostéopathe" "homéopathe" je les évite par principe.

PS l'orthographe est bien "ostéopathe", bien que "théo" serait plus "descriptif".

com_71

 

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[Forum Master]

On écrit au forum

Bonsoir,

Je viens de parcourir un site contre l'homéopathie.

Il y manque l'explication des réussites de l'homéopathie appliquée aux plantes, aux animaux et aux enfants tout nouveaux nés.
J'ai pu traiter et réussir dans ces trois directions.
Cela ne peut s'expliquer par le placebo.

Il y manque l'expérience faite par Heintz qui montrait que les animaux (des daphnies) étaient sensibles à des dilutions homéopathiques, même croissantes et au delà du nombre d'Avogadro, mais les examinateurs ont refusé d'y voir une preuve...

Il y manque que les dilutions imposées à Benvéniste étaient tellement poussées qu'on pouvait être certain à l'avance que cela ne marcherait pas. Généralement on ne dépasse pas 30 CH et on travaille plutôt avec des dilutions de 5 à 15 CH.
Il fallait étouffer Benvéniste qui s'est fait rouler et cela vous a roulé avec.

Pour le reste nous en reparlerons, peut être, un jour.

Voici une indication : je ne sais si ce livre est solide, mais vous l'indique après l'avoir trouvé sur internet il y a quelques secondes.

Titre du livre :
L'homéopathie enfin prouvée ! Médecine du futur et art de guérir, Bill Gray
Commentaire  surle livre :
75 % des Français sont favorables à l'homéopathie. Et pourtant, malgré les résultats incontestables qu'elle obtient et la confiance que lui accorde un public de plus en plus large, l'homéopathie souffre d'un manque de reconnaissance scientifique.
Se fondant sur les recherches biomédicales les plus récentes et sur la théorie de l'information, le Dr Bill Gray a rassemblé dans ce livre toutes les preuves scientifiques indéniables qui expliquent les mécanismes d'action et l'efficacité de l'homéopathie.
Le docteur Bill Gray détaille d'abord les principes fondamentaux de l'homéopathie et le procédé de dilution qui sert de base à la fabrication des remèdes homéopathiques. Il démontre ensuite les effets de ces remèdes au cœur même des cellules et des tissus du corps humain. Enfin, il offre au lecteur une vision de la pratique homéopathique moderne, donne des exemples des tempéraments homéopathiques et envisage les immenses perspectives d'avenir qui s'offrent à l'homéopathie.
Ce livre passionnera les praticiens de l'homéopathie et tous ceux qui veulent savoir comment agissent ces granules blancs qui font tant de miracles.

205 pages - Broché - Illustrations en N & B - Éditeur : Trédaniel - ISBN 2.84445.344.9 - 2000

Prix : 20.00 € soit 131.19 F

[com_71]

traitement homéopathique révolutionnaire contre la variole éradiquée depuis 1979 :

Bill Gray MD Medical Corp.
19/03/2003 à 02:20:00




Dévoilement d'un médicament préventif et non-toxique contre la variole


Saratoga, California, March 19 /PRNewswire/ -- Un médecin de renommée internationale annonce la disponibilité générale d'un médicament homéopathique préventif qui est sûr et efficace contre la variole et les effets secondaires de la vaccination par le virus actif de la vaccine.



Saratoga, California, March 19 /PRNewswire/ -- Un médecin de renommée internationale annonce la disponibilité générale d'un médicament homéopathique préventif qui est sûr et efficace contre la variole et les effets secondaires de la vaccination par le virus actif de la vaccine. Parfait pour un usage immédiat ou comme élément d'une trousse de préparation d'urgence, le remède homéopathique est administré oralement en dose unique, confère une protection pour au moins un an, et se conserve pendant des décennies.


Le Dr Bill Gray, médecin formé à Stanford, est un auteur, un conférencier international et un homéopathe à temps plein depuis 33 ans. Le Dr Gray a déclaré : "Cette solution de rechange ne doit pas être considérée comme un choix. Le remède peut être pris en premier lieu et une vaccination peut avoir lieu plus tard comme double précaution sans le risque d'effets indésirables."

L'un des plus terribles fléaux jamais vus par la race humaine, la variole elle-même tue habituellement 30 pour cent des personnes exposées et laisse la majorité des survivants couverts de cicatrices ou aveugles. L'immunité planétaire s'est estompée il y a 15 ans. La variole peut facilement devenir une arme en aérosol, puis se communiquer par l'air ambiant dans les aéroports, les métros, les stades, les salles de cinéma et les centres commerciaux.

Pour le moment, la vaccination par le virus actif de la vaccine revêt toutefois une importance plus immédiate. Il crée une légère infection virale afin de produire une immunité contre la variole. Le virus peut se propager aux membres de la famille ou aux patients hospitalisés pendant trois semaines après la vaccination et peut causer une maladie grave dans de rares cas. Pour ces raisons, les programmes de vaccination gouvernementaux se sont limités à 1•% seulement de la population à risque.

Le Dr Gray place la menace actuelle dans son contexte : "L'homéopathie a prospéré dans le monde entier pendant deux siècles, coincidant avec l'apogée de la dévastation de la variole. Plus tard, des études ont révélé que la prévention homéopathique était complètement sûre et efficace lorsqu'elle précède l'exposition au virus. Il s'agit d'un fait important pour une population inquiète de la menace du bioterrorisme par la variole."

Fabriqué par des sociétés pharmaceutiques approuvées par la FDA, le médicament homéopathique préventif permet aux soignants de s'occuper des victimes de la variole sans contracter la maladie, et même de dormir dans le même lit qu'eux. Il prévient également les réactions au virus actif sans diminuer l'immunité.

Pour tout complément d'information, veuillez consulter le site Web "Smallpox Information Central", à l'adresse http://billgray.net/.

Bill Gray MD Medical Corp.

[com_71]

Dispensée d'essais pharmacologiques par décret
LE MONDE | 17.09.04

"Si l'homéopathie est une chimère ou un système sans valeur propre, elle tombera d'elle-même. Si elle est, au contraire, un progrès, elle se répandra malgré toutes nos mesures de préservation, et l'Académie doit le souhaiter avant tout autre, elle qui a la mission de faire la science et d'encourager les découvertes." C'est ainsi qu'en... 1835, le ministre de Louis-Philippe, Louis Guizot, répondait à la toute jeune Académie de médecine qui réclamait, déjà, l'interdiction de l'homéopathie.

Le temps a passé mais le débat sur cette médecine dite "douce" a toujours été passionnel, et les académiciens n'ont jamais cessé de fustiger "cette méthode imaginée depuis deux siècles à partir d'a priori conceptuels dénués de fondement scientifique" et de réclamer qu'elle soit soumise à la même réglementation que l'allopathie.

Inscrits à la pharmacopée française depuis 1965, une centaine de produits homéopathiques ont obtenu le droit d'être remboursés par la Sécurité sociale en 1984. L'arrêté est signé par la socialiste Georgina Dufoix, alors ministre des affaires sociales et de la solidarité nationale. Mme Dufoix ne s'arrête pas là. Elle prévoit la création d'un établissement de santé expérimental sur les "médecines douces" et demande un essai en double aveugle pour évaluer l'action de deux médicaments homéopathiques (Opium et Raphanus) sur le rétablissement du transit intestinal.

Peine perdue. En 1986, son successeur, Michèle Barzach, annulera la création de l'établissement ; quant aux résultats de l'essai clinique, publiés en 1988 dans la revue médicale The Lancet, ils concluent à l'inefficacité de l'homéopathie dans la reprise du transit intestinal. Les homéopathes critiquent violemment cet essai, qu'ils jugent "indigne" de leur spécialité puisqu'il a consisté à donner le même médicament à 600 patients alors que l'un des "piliers" de l'homéopathie est la "personnalisation des symptômes".

L'homéopathie est alors dans un "no man's land", résume Charles Caulin, ancien président de la commission d'autorisation de mise sur le marché (AMM) des médicaments, "puisqu'elle est impossible à évaluer". Puis, en application d'une directive européenne de 1992, le gouvernement de Lionel Jospin publie, en janvier 1998, un décret relatif aux conditions de mise sur le marché des médicaments homéopathiques. Il dispose que, pour ces produits, "le demandeur est dispensé de produire tout ou partie des résultats des essais pharmacologiques, toxicologiques et cliniques lorsqu'il peut démontrer, par référence détaillée à la littérature publiée et reconnue dans la tradition de la médecine homéopathique française, que l'usage des souches homéopathiques le composant est bien établi et présente toutes garanties d'innocuité".

Pour Charles Caulin, ce décret est "à faire dresser les cheveux sur la tête. C'est absurde de demander à une instance d'évaluation d'évaluer en fonction d'une "tradition" car c'est infiniment subjectif". Ainsi, l'homéopathie échappe aux règles qui s'appliquent à l'allopathie. "On ne lui demande pas d'éléments d'efficacité clinique alors qu'ils représentent la pierre angulaire d'un dossier d'AMM", résume le professeur de thérapeutique Jean-François Bergmann. Quant à la commission de la transparence, elle ne travaille jamais sur l'homéopathie, précise son président, le professeur Gilles Bouvenot. Chargée depuis 1999 de réévaluer la pharmacopée française suivant le niveau de service médical rendu (SMR), la commission de la transparence a en effet tout passé en revue, sauf l'homéopathie.

Sandrine Blanchard
• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 18.09.04

Le Dr Nau, chroniqueur médical au Monde et souvent tolérant envers les charlatans homéopathes, semble avoir été remplacé par quelqu'un(e) mieux inspirée.