OGMs : A Colmar, nouvelle attaque contre la recherche publiq

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par Aumance » 19 Août 2010, 17:35

(Bertrand @ jeudi 19 août 2010 à 17:25 a écrit : Inflorescences éliminées, pas de fruits.

je suis bien d'accord avec toi ;

mais ce n'aurait été valable que pour cette année , sauf à supprimer les inflorescences chaque printemps !

si tu m'offres un joli bouquet de lilas , ton arbuste refleurira l'an prochain, même s'il se souvient de ton sécateur ........................


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Message par Aumance » 19 Août 2010, 17:48

(shadoko @ jeudi 19 août 2010 à 17:38 a écrit : [/QUOTE]
Voici plus de détails sur la phrase de l'article de LO déjà citée par Zelda. Quand on veut des arbres fruitiers, il est courant de planter une souche sauvage assez résistante (par exemple du merisier sauvage) et de greffer dessus une espèce moins résistante, mais qui a des fruits plus agréables à la consommation (par exemple un cerisier). Le résultat obtenu est un arbre qui a une souche de merisier et qui produit des fruits et des fleurs de cerisier. Dans ce cas, ce qui peut se disséminer, c'est le cerisier (ses pollens, ses noyaux), mais pas la souche qui ne produit aucune fleur. Si je ne me trompe pas, c'est de cette technique que parle l'article, mais dans le cas de la vigne, et c'est pour cela qu'il n'y a aucun risque de dissémination.



ne crois pas que je veuille t'ennuyer mais j'essaie de comprendre !

têtue de naissance , je ne suis pas facile à convaincre !

tu as tout à fait raison quant au procédé de greffe ; j'ai appris à le faire quand j'étais petite ave une greffe de rosier sur un églantier ; très sympa comme résultat !

mais comment expliquer qu'aucune trace de la souche ne se retrouve dans la partie greffée , à fortiori ce qui pourrait être dangereux ( ce n'est pas une affirmation mais une supposition) !

si rien ne se passe entre la souche et la greffe, comment expliquer que les variétés doivent être apparentées : merisier-cerisier , églantier-rosier , lilas violet-lilas blanc , et....

mais ça ne marche pas , à ma connaissance entre un pommier et un cerisier par exemple (pépins pour l'un , noyau pour l'autre )


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Message par Barnabé » 19 Août 2010, 17:57

Pour plus d'infos sur les expériences réalisées à Colmar par l'INRA, on peut lire cette fiche d'information faite par l'Inra.
Je reproduis la fin qui concerne les risques:

a écrit :
6. RESUME DE L’EVALUATION DES EFFETS ET DES RISQUES POUR LA SANTE PUBLIQUE ET POUR L’ENVIRONNEMENT
En principe, 4 types de risques potentiels pour l’environnement sont liés à l’expérimentation de porte-greffes transgéniques de vigne en milieu non confiné. Nous avons cherché et continuerons à limiter leur impact :

1. Dissémination de séquences fonctionnelles vers les bactéries du sol
Le plasmide utilisé pour réaliser la transformation génétique étant d’origine bactérienne, nous avons vérifié, pour chacun des 5 évènements de tranformation retenus pour l’expérimentation, que la partie transférée à la plante ne comporte pas de séquences autre que celle du T-DNA, en particulier pas d’origine de replication bactérienne. De ce fait, le transfert et la mobilisation de séquences issues des transgènes vers les bactéries du sols sont peu probables.

2. Dissémination des transgènes par le pollen
L’essai est réalisé avec des porte-greffes transgéniques de vigne qui ne produisent pas d’inflorescences. De plus, la variété 41 B de porte-greffe sélectionnée pour la dissémination est femelle et les éventuels rejets qui pourraient se développer sur les porte-greffes sont systématiquement éliminés puis détruits. De ce fait, il est impossible que les transgènes puissent être disséminés par flux de pollen.

3. Dissémination des transgènes par la graine
Les plants de vigne disséminés sont constitués d’un greffon installé sur un porte- greffe. Après greffage, le greffon a un développement strictement végétatif pendant au moins 2 années avant d’induire le développement de fleurs en 3ème voire 4ème année. Dans notre essai, les éventuels rejets qui pourraient se développer sur les porte-greffes transgéniques sont éliminés puis détruits ainsi que les inflorescences du greffon non-transgénique greffé sur les porte-greffes transgéniques. De ce fait, aucun raisin ne se développe sur les plants de vigne transgéniques et il est impossible que les transgènes puissent être disséminés par la graine.

4.Dissémination de séquences fonctionnelles du virus
Les porte-greffes de vigne transgéniques expriment le gène codant la protéine de capside du GFLV. De ce fait, il est envisageable que des événements de recombinaison ARN-ARN puissent avoir lieu entre les ARN viraux d’isolats de GFLV infectant les plantes transgéniques et les ARNm derivés du transgène d’origine viral et exprimés par les porte-greffes transgéniques. De tels phénomènes ont été décrits avec des plantes herbacées transgéniques infectées avec des virus en condition de laboratoire. Toutefois, la recombinaison n’a jamais FIP INRA Colmar été observée en plein champ avec des plantes transgéniques, notamment dans le cas des porte-greffes de vigne transgéniques, dont ceux proposés dans ce dossier de demande d’avis qui ont été expérimentés au vignoble de 1996 à 1999.

Les porte-greffes 41B transgéniques expriment 2 transgènes (NPTII et CP du virus) qui ne leur permettent pas d’acquérir un avantage sélectif par rapport au porte-greffe 41B sauvage. Etant donné qu’ils ne se multiplient que par voie végétative, quand bien même une résistance au virus serait mise en évidence, elle ne constituerait pas un risque pour l’écosystème. Les assemblages entre 41B transgénique et greffon Pinot Meunier non transgénique n’ont aucune probabilité de devenir plus persistants que les plantes parentales. L’avantage conféré par cette résistance au virus permettrait de s’affranchir des méthodes chimiques (désinfectants de sol et nématicides) néfastes pour l’environnement. La stratégie déployée est une alternative potentielle à la lutte chimique vis-à-vis de cette maladie virale.
Si cette résistance s’exprime, il n’est pas exclu par contre que les populations virales évoluent. Les études successives menées depuis 1999 sur ce type de stratégie on montré que la séquence de la capside évolue de la même manière qu’en conditions naturelles mais cette étude est trop restreinte. Aussi, le CLS souhaite reprendre cette étude, sur l’essai de Colmar, en l’élargissant à l’ensemble de la séquence du virus grâce à une approche de métagénomique. Au delà de l’étude d’impact environnemental, nous pourrions également évaluer si le virus est capable de développer un suppresseur de gene silencing qui lui permettrait de contourner la résistance.

Aucun effet nocif n’est connu pour la protéine codée par le gène CP du GFLV ni pour la protéine codée par le gène NPTII. Il faut également garder à l’esprit que les baies de raisins des plants de vigne naturellement infectés par le GFLV au vignoble contiennent des protéines virales dont la CP et sont consommées. Une étude récente montre en outre une absence de toxicité de la protéine CP codée par un virus de la famille du GFLV, le Cowpea mosaic virus (CPMV) chez la souris même pour des doses aussi importantes que 100 mg de protéines virales par kg de souris. Enfin, la concentration maximale de protéine CP de GFLV chez un hôte herbacé expérimental ne dépasse pas 5 mg par kg de matériel végétal.
De même aucun effet toxique ou allergène n’est connu pour la protéine codée par le gène NPT II. De plus, dans le cadre de cet essai, les produits végétaux sont uniquement destinés à l'expérimentation et toutes les inflorescences sont éliminées, ainsi que tout rejet provenant du porte-greffe transgénique. Aucun produit n'est destiné à la consommation humaine ou animale sous quelque forme que ce soit.
En ce qui concerne la santé humaine, nous n’avons observé aucune anomalie auprès des personnels travaillant au contact de ces plantes depuis 4 ans.
Enfin, le mode de conduite viticole de cet essai, hormis la destruction systématique des inflorescences des greffons non transgéniques, est identique à ce qui se pratique sur le reste du domaine viticole de l’INRA.
Barnabé
 
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Message par luc marchauciel » 20 Août 2010, 07:54

Il y a une erreur de date à rectifier dans l'article de LO :

a écrit :
Depuis la crise du phylloxera qui ravagea les vignobles français au début du XXe siècle


Le phylloxera a frappé les vignes européennes à partir de 1863, et l'utilisation des portes-greffes américains s'est développée en France à partir de 1869. La crise était déja passée au début du XXe siècle.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Phyllox%C3%A9ra

Pour le court-noué, qui faisait l'objet des recherches saccagées, cet article confirme ce que dit LO :

http://www.vignevin-sudouest.com/publicati...noue.php#ancre3

Là où c'est drôle [si l'on veut], c'est que dans la partie "quelles sont les méthodes de lutte actuelles" ?, après avoir constaté qu'"Il n'existe aucune méthode de lutte curative contre le court-noué. Il faut impérativement agir en préventif et planter dans des sols "exempts" de nématodes vecteurs. ", l'article explique la procédure pour pouvoir reprendre une culture après destruction des pieds atteints :

a écrit :
dévitaliser les souches avant arrachage. Les doses d'emploi de glyphosate doivent être en accord avec la réglementation et limitées à 2880 g/ha/an. La destruction des racines permet de priver de nourriture les nématodes vecteur du court-noué.


Et qu'est ce que le glyphosate ?
C'est la molécule commercialisée par Monsanto sous le nom de "Round Up", et qui est tant honnie des anti-OGMs.
luc marchauciel
 
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Message par luc marchauciel » 20 Août 2010, 11:21

Voici pour la fine bouche le communiqué de la Confédération Paysanne (qui a réagi dès le 15 août, comme si elle n'avait pas vraiment été surprise par l'attaque..) :


a écrit :
Arrachage d'un essai de vignes OGM : la fin d'une mise en scène publicitaire ?
Communiqué de presse - 15 août 2010

La Confédération Paysanne rappelle son opposition aux essais OGM en plein champ et demande l'arrêt de toute poursuite contre les faucheurs volontaires qui ont neutralisé ce matin des pieds de vigne transgénique à l'INRA de Colmar.


La poursuite de cette opération destinée à faire accepter, par les viticulteurs et les citoyens français qui n'en veulent pas, les recherches sur la mise au point de plantes transgéniques cultivées dans les champs, n'avait aucun sens. Sans fleurs ni raisins qui n'auraient pu être laissés qu'en milieu confiné, cet essai ne pouvait en effet donner aucun résultat scientifique valable sur les risques de transmission de l'OGM au raisin et au vin, ni sur son efficacité dans la lutte contre le court noué après la floraison de la vigne.


La Confédération paysanne conteste le choix de l'INRA de consacrer une telle part de son budget en amélioration des plantes aux seules manipulations génétiques brevetées et de n'attribuer que quelques miettes aux programmes de recherche alternatifs respectant l'intégrité du vivant et sa libre disposition pour tous.


Pour ce faire, la recherche publique doit s'attacher à rester indépendante des pressions de l'argent au détriment de l'éthique, tout particulièrement actuellement. La recherche agronomique doit être centrée sur les besoins réels de l'agriculture paysanne : l'INRA doit redonner à l'agronomie la place qu'elle n'aurait jamais dû abandonner, hier à la chimie, aujourd'hui à la manipulation génétique.


C'est pourquoi la Confédération paysanne travaille avec l'INRA dans d'autres cadres, notamment un comité de liaison constructif qui se réunit plusieurs fois par an. Elle y fait valoir les besoins fondamentaux pour l'agriculture et l'alimentation, les paysans et la société, centrés sur une meilleure connaissance des processus biologiques et des savoir-faire paysans pour donner du sens à une recherche publique et citoyenne.



La Confédération Paysanne travaille avec l'INRA, donc. Ils sont pas rancuniers, les mecs de l'INRA, alors.
J'aime beaucoup deux arguments :
1) Ils demandent l'arrêt des poursuites contre les saboteurs. Très bien. Quand je débarquerai demain dans leurs locaux pour péter leurs ordis et brûler leurs papiers, il ne faudra pas qu'ils oublient de demander l'arrêt des poursuites contre moi.
2) Là où ils font très fort, c'est quand ils expliquent que effectivement il n'y avait aucun risque de contamination vu que les fleurs étaient arrachées... et donc il faut arracher les plants parce qu'ils ne représentent aucun danger !!!
Ah, les joies de la scolastique....
luc marchauciel
 
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Message par shadoko » 20 Août 2010, 12:22

a écrit :
ne crois pas que je veuille t'ennuyer mais j'essaie de comprendre !

têtue de naissance , je ne suis pas facile à convaincre !

tu as tout à fait raison quant au procédé de greffe ; j'ai appris à le faire quand j'étais petite ave une greffe de rosier sur un églantier ; très sympa comme résultat !

Alors tu en sais peut-être autant que moi sur ce sujet précis. Je ne suis pas biologiste, je n'ai rajouté cette explication qu'au cas où tu ne connaissais pas du tout les choses dont parlaient l'article.

a écrit :
mais comment expliquer qu'aucune trace de la souche ne se retrouve dans la partie greffée , à fortiori ce qui pourrait être dangereux ( ce n'est pas une affirmation mais une supposition) !

Il y a certainement des choses qui passent, comme la sève. Mais (et là, il faut vérifier, je dis ça de mémoire d'explications que j'ai reçues de personnes compétentes et moi je ne le suis pas), le patrimoine génétique (l'ADN) qui va être transmis ne se balade pas tellement, parce qu'il ne provient pas de toute la plante, mais seulement des parties impliquées dans la reproduction. Ceci explique que même si on greffe un cerisier sur un plant de merisier, on obtient des cerises, les mêmes que celles qu'on aurait eu si on avait un vrai cerisier complet, et pas des fruits de merisier.

Pour faire une analogie: des mutations génétiques, il y en a qui se produisent régulièrement dans l'ADN de nos cellules. Mais si tu as une mutation dans l'ADN d'une cellule de ton petit doigt, tu ne la transmettras jamais à tes descendants. Ce sont uniquement les mutations qui se produisent dans une cellule dont l'ADN sera répliqué pour produire un ovule ou un spermatozoïde qui pourra éventuellement être transmise. Et ces cellules, il n'y en a pas beaucoup.
De la même manière, si on te greffe un coeur, tu ne vas pas transmettre l'ADN de la personne dont provient le coeur à tes enfants. Pourtant, il y a plein d'échanges entre le coeur et les autres organes, parce que le coeur n'a rien à voir avec les organes qui vont produire les ovules ou spermatozoïdes.

a écrit :
si rien ne se passe entre la souche et la greffe, comment expliquer que les variétés doivent être apparentées : merisier-cerisier , églantier-rosier , lilas violet-lilas blanc , et....

mais ça ne marche pas , à ma connaissance entre un pommier et un cerisier par exemple (pépins pour l'un , noyau pour l'autre )

Oui, comme tu dis, il faut tout de même des arbres assez compatibles pour que ça marche bien (en fait, je ne sais pas si ça ne marche pas du tout). Mais pour redire ce que je disais plus haut, ce n'est pas parce que certaines choses passent que l'information génétique qui sera transmise par les organes reproducteurs peut se balader.

S'il y a un biologiste dans la salle, qu'il ne se gène pas pour préciser ou corriger ce que je dis s'il y a des inexactitudes, moi aussi, je veux apprendre des trucs.
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Message par shadoko » 20 Août 2010, 12:26

J'aime bien cette phrase dans le communiqué de la confédération paysanne:
a écrit :
cet essai ne pouvait en effet donner aucun résultat scientifique valable sur les risques de transmission de l'OGM au raisin et au vin

On a l'impression que "l'OGM", c'est une espèce de virus qui se balade dans la plante, ou alors un petit alien. C'est du plus bel effet.
shadoko
 
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Message par luc marchauciel » 20 Août 2010, 21:49

Là :

http://www.lindependant.com/articles/2010-...-ogm-232475.php

On trouve cette interview d'un viticulteur de la Confédération Paysanne qui commence à réaliser que ses potes sont des fous

a écrit :

Pascal Frissant Vous êtes membre de la commission nationale viticole de la Confédération Paysanne : comment avez-vous réagi à cette action anti-OGM ? L'Inra de Colmar est une station que nous connaissons bien. Ses chercheurs sont très sérieux et planchent sur des sujets primordiaux, tels que la sélection de nouvelles variétés de vigne. Nous sommes bien sûr opposés à l'usage d'OGM dans la viticulture, mais nous faisons confiance aux scientifiques oeuvrant pour mieux connaître ces organismes. Le problème, c'est qu'il existe au sein de la Confédération un petit noyau d'activistes qui n'a pas compris la différence entre viticulture et céréales. Or cibler l'Inra, outil où les spécialistes ont quand même pas mal d'indépendance, est à mes yeux une grosse connerie. On sent une volonté d'en découdre : je ne peux que condamner ce type d'attitude idiote.
Quel a été selon vous l'élément déclencheur de ce coup de force ?
Il y a eu sans aucun doute la visite sur le site de Colmar du ministre de l'Agriculture, qui a annoncé à tort que ces plans de vignes transgéniques seraient rapidement commercialisés. Il cherchait sans doute à rassurer les exploitants inquiets à cause du court-noué : cette opération politique fondée sur une information erronée a servi de prétexte à ce groupe de faucheurs volontaires qui attendait l'occasion de passer à l'acte. Il n'empêche que leur action relève d'une sorte de dérive sectaire, semblant dictée par une poussée limite obscurantiste. Ça commence quand même à m'inquiéter un peu.



En effet....
luc marchauciel
 
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Message par rougeole » 21 Août 2010, 12:30

Autant pour moi, j'avais loupé une étape au niveau de la recherche. Cette action me pose effectivement des problèmes.
rougeole
 
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Message par luc marchauciel » 22 Août 2010, 17:37

Il paraît que Valérie Pécresse sera l'invitée surprise de l'Université d'Eté du NPA.
Elle devrait participer, aux côtés de Faucheurs Volontaires, à un atelier intitulé :
" Comment démolir la recherche publique : approches et méthodes complémentaires".

Par ailleurs, si ça vous dit, allez voir ce fil sur le site de Politis, je trouve qu'il permet bien de se rendre compte du niveau d'argumentation des anti-OGMs (qui crachent sur LO au passage) :

http://www.politis.fr/Ete-des-OGM-Monsanto...e-un,11265.html

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