a écrit :
ne crois pas que je veuille t'ennuyer mais j'essaie de comprendre !
têtue de naissance , je ne suis pas facile à convaincre !
tu as tout à fait raison quant au procédé de greffe ; j'ai appris à le faire quand j'étais petite ave une greffe de rosier sur un églantier ; très sympa comme résultat !
Alors tu en sais peut-être autant que moi sur ce sujet précis. Je ne suis pas biologiste, je n'ai rajouté cette explication qu'au cas où tu ne connaissais pas du tout les choses dont parlaient l'article.
a écrit :
mais comment expliquer qu'aucune trace de la souche ne se retrouve dans la partie greffée , à fortiori ce qui pourrait être dangereux ( ce n'est pas une affirmation mais une supposition) !
Il y a certainement des choses qui passent, comme la sève. Mais (et là, il faut vérifier, je dis ça de mémoire d'explications que j'ai reçues de personnes compétentes et moi je ne le suis pas), le patrimoine génétique (l'ADN) qui va être transmis ne se balade pas tellement, parce qu'il ne provient pas de toute la plante, mais seulement des parties impliquées dans la reproduction. Ceci explique que même si on greffe un cerisier sur un plant de merisier, on obtient des cerises, les mêmes que celles qu'on aurait eu si on avait un vrai cerisier complet, et pas des fruits de merisier.
Pour faire une analogie: des mutations génétiques, il y en a qui se produisent régulièrement dans l'ADN de nos cellules. Mais si tu as une mutation dans l'ADN d'une cellule de ton petit doigt, tu ne la transmettras jamais à tes descendants. Ce sont uniquement les mutations qui se produisent dans une cellule dont l'ADN sera répliqué pour produire un ovule ou un spermatozoïde qui pourra éventuellement être transmise. Et ces cellules, il n'y en a pas beaucoup.
De la même manière, si on te greffe un coeur, tu ne vas pas transmettre l'ADN de la personne dont provient le coeur à tes enfants. Pourtant, il y a plein d'échanges entre le coeur et les autres organes, parce que le coeur n'a rien à voir avec les organes qui vont produire les ovules ou spermatozoïdes.
a écrit :
si rien ne se passe entre la souche et la greffe, comment expliquer que les variétés doivent être apparentées : merisier-cerisier , églantier-rosier , lilas violet-lilas blanc , et....
mais ça ne marche pas , à ma connaissance entre un pommier et un cerisier par exemple (pépins pour l'un , noyau pour l'autre )
Oui, comme tu dis, il faut tout de même des arbres assez compatibles pour que ça marche bien (en fait, je ne sais pas si ça ne marche pas du tout). Mais pour redire ce que je disais plus haut, ce n'est pas parce que certaines choses passent que l'information génétique qui sera transmise par les organes reproducteurs peut se balader.
S'il y a un biologiste dans la salle, qu'il ne se gène pas pour préciser ou corriger ce que je dis s'il y a des inexactitudes, moi aussi, je veux apprendre des trucs.